Le diagnostic qui change subitement

Le diagnostic qui change subitement

Lors d’une visite de routine, une infirmière soupçonna un problème de santé chez notre fils, à peine âgé d’un an. Sous les recommandations de notre médecin, nous avions pris rendez-vous avec le chirurgien de l’hôpital qui nous dit : « Je dois voir le bébé avant l’opération pour poser mon propre diagnostic. » Nous prenions alors un autre rendez-vous afin de réaliser un autre examen, pourtant identique à celui déjà effectué. La veille du rendez-vous, je rencontrais un ami du Kollel, qui semblait vraiment bouleversé.      

Qu’est-ce qui ne va pas ? Demandais-je. Il me répondit : « Il me faut d’urgence un prêt de trente mille shekels pour le mois, et je ne sais pas comment obtenir une si grande somme ». Son désarroi me toucha profondément. Depuis sa jeunesse il étudiait la Torah. Je pensai alors à lui prêter cette somme mais devais prendre le temps d’y réfléchir. Au dîner, j’en parlai à ma femme. Elle se montra alors réticence, c’était tout de même une grosse somme. Le repas terminé, je décidai de retourner au Kollel. Là-bas, je remarquai un feuillet de Chabat posé sur une étagère. On y racontait l’histoire suivante : un homme et son fils tenaient dans leurs mains cinq pains lorsqu’un pauvre homme s’approcha d’eux et leur demanda de quoi manger. Le père lui donna immédiatement deux pains puis demanda à son fils : « Combien de pains restent- ils ? » Le fils répondit : « Si on lui en a donné deux, il en reste trois ! ». « Non » dit le père « Nous mangerons bientôt les trois et il ne restera plus rien, mais les deux pains donnés au pauvre eux, resteront à jamais ! » Interpellé par cette histoire, je décidai de la raconter à ma femme puis lui dis : « L’homme de cette histoire a gagné deux diamants dans le monde futur. Nous pouvons gagner de tels diamants ! Trente mille diamants ! Un prêt de trente mille shekels, nous donnera un mérite de trente mille mitsvot ! » Ma femme n’hésita plus un instant. « Faisons-lui ce prêt » dit-elle. Ce que je fis aussitôt !

Ce grand privilège me réjouit beaucoup, et je priai D.ieu: « Que cette mitsva soit pour mon fils une protection, et qu’il n’ait pas à subir d’opération ! » Je savais pertinemment que les chances pour que le problème disparaisse, étaient nulles. Mais je suppliai D.ieu de tout mon cœur de réaliser un miracle. Puis ma femme alla au rendez-vous chez le médecin avec notre fils. Soudain, elle m’appela et me dit avec excitation : « Le médecin dit que tout va bien! Le problème s’est résolu par lui-même ! Il n’a besoin de rien ! » Sous le choc, des larmes d’émotions roulèrent sur mes joues. Le médecin avait-t-il entendu ma prière et réglé le problème ? Un vrai miracle s’était produit ! Dans ce moment si émouvant, une Michna me vint à l’esprit, celle qu’on dit le matin : « L’homme jouit de la mitsva dans ce monde et le dividende est pour le monde futur. »  Trente mille diamants spirituels, brillants d’une lumière précieuse, nous attendaient dans le monde futur, et nous avions déjà reçu un bonus dans ce monde, c’était un véritable miracle !