Chaque petit pas !

Chacun peut observer de lui même et voir comment les jours lui passent sous le nez. Comment a-t-il fait une erreur ici et chuter par là. Mais il n’arrête pas d’espérer. Il sait que chaque petit pas l’amène au but.  

J’ai rencontré quelqu’un qui voulait être Tsadik. Vous savez comment sont les choses, les années défilent et il sent qu’il n’a pas encore fait de pas dans le bon sens. Il lui a semblé qu’il avait perdu son temps…

Rabbi Nah’man de breslev nous apprend qu’il existe des choses secrètes dans notre vie. Que rien n’est perdu, rien n’est fait en vain.

Tous ce qu’on a vécu dans la vie- « voici les paroles que D-ieu a transmis a Moché…»…
Moché Rabenou nous a rappelé tous les endroits ou nous sommes passés et avons énervé D-ieu. On aurait pu entrer en Erets israel en 3 jours, mais comment dit-on ? On a raté le train. C’est la cause de notre errance de 40 ans dans le désert. Quelle perte de temps, Hein ? Mais Moché Rabenou nous a appris que les 42 «voyages» était exactement comme D-ieu l’avait voulu «Comme l’Eternel leur a ordonné» [Bamidbar] . Chaque arrêt était sous l’ordonnance divine. ‘’Ici vous avez réparé telle chose, ici telle chose etc.’’ Moché Rabenou nous a fait des remontrances de la bonne façon, ce qui nous a rendu la vie, et nous a rempli d’espoir et d’éveil. « Après avoir faire cela, vous avez regretté, vous avez fait  Techouva, vous avez inversé la descente en montée. De plus, vous avez réparé énormément de choses !»…C’est la dimension profonde, secrète et extraordinaire de la Tora. Il est surprenant de dévoiler comment chaque chose dans le monde et dans notre vie est Tora.

Rabbi Nah’man nous a dit qu’il n’y a aucun désespoir au monde, Pourquoi ? Car il y a de la Tora dans chaque endroit.

Il existe même Erets Israel. Lorsque nous sommes arrivés à notre destination, les choses se sont passées de façon rapide et sans aucun problème. Nous avons un emploi du temps organisé et clair – Un temps pour la tefila, un pour l’étude, un pour le Tikoun Hatsot, un pour la Hitbodedout, la maison et le travail…c’est comme cela que vivent la plupart des gens, avec un emploi du temps organisé – Un temps pour dormir, pour se lever, pour manger, pour travailler et se débrouiller avec les gens et avec nous…Moché Rabenou nous a appris que l’errance est aussi une part de la Avodathashem.

Chacun peut observer de lui même et voir comment les jours lui passent sous le nez. Comment a-t-il fait une erreur ici et chuter par là, et lui il rêve, sans s’arrêter, au moment ou il sera assis dans le Beit hamidrach toute la journée sans bouger. Il veut que les choses soient comme avant la faut de Adam. Car s’il n’y avait pas eu la faute d’ Adam Arichon dans l’arbre du savoir, D-ieu dirigerais le monde uniquement par sa miséricorde et sa bonté, et tout le monde serait en train d’étudier 24 heures sur 24. Mais Adam a fauté et toute la création avec lui, et l’eternel veut qu’on répare cela.

Pourtant, même avec cette connaissance, la personne regarde le jour qui a défilé et pense en lui même : «Qu’est ce que je répare en fait ? Je rends la situation plus mauvaise !» Il ne comprend pas que dans tout ce qu’il fait il y a de la Tora, de la divinité. Dans chaque miette de pain qu’il mange se trouvent des étincelles liées à son âme, qu’il répare et qu’il élève. Avec chaque bénédiction qu’il récite, à chaque instant ou il est joyeux, il répare vraiment tout. Si il se plaint et pleurniche sur la situation ou il se trouve alors il a échoué et il ne répare rien. Ce sont les secrets de la Tora. Savoir qu’à chaque endroit où on se trouve, D-ieu est avec nous ! Lorsque la personne accepte la situation dans laquelle il se trouve avec joie, et qu’il sort faire sa mission avec joie, avec la connaissance que D-ieu est avec lui –alors il arrive au Beit hamidrach et sait devant qui il se trouve vraiment.

Il peut prier avec tout son cœur. Chaque fois qu’il fait face à un défi, il sait que c’est une part de son Tikoun[réparation], une partie de ce qu’il doit passer dans la vie. Devant une telle personne le yetser hara n’a aucune arme pour se battre il sait qu’une telle personne fait ce qu’il doit faire –il se répare et répare le monde entier. Si il tombe, immédiatement il se lève et recommence à nouveau. Il ne regarde pas en arrière. Il ne reste pas en dehors et se dit : «Bon, vraisemblablement ce n’est pas pour moi » NON ! Il se rend devant la porte et continue en avant. C’est la vigueur du Am Israel – on utilise notre ténacité pour ne pas s’incliner. Mais si l’homme s’incline c’est uniquement  parce qu’il pense que le désespoir est un bon endroit à vivre, comme si il se porterait mieux la bas !
Rabbi Nah’man te dit « Il n’existe pas de désespoir ». Bon. Mais comment réconcilie-t-on une personne qui a vécu ce qu’il a vécu au long de sa vie ? Nous devons lui montrer que la Tora se trouve dans chaque endroit dans chaque chose. Qu’il répare des choses même si il n’en a pas l’impression. Même dans les échecs, les descentes les plus grandes –si la personne a le désir ou la volonté de faire Techouva –il relève les étincelles de l’endroit ou elles sont tombées. Car à la fin, il verra que tout valait le coup. C’est la lumière du saint Baal Chem tov . Tout est plein de sainteté, chaque lettre de l’Aleph-Beith est pleine de Kedoucha, et elles construisent tout dans le monde. Nous relevons le bon, et les anges prennent les étincelles que nous avons élevés et en font des choses extraordinaires dans le ciel. C’est la dimension profonde de la Tora.

C’est la foi dans les sages ! Avoir la Emouna, la foi, croire de toute notre volonté dans ce que les Tsadikims nous apprennent. De cette façon la personne comprend que ce monde ci a un sens, que sa vie a un sens. A chaque pas, même le plus petit, chaque juif exprime et manifeste que D-ieu est le Créateur du monde et de tous les cieux. Rabbi Nah’man nous dit que si on méritait de voir la dimension profonde du monde,  alors on verrait comment des milliers de mondes spirituels sont liés dans chaque pas que fait un juif même le plus simple…