Hilloula de Rabbi Chimon Bar Yo’hai
Rabbi Chimon Bar Yo’haï et de Rabbi Elazar son fils, nous protègent à tous et qu'ils implorent HaChem de mettre fin à cette terrible pandémie,
Pourquoi fêtons-nous Lag Baomer ?
Rabbi Chimôn a demandé que sa date de décès soit fêter comme un mariage c’est le sens du mot Hilloula avec de la musique et des chants. Il sera également permis de couper les cheveux des enfants ce jour là à la synagogue.
-Les Guéonim de Tibériade expliquent que c’est le 33ème jour du ‘Omer que furent dévoilés les secrets de la Torah à Rabbi Chimôn Bar Yo’haï.
-Cette date correspond aussi à la sortie de la grotte là où Rabbi Chimôn Bar Yo’haï et son fils ont étudié.
-D’après la tradition, la Manne se mit à tomber à partir de Lag Baômer quand les provisions emportées d’Égypte se furent épuisées.
– Rabbi Nahman dit qu’il est bien de tirer à l’arc ce jour là. C’est une ségoula pour avoir des enfants. Cette habitude vient nous rappeler qu’aucun arc-en-ciel n’est apparu du vivant de Rabbi Chimon bar Yo’haï.
–Les feux de Lag Baomer symbolisent le feu de la Torah. Cette Torah dont Rabbi Chimon Bar Yo’haï a dévoilé certains secrets dans son Zohar Hakadoch.
– Cette date correspond à la fin de l’épidémie qui frappa les 24 000 élèves de rabbi Akiva
La naissance merveilleuse de Rabbi Chimon
Yo’haï le père de Rabbi Chimon était un membre important de la tribu de Yéhouda. Son épouse, (la mère de Rabbi Chimôn), Sarah, descendait de la prestigieuse lignée des princes du Peuple juif et en particulier, de Hillel Hazaken (l’Ancien).
Durant de nombreuses années, Sarah resta stérile et Yo’haï finit par envisager de se séparer de Sarah et d’épouser une femme qui lui donnerait des enfants. Sarah jeûna, donna la Tsédaka et pria avec ferveur, en suppliant HaChem de lui permettre d’avoir un enfant.
La nuit de Roch Hachana, Yo’haï fit un rêve : il se trouvait debout dans une vaste forêt dont certains arbres étaient pleins de fruits et d’autres secs. Yo’haï s’appuya contre un arbre sec et aperçut un Juif impressionnant qui portait une cruche pleine d’eau sur son épaule et qui arrosait certains arbres secs. En approchant de Yo’haï, l’homme s’arrêta, prit une petite fiole d’eau pure et arrosa son arbre en lui prodiguant de nombreuses bénédictions. Yo’haï s’aperçut alors que cette toute petite quantité d’eau était bénie, elle s’éleva et arrosa tout ce qui se trouvait près de son arbre qui se mit à produire immédiatement des grosses pommes juteuses, sucrées et entourées de feuilles fraîches. L’arbre continua de fleurir, de produire de nouvelles branches, de nouvelles racines et des fruits dont l’arôme parfumait toute la forêt.
Ces larmes, ont changé son destin :
Yo’haï se réveilla heureux et s’empressa de raconter son rêve à son épouse. Pour lui, l’interprétation était évidente. Les arbres représentaient les femmes : certaines avaient des enfants, d’autres étaient stériles. A Roch Hachana, Hachem décrète quelles seraient celles qui mettront au monde des enfants : son épouse vertueuse en faisait partie puisque son arbre avait bénéficié d’une bénédiction extraordinaire. Cependant, il ne comprenait pas pourquoi cet homme à l’aspect majestueux avait utilisé une petite fiole qui n’avait servi que pour son arbre et pour aucun autre ?
Ravie, mais étonnée, sa femme proposa : «Allons en parler à Rabbi Akiva !» Celui-ci compléta l’interprétation donnée par Yo’haï : «Sachez que Sarah était destinée à être stérile : elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant. Ce n’est que grâce à ses prières et ses larmes, qu’elle a mérité de changer son destin et d’enfanter. La fiole qui arrosait son arbre, avait recueilli ses larmes. Ce sont ses larmes qui ont arrosé l’arbre qui la représente et seulement celui-ci !»
Et Rabbi Akiva ajouta : «Sarah ! Cette année vous donnerez naissance à un fils qui illuminera le Peuple d’Israël tout au long des générations par sa sagesse et ses actions !»
Cette année-là, à Chavouôt, le jour où la Torah fut donnée au Peuple juif sur le Mont Sinaï, Sarah mit au monde un fils qui rayonnait d’un éclat particulier. Tous ceux qui le voyaient, reconnaissaient qu’il était certainement béni et qu’il diffuserait une grande lumière autour de lui. Ses parents remercièrent HaChem et appelèrent l’enfant ‘Chimon’, car HaChem avait entendu (‘Shama’) les prières de ses parents et les pleurs de sa mère.
L’enfant fut élevé dans la plus grande pureté et dans la plus grande sainteté. Dès l’âge de cinq ans, il fut confié à Rabban Gamliel qui dirigeait une Yéchiva à Jérusalem. Il était semblable à une source en perpétuelle ébullition : encore enfant, il posait des questions pertinentes à ses Maîtres, Rabbi Yéochoua ben ‘Hanina et Rabban Gamliel.
Il étudia dans la Yéchiva de Rabbi Yohanan Ben Zakaï et eut pour Maître, Rabbi Akiva qui le considérait comme son fils.
Lorsque les Romains ordonnèrent la fermeture de toutes les institutions religieuses et interdirent l’enseignement de la Torah, Rabbi Akiva ne céda pas et continua d’enseigner. Rabbi Chimon ne le quitta pas, jusqu’à son arrestation. Par la suite, Rabbi Akiva fut condamné et mourut en martyr, en sanctifiant le nom d’HaChem.
Qu’HaChem fasse que les mérites de Rabbi Chimon Bar Yo’haï et de Rabbi Elazar son fils, nous protègent à tous et qu’ils implorent HaChem de mettre fin à cette terrible pandémie, et qu’IL répande Son abondance sur le monde.
Allumez une bougie en l’honneur du Tsadik et prier, et par son mérite, HaChem acceptera votre demande, Amen.
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