L’échec le plus réussi

Un concept de base du judaïsme – réside dans cette vérité que ce qui nous arriver de pire s'avère dans de nombreux cas être la meilleure chose

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Rav chalom Arouch

Posté sur 16.03.23

Un concept de base du judaïsme – réside dans cette vérité que ce qui nous arriver de pire s’avère dans de nombreux cas être la meilleure chose – racontons la célèbre histoire d’un milliardaire analphabète qui  ne savait pas écrire son nom, il signait des chèques avec son empreinte digitale. Un jour, sa secrétaire prit son courage et lui demanda comment se fait-il qu’un milliardaire comme lui ne sache pas écrire et comment il en était arrivé là. Il répondit : « Exactement ! Si j’avais su écrire, je ne serais pas milliardaire aujourd’hui. Tu ne me crois pas? Attends que je te raconte mon histoire…”

Il avait grandi dans un foyer brisé et n’avait jamais appris à lire ni à écrire. Il a peiné pour obtenir un emploi dans une usine comme commis. Un jour, le directeur de l’entreprise a décidé que tous ceux qui ne savaient ni lire ni écrire ne pourraient pas continuer à travailler dans l’usine, alors ils lui versèrent une indemnité et il est parti. HaChem l’aida et bien qu’il se soit retrouvé sans travail, il garda sa joie et son optimisme car il avait la conviction profonde que ce qui lui était arrivé était pour le mieux.

Avec les indemnités il décida d’ouvrir un kioske de tabac et le succès l’accompagna. Au fil du temps, il en ouvrit un autre puis un autre, jusqu’à ce qu’il devienne relativement riche et avec le temps, il devint  un industriel à grande échelle et un millionnaire… « Tu vois ? » a-t-il conclu . « Si j’avais su lire et écrire, j’aurais été toute ma vie un simple employé d’usine et aujourd’hui j’aurais du mal à joindre les deux bouts… ».

Le message que nous livre cette vraie histoire est: qu’on ne voit pas ce que D.ieu voit . Quand on a la émouna, on reste calme et confiant que tout vient de HaChem et que tout est pour le bien. On  se dit : « Je ne comprends rien ; Je ne sais rien; mais HaChem sait ce qu’il fait et il ne fait que de bonnes choses. Le mal n’est pas de ce monde.”

Cependant, la personne qui n’a pas la emouna décide que ce qui lui arrive est mal il devient nerveuse, en colère et s’inquiète : « Oh…. J’ai été renvoyé du travail. Et maintenant je fais quoi ?”. Non seulement cette personne ne croit pas à la Protection Divine, mais son manque d’emuna l’amène à commettre encore plus de transgressions : il se met en colère, dit du mal des autres, maudit, etc. Et qui sait jusqu’où il ira… et s’il ne finit pas par assassiner quelqu’un, D.ieu nous en préserve, comme on l’entend souvent aux infos, que l’un assassine l’autre pour des raisons d’honneur, d’argent ou de jalousie.

Au contraire, la personne qui a la Emouna, combien de préceptes accomplit-il en acceptant tout ce qui lui arrive avec Emouna ! En plus d’accomplir le précepte d’avoir la emouna, qui est en soi le seul but pour lequel il est venu au monde, et dont la valeur est incalculable. Il mérite de vaincre ses instincts naturels et de se sauver des transgressions graves. Et comme si cela ne suffisait pas, cela atténue également les jugements sévères qui pèsent sur le monde entier, et révèle la lumière d’HaChem révèle dans le monde.

Maïmonide dans son commentaire sur la Michna dit : “On doit bénir pour une mauvaise nouvelle comme pour une bonne.” Lorsqu’il dit “tout comme on bénit pour la bonne nouvelle”, il veut dire qu’on accepte le mal avec joie et de bon gré, sans colère et on fait la bénédiction “Béni le Juge de vérité”, tout comme on bénit “Beni Le Bienfaiteur “, les Sages disent: “Tout ce que fait le Compatissant, il le fait pour le bien”. C’est quelque chose que toute personne intelligente comprend, à tel point que les Écritures n’ont rien mentionné à ce sujet, car en fait les situations qui semblent mauvaises au début, s’avèrent bonnes par la suite et d’autres paraissent bonnes au début mais finissent mal. 

L’enseignement de Maïmonide se base sur la Gemara (Brachot 60a) et le Talmud de Jérusalem qui raconte l’histoire d’un certain Aba Yehuda il labourait son champ et au milieu du sillon sa vache tomba et s’est cassé le pied. Il se baissa pour la relever, et là-bas il a trouvé un trésor. Alors Aba Yehuda déclara : ” Pour mon bien, ma vache s’est cassé le pied.”

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1. Oula

2/03/2022

J’aime les message du rav Arush.j’ai même achète’ le jardin de la foi.

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