L’obscurité, c’est un enfant sans amour…

Ça se passe autour d’un café, entre deux amis qui découvrent quelques belles idées sur la vie.

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M. Roy Aviram

Posté sur 05.04.21

 Ça se passe autour d’un café, entre deux amis qui découvrent quelques belles idées sur la vie.

Deux amis autour d’un café, c’est une bonne recette pour obtenir les plus belles idées dans la vie. Ce jour-là, Daniel, un véritable ami, un homme rempli de bonté et d’amour pour les autres, me téléphona et proposa qu’on se rencontre pour vider un peu son sac.

« Cela arrive chaque fois que quelque chose te bloque soudainement le passage, » expliquai-je à Daniel après nous être assis. « Quand une autre porte en acier avec des barres de fer se dresse devant toi… » Daniel avait l’air attentif, mais cette lourde porte le mit un peu mal à l’aise. « Et toi ? Tu ne dois pas abandonner, tu ne dois pas te rendre. D’accord, il ne s’agit pas non plus de repousser le temps, mais toujours croire que tout est pour le bien. Car de l’obscurité, vient la lumière, et de la douleur, on grandit. »

Encore cette obscurité… Je pouvais entendre la pensée qui lui passa par la tête quand je prononçai ce mot.

Une des choses auxquelles Daniel est confronté ces derniers temps est sa rencontre avec l’obscurité. Cela peut sembler étrange, mais l’obscurité est un des défis de la vie. Et qu’on le veuille ou non, on doit l’affronter. Elle s’est immiscée dans notre agenda sans prendre rendez-vous, à l’improviste, en déclarant simplement : « Me voilà ! » Maintenant, à nous de nous débrouiller.

Daniel était concentré, comme dans une bulle qui flottait quelque part dans le jardin.

« Daniel, » je m’adressai à lui, et il revint à moi comme si soudain, cette bulle venait d’éclater. « Hier j’ai entendu une bonne chanson du chanteur Gidi Dabouche, elle s’appelle L’obscurité c’est la lumière. Ecoute, grâce aux paroles j’ai découvert une façon géniale de voir l’obscurité dans laquelle tu te trouves en ce moment, et je crois que ça peut aider beaucoup de gens qui ressentent la même chose que toi. »

Daniel se redressa, prêt à entendre de nouvelles idées pouvant l’aider à surfer sur la vague et à progresser. « Qu’est-ce qu’elle me veut, cette satanée obscurité ? » m’interroge-t-il, chaque fois qu’il lui fait face, chaque fois qu’il a l’impression d’être un punching-ball de la vie. En fait, il ne s’agit pas d’une rencontre avec l’obscurité, mais avec quelque chose de beaucoup plus fort et puissant, c’est une rencontre spéciale avec le Créateur. Car dans le brouillard et les ténèbres justement, « c’est là que se trouve D.ieu » dit Rabbi Nah’man de Breslev.

« L’obscurité, c’est une lumière sur laquelle on n’a pas prié, c’est une lumière qu’on n’a pas assez cajolé, c’est un enfant sans câlin, sans amour… » Tu comprends ? Cette obscurité que tu ressens, c’est en fait une grande lumière, c’est un enfant qui n’a pas reçu d’amour et de câlins de ta part. Cette obscurité, c’est un cadeau qu’Hachem te donne, à toi, à moi, à tout le monde. C’est une force immense que nous sommes censés découvrir dans notre vie désordonnée, une qualité, un trait de caractère ou un outil qui sont censés nous faire progresser sur l’échelle de notre spiritualité.

« Qu’est-ce que tu en dis, Daniel ? Tu l’embrasses, cette obscurité ? Tu ôtes l’emballage noir, pour découvrir la lumière qu’Hachem t’envoies en cadeau ? Tu vas lui donner un peu d’amour, ou tu penses t’asseoir, croiser les bras et ne rien faire jusqu'à ce que la tristesse et la déprime te la prennent ? »

A en voir son visage, Daniel n’a pas l’intention de se faire prendre les cadeaux qu’il reçoit du Créateur, ni par la tristesse, ni par le mauvais sang, même quand il s’agit de cette obscurité qui dissimule en elle une grande lumière. Pourquoi ? Parce qu’après avoir entendu la chanson (et avoir lu les paroles), j’ai pu déceler un sourire discret au coin de sa bouche, un sourire que je n’avais pas vu depuis longtemps.

« Si nous laissons le Créateur nous guider sur notre chemin, nous nous trouverons très vite sur une nouvelle voie, face à de nouvelles opportunités. Soudain on découvrira que l’impossible est possible, que l’obscurité est la lumière, et qu’aucune limite ne se dresse devant nous. Et la plus grande merveille ? C’est que notre vie deviendra soudain meilleure et plus facile, des portes dont on ne soupçonnait pas l’existence s’ouvriront devant nous. Et la lumière apparaitra, un autre monde se révèlera… » Et ainsi continuent les douces paroles de Rabbi Nah’man.

Je dédie à tous ceux qui ont reçu un tel cadeau cette belle chanson de Gidi Dabouche, L’obscurité c’est la lumière.

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