La mise des tefilines

En ce qui concerne la mise des tefilines de la main en position assise, le Rav Guedalia Kenig avait dit à son fils – le Rav Elazar Kenig – tandis qu'il était adolescent...

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David Sears et David Zeitlin

Posté sur 06.04.21

 
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Pour l'élévation de l'âme de Leib ben Yits'haq Ya’aqov Sears, a”h – décédé le 30 chévat, Roch 'Hodech adar.
 
Pour l'élévation de l'âme de Yossef ben Chmouel Zeitlin, a"h – décédé le 18 mena'hem av.
 
Nous continuons notre série sur les minhagim et hanhagoth tovoth breslev. Nous vous invitons à lire attentivement les informations précédentes en accédant aux archives.  
 
Tefilines (suite)
 
Les lanières des tefilines de la main doivent être mises selon le minhag sefard (coutume des 'hassidim) : en enroulant les lanières autour du bras avec un mouvement dirigé de soi-même vers l'extérieur (cela semble être une coutume partagée par tous les 'hassidim, à l'exception des 'hassidim gour qui enroulent les lanières autour du bras avec un mouvement de l'extérieur vers soi-même, comme le font  un nombre important d'achkénazes).  
 
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Rav Ephraïm ben Rav Naftali discute de l'importance de réciter la prière “Lechem Yi'houd ” (“Pour l'unification du Nom”) avant de réciter la bénédiction sur les tefilines.  
 
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Rabbi Avraham Sternhartz et Rabbi Guedalia Kenig mettaient leurs tefilines du bras en position assise, ce qui correspond à l'opinion citée dans le Zohar; il s'agit également de celle du Ari zal. De nos jours, le Rav Elazar Kenig met ses tefilines de la même manière (voir Zohar III, 120b ; Cha'ar haKavannoth, Drouché haTefiline, Drouch 5 ; ibid. Drouché Qriath Chema', Drouch 6 ; Pri Etz 'Hayim, Cha'ar haTefiline, chap. 10, au début. La majorité des séfarades suivent cette coutume, tandis que pour les achkenazes, il existe une plus grande diversité (voir le Rama sur le Choul'han 'Aroukh, Ora'h 'Hayim 25:11 avec les différents commentaires).
 
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En ce qui concerne la mise des tefilines de la main en position assise, le Rav Guedalia Kenig avait dit à son fils – Rav Elazar Kenig – tandis qu'il était adolescent : “D'abord, commence à étudier le sens profond de cette coutume; lorsque tu l'auras comprise, tu pourras le faire.” (Dans la mesure où le Rav Guedelia Kenig avait permis à d'autres personnes de mettre leurs tefilines chel yad sans cette mise en garde, on peut penser que cela s'appliquait uniquement à son fils).
 
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Il faut couvrir la tefiline de la main avec son talith (châle de prières) lorsqu'on récite la bénédiction (Cha'ar haKavanoth, Drouché haTefilin, Drouch 5).
 
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Rabbi Avraham Sternhartz récitait deux bénédictions distinctes avant de mettre ses tefilines : une pour la tefiline chel yad (tefiline du bras) et une pour la tefiline chel roch (tefiline de la tête). Après avoir récité la seconde bénédiction et ajusté la tefiline chel roch – le Rav Guedalia récitait “Baroukh chem kavod…” Selon le Rav Elazar Kenig, cela était également la coutume de Rabbi Avraham Sternhartz. Ce sujet est l'objet d'un débat entre les autorités anciennes de la loi juive : le Rav 'Haï Gaon, le Rif, Rachi, Rambam et le Rachab soutiennent qu'il faut faire une seule bénédiction (après avoir posé les tefilines chel yad).
 
D'autre part, selon Rabbénou Tam, le Semag, le Roch et le Tour, il faut prononcer deux bénédictions : une pour chaque tefiline. Cela était aussi la coutume du Ba'al Chem Tov (Choul'han haTahor Tefilines 25:4 ; ibid.). Selon le Beth Yossef, il faut réciter une seule bénédiction, sauf si on a parlé après avoir prononcé la bénédiction et avant de poser la tefiline chel roch. Ceci est la coutume des séfarades et c'est également celle du Ari zal. La majorité des 'hassidim prononcent deux bénédictions (à l'exception des loubavitch, des 'hassidim boyan…)
 
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Rabbi Avraham Sternhartz n'avait pas l'habitude d'enrouler la lanière de la tefiline chel roch trois fois au-dessus du coude (cela est généralement fait dans le but de former la lette hébreu “chin”). Plutôt, il enroulait la lanière immédiatement au-dessous du coude. Il enroulait la lanière six fois (plus deux fois à moitié : une fois avant et une fois après les six fois). La lettre hébreu “chin” est formée sur la main.
 
Selon le Rav Elazar Kenig, dans la mesure où la famille d'Avraham Sternhartz était connue pour suivre d'une façon scrupuleuse ses minhaguim (ses habitudes), on peut penser que cela était également le minhag de Rabbi Nathan. Selon le Maguid de Trisker, le Ba'al Chem Tov formait un “chin” au-dessus du coude.  
 
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A suivre . . .

Reproduit avec l'aimable autorisation du “Breslov center”

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