Tefilines : avec ou sans miroir ?

Coutumes et pratiques breslev – passé et présent

 

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Pour l'élévation de l'âme de Leib ben Yits'haq Ya’aqov Sears, a”h – décédé le 30 chévat, Roch 'Hodech adar.

 

Pour l'élévation de l'âme de Yossef ben Chmouel Zeitlin, a"h – décédé le 18 mena'hem av.

 

Nous continuons notre série sur les minhagim et hanhagoth tovoth breslev. Nous vous invitons à lire attentivement les informations précédentes en accédant aux archives.  

 

Tefilines (suite)

 

Lorsque le Rav Guedalia Kenig enroulait la lanière de la tefiline chel yad (la tefiline posée sur la main) sur son bras, il commençait à compter mentalement jusqu'à sept avec les mots hébreux du verset : "Ve-atem hadeveyqim ba-Hachem Eloqékhem, 'hayim koulkhem ha-yom.“ (“Et vous qui êtes restés fidèles à Hachem – votre D-ieu – vous êtes tous vivants aujourd'hui!”) (Devarim 4:4).

 

Rabbi Guedalia Kenig disait également qu'on doit tourner son bras et compter mentalement les sept fois où la lanière est enroulée autour du bras. Il avait reçu cette coutume de Rabbi Avraham Sternhartz. (Entendu de Rabbi 'Hayim Man. Selon le Rav Elazar Kenig, compter avec ces mots le nombre de fois où la lanière a été enroulée autour du bras reflète ce que Rabbi Nathan a écrit dans le Liqouté Halakhoth, Tefilines 5:25)

 

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Le Rav Elazar Kenig regarde les deux lettres “chin” sur la tefiline chel roch (la tefiline de la tête) avant de la mettre (cette coutume est signalée dans le Zohar, 'Eqev 274a).

 

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Le Rav Guedaliah Kenig n'utilisait pas de miroir pour s'assurer que la tefiline chel roch était placée correctement sur sa tête ; il considérait l'usage d'un miroir comme une rigueur excessive. Plutôt, il vérifiait avec sa main et alignait la base de la tefiline pour qu'elle se trouve exactement entre les deux yeux. Le Rav Elazar Kenig n'utilise pas non plus de miroir. Rabbi 'Hayim de Tzanz, Divré 'Hayim, vol. II, Ora'h 'Hayim, no. 6, écrit qu'il n'y a pas de raison d'utiliser un miroir car la tête peut recevoir deux tefilines.

 

Même si l'on estime le plus souvent que cela fait référence à une position verticale des tefilines, le Rabbi 'Hayim de Tzanz semble comprendre que cela fait également référence à une position horizontale. (Je remercie le Rav David Shapiro pour cette remarque)  

 

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Selon le Rav Levi Yits'haq Bender, les 'hassidim breslev d'Ouman faisaient très attention à ne pas enlever leurs tefilines Rachi avant d'avoir fini de réciter la prière de 'Alenou. Cela correspond avec l'opinion du Ari zal  (Si-a'h sarfé qodech IV, 194 ; cf. Rabbi 'Hayim Vital, Cha'ar ha-Kavanoth, Tefilath Cha'harith).

 

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Selon le Rav Guedalia Kenig, Rav Avraham Sternhartz et Rav Avraham ben Na'hman discutèrent un jour du port des tefilines Rachi et de celles de Rabbénou Tam. Ils s'accordèrent pour dire qu'idéalement, il faudrait avoir terminé de réciter Cha'harith (la prière du matin) en ayant mis les deux paires de tefilines avant la fin du “zman qriath chema' ” (“l'heure limite pour lire – le matin – la prière du Chema' ”). Il semble que cela soit lié à la pratique kabbalistique de porter les deux paires en même temps. Cependant, il est permis de porter les tefilines Rabbénou Tam à n'importe quel moment du jour, avant le coucher du soleil.

 

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Lorsqu'il était âgé, Rabbi Nathan avait l'habitude de manger un morceau de gâteau et de boire quelque chose avant de mettre les tefilines Rabbénou Tam (Si-a'h sarfé qodech II, 566).

 

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Tandis qu'il portait les tefilines Rabbénou Tam, Rabbi Guedalia Kenig avait l'habitude de réciter les quatre parachiyoth (passages de la Tora) qui sont insérées dans les tefilines. Il les lisait dans l'ordre suivant: “Qadech li kol bekhor ” ; “Vi-hoya ki yeviyakha” ; “Chema' / Ve ahavta” ; “Vi-hoya im chamo'a”. Il récitait également la paracha des tsitsith car elle est incluse dans le Qriath Chema' (entendu du rav Elazar Kenig).

 

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Lorsque le rav Elazar Kenig range ses tefilines, il place le noeud de la tefiline chel roch (tefiline de la tête) contre la boîte de protection de la tefiline et pas en-dessous ; cela à cause de la sainteté du noeud (entendu du Rav David Zeitlin).   

   

Reproduit avec l'aimable autorisation du “Breslov center”

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