Atteindre la vérité absolue

Nous sommes obligés de suivre les conseils des Justes véritables et de se comporter selon la Tora dans tous les actes et toutes les conduites selon leurs idées...

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Rabbi Shimshon Barsky

Posté sur 06.04.21

Il n’est possible d’arriver à la vérité qu'en se rapprochant des Justes véritables et en suivant leurs conseils

Cela est vrai même lorsque se dressent des obstacles qui empêchent de le faire. Par exemple : lorsqu’il semble qu’en suivant les conseils des Justes (Tsadiqim) véritables – qui assurément viennent uniquement de la Tora – cela pourrait porter préjudice à la subsistance de celui qui les suit ou que cela va diminuer son prestige. L’homme n’a pas à s’en inquiéter car ceci n’est pas la vérité, ce n’est pour lui qu’une apparence.
 
En vérité, le fait de se comporter selon la Tora et selon les connaissances des Justes ne porte pas du tout préjudice, au contraire. En réfléchissant objectivement, on voit qu’en se comportant selon la Tora et selon les connaissances des Justes véritables, il en résulte un grand bienfait. Même si celui-ci peut s'avérer matériel, il est surtout spirituel. De fait, il ne reste à l’homme rien d’autre que le renforcement qu’il a retiré en réalisant la Tora d’après les connaissances des Justes véritables, comme il est dit dans le chapitre 6 des “Maximes des pères” : “Rien n’accompagne l’homme, ni l’argent, ni l’or, ni les pierres précieuses et les diamants, si ce n’est la Tora et les bonnes actions.”
 
Il faut savoir aussi que sans les connaissances des Justes véritables, il n’est pas possible de comprendre la moindre explication véritable, que ce soit dans la Tora écrite ou dans la Tora orale, comme on le voit et le comprend dans le Liqouté Moharan (vol. I 57:2) de Rabbi Na'hman de Breslev. C’est la raison pour laquelle on est obligé de suivre les conseils et les idées des Justes véritables et de se comporter selon la Tora dans tous les actes et toutes les conduites selon leurs idées, sans prendre en considération les obstacles. Lorsqu’on est proche des Justes véritables, mais que l’on ne suit pas leurs conseils et qu’on ne se comporte pas selon la Tora, cela ne s’appelle pas être proche ; c’est que nous apprend le Liqouté Halakhothde Rabbi Nathan de Breslev. En revanche, lorsque l’on suit leurs conseils, la vérité se grave sur l’homme et alors, il comprend et ressent les choses auxquelles il convient de croire et il s’éloigne des croyances mensongères.
 
 Il faut aussi s’éloigner des conseils des méchants ainsi que de ceux des adversaires et de ceux qui s’opposent à la vérité, c’est-à-dire des gens qui sont opposés aux Justes véritables et qui haïssent leurs idées et leurs conseils; les idées de ces gens, il est interdit de les accepter du fait que leurs idées et conseils contredisent la vérité.
 
En observant – comme il convient – le commandement des tsitsith (franges attachée aux coins des vêtements), on est préservé de la passion de l’adultère et du conseil des méchants. Également, on mérite la réparation du brith (la pureté sexuelle) et la possibilité de suivre les conseils des sages véritables.
 
La prière dite avec force mène à la foi véritable
 
La prière avec force, c’est prononcer les syllabes de la prière avec toute la force, l’attention et la concentration possibles sur les mots. De plus, il est mentionné dans le Choul'han 'Aroukh (Ora’h ‘Haïm, 101: 64 et 98:61) et le Liqouté Halakhoth que celui qui ne comprend pas la prière doit étudier le sens des mots. Tant que l’on ne saisit pas leur sens, on est obligé de faire attention au moins à ne pas sauter un seul mot de la prière.
 
Si l’on considère et qu’on fait attention à la prière, chaque jour comme il convient, on mérite d’être préservé des croyances mensongères et on arrive à la foi véritable. Cela est particulièrement le cas quand il nous semble qu’avec une prière dite comme il faut – avec attention et concentration sur les mots – ceci entraînera une perte pour nos revenus, à cause du temps consacré à la prière. Si malgré cela, on résiste à l’épreuve – en ne faisant pas attention à ces pensées fausses – et qu'on prie comme il convient, cela est une grande réussite.
 
En niant les miracles, on allonge l'exil
 
Il existe des personnes qui nient les miracles, qui disent que tout ce qui se fait dans le monde en général et tout ce qui arrive à chacun en particulier ne dépend que de la nature. Même lorsqu’elles voient réellement de leurs yeux des miracles, elles disent que tout est naturel. Ces personnes causent du tort à l'émouna (la foi), à la prière, à la sainteté de la Terre d’Israël. À cause d’elles, l’exil s’allonge, car la délivrance véritable ne peut arriver qu’avec une foi totale, comme on l’a vu dans le premier article.
 
Lorsque la foi diminue dans l’assemblée d’Israël, la Providence se cache et se dissimule
 
Cela signifie que D-ieu, si l’on peut dire, ne veille pas sur Ses enfants, comme il convient, pour les sauver des maux et des souffrances et pourvoir à leurs besoins, sans peine. En effet, lorsque nous sommes préservés des maux et des souffrances et que nous recevons tout ce qui est nécessaire au corps sans difficultés, cela émane uniquement de Sa Providence dans Sa miséricorde. Cela est le cas lorsque la foi des enfants d’Israël est comme il convient ; mais lorsque la foi diminue, la colère de D-ieu se réveille sur le monde et il en résulte que les Justes véritables ne veulent plus diriger. Alors, il n’y a plus dans le monde de dirigeant véritable.
 
En brisant la colère et en la transformant en miséricorde – c’est-à-dire qu’au moment où la colère s’éveille on se domine, on l’annule et on a pitié de celui sur qui la colère s’est éveillée – on adoucit la colère de D-ieu sur le monde. Cela signifie que D-ieu a pitié du monde et annule Sa colère ; alors, les Justes véritables acceptent de diriger, c’est-à-dire de montrer le chemin de la vérité et le droit chemin aux hommes qui désirent apprendre chez eux, chacun selon ce qu’il lui faut. Par l’intermédiaire des Justes véritables, il est possible d’arriver au but véritable, c’est-à-dire, qu’en se rapprochant de manière authentique des Justes de la génération – comme on l’a vu plus haut – on mérite de comprendre le but de la vie sur terre.
 
Il est interdit à celui que l’on appelle un juif kacher, d’accepter de diriger, à moins que sa foi ne soit totale et véritable
 
S’il croit à des choses auxquelles – selon la Tora – il est interdit de croire, bien qu’il croit aussi en D-ieu, il lui est interdit de diriger, à cause de ses croyances fausses. Nous apprenons de cela que celui qui a de fausses croyances, il lui est aussi interdit de se diriger lui-même. De fait, il lui est interdit de choisir et de se diriger selon ses idées et ses pensées car elles sont fausses et sans fondement. De même, lorsqu’il lui semble qu’il désire diriger parce qu’il a pitié du monde et qu’il veut lui faire du bien, si vraiment il pense à son honneur, à l’orgueil et à des choses de cet ordre, il lui est interdit d’accepter la moindre direction. Avec de tels dirigeants, on arrive à l’hérésie. Cependant, le Ciel ne laissera pas pendant longtemps la direction rester dans de telles mains.
 
Il faut être très attentif à la foi, s’examiner toujours pour voir si sa foi est totale
 
À cause d’une altération de la foi, il n’est pas possible d’accepter les reproches de ceux dont les réprimandes sont justes. De plus, la paix sera dégradée, c’est-à-dire qu’une querelle apparaîtra entre les gens, des personnes seront exilées, c’est-à-dire que des gens sont déplacés d’un endroit à un autre. À cause d’un manque de foi, il est aussi possible de tomber dans l’athéisme, l’idolâtrie, les croyances mensongères, car la foi authentique est essentiellement le sceau suprême de la sainteté et grâce à la foi authentique, la sainteté du juif est entièrement préservée.
 
On n'atteint la foi véritable qu’en se rapprochant des Justes de la génération et en suivant leurs conseils et leurs idées le plus possible et avec authenticité
 
En effet, la foi véritable, les Justes véritables la font entrer – essentiellement – chez les gens qui leur sont vraiment proches et qui suivent leurs conseils ; les Justes véritables sont l’essence de la sainteté de l’assemblée d’Israël.
 
La vérité et la foi correspondent aux visages lumineux
 
Les personnes qui possèdent une foi authentique et qui se conduisent avec vérité, comme il convient, méritent d’avoir des visages lumineux, la joie, la vie et la longévité. D'autre part, il y a des personnes qui sont atteintes par le mensonge, c’est-à-dire qu'elles mentent par le fait qu’elles pensent qu’avec le mensonge et la fausseté elles trouvent les moyens de subsistance, l’honneur et des choses de cet ordre. Ces personnes n’ont aucune vie véritable, car le mensonge correspond à la mort. Elles possèdent des visages sombres, c’est-à-dire des visages noirs et obscurs ; elles sont toujours pleines de tristesse et de soucis, comme si elles étaient des idolâtres. Que D-ieu nous aide à nous préserver du mensonge et à mériter la vérité.

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