On surfe et on nettoie

Alors voilà : cet article est né de vos réactions sur notre site. Nous avons reçu beaucoup de mails très intéressants, pleins de bonnes idées et de conseils pratiques sur comment se détendre !

6 Temps de lecture

la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 21.03.23

Cet article est né de vos réactions sur notre site. Nous avons reçu beaucoup de mails très intéressants, pleins de bonnes idées et de conseils pratiques sur comment se détendre !

On a tout intérêt à prendre les choses avec calme et à profiter de Pessa’h, la fête de notre délivrance, sous tous ses aspects.

Voici une compilation des réactions de nos lecteurs  :

Judith Broda, d’Ashdod, nous a envoyé un guide du travail à faire, aussi bien dans la maison que sur soi-même, à l’approche de Pessa’h. On vous conseille vivement de l’intérioriser et de le mettre en pratique !

« Déjà avant Pourim, on entend les questions habituelles : « Tu as commencé Pessa’h ? Qu’est-ce que tu as déjà fini ? » Ne les laissez pas vous intimider ou vous stresser ! Prenez la ferme décision que Pessa’h arrivera avec l’aide de D.ieu, et que vous terminerez ce qu’il y a à faire, avec tout le peuple d’Israël, et que personne ne vous dictera votre programme. Vous avancerez à votre rythme, selon votre agenda, vos capacités et avec l’aide de D.ieu, vous terminerez à temps.

La préparation au soir de Pessa’h doit aller de pair avec un grand travail sur soi. A chaque tâche physique doit s’ajouter un travail du cœur.

Un sentiment de sécurité
La tâche est grande, la pression aussi, le fardeau est lourd à porter, mais de mon expérience longue de nombreuses années, je peux vous dire que D.ieu nous aide, vraiment ! Inutile de s’inquiéter. Quand on fait le compte de ce qu’on n’a pas fini, on prend peur, on est confus et peut-être même découragé, donc au lieu de compter ce qui nous reste à faire, il vaut mieux se concentrer et compter ce qu’on a déjà fait. Cela nous donne satisfaction et nous apporte l’énergie nécessaire pour continuer. Un bon conseil : mettez de la musique joyeuse et entrainante, ça stimule et ça crée une bonne ambiance.

La prière
Il faut inclure la prière et le remerciement dans le programme du nettoyage de Pessa’h. La prière convient partout et à tout moment.

Les enfants
Attention ! Il ne sont pas le sacrifice de Pessa’h ! A toutes les mamans : ne les laissez pas se souvenir du soir de Pessa’h  d’un cauchemar terrifiant. Quand le petit part avec son gâteau à la main dans sa chambre déjà cachère pour Pessa’h, prenez-le comme un test dont le but est de voir comment vous allez réagir, comment vous allez prendre les choses. Surpassez-vous et penser calmement comment réagir, vous trouverez probablement un meilleur moyen que de crier sur le petit qui ne comprend même pas ce qu’on lui veut…

Souvenons-nous que Celui qui nous a ordonné d’éliminer le ‘hamets ne veut pas qu’on se mette en colère.

Le principal et le secondaire
Faites l’effort de bien réfléchir pour définir ce qui est principal et secondaire. D’accord, on veut faire un nettoyage à fond, dans tous les recoins de la maison, et que ça brille ! Mais parfois, on est limité dans le temps et dans l’énergie qu’on peut investir, et on ne nous aide pratiquement pas. Déterminez dès le début les endroits qu’il vous faut absolument nettoyer avant la fête, et ceux qu’on pourra nettoyer après Pessa’h. Tout en travaillant, essayez de vous rendre la tâche plus facile ; pensez à des choses réjouissantes, comme par exemple « D.ieu nous a séparés des égarés » et merci mon D.ieu, je fais partie du camp qui travaille dur pour le soir de Pessa’h ! Pensez au mérite qui vous attend pour tout ce nettoyage ! « En fonction de la souffrance vient la récompense ». Pensez à celles qui auraient tant voulu participer au travail d’avant la fête, mais qui n’en ont pas eu la possibilité, parmi elles des personnes malades, alitées… Vous vous êtes heureuse et en bonne santé, grâce à D.ieu ! Ne gaspillez pas vos forces pour rien, conservez-les pour la cuisine, qui demande beaucoup de travail et de crainte de D.ieu, de volonté et de précision.

La gratitude
En rangeant tous vos achats pour la fête dans la maison, n’oubliez-pas de remercier à chaque étape du chemin. Souvenez-vous que ce sont des miracles supplémentaires qui viennent s’ajouter à ceux du reste de l’année. Ce sont « les miracles du soir de Pessa’h ».

Lorsque la maison se remplit de tant de bonnes choses de toutes sortes, c’est tout simplement un miracle ! Sans qu’on puisse comprendre comment ça se passe ! Ressentez les choses, touchez-les, réjouissez-vous et remercier le bon D.ieu ! Pessah’ cachère vésaméah ! Judith.”


Orit, de Jérusalem :
“Chaque année, cela m’arrive à la même époque. Encore une fois, je me souviens trop tard, et je n’arrive pas à retenir la leçon…

Quand Pessa’h arrive, on rentre dans un stress du nettoyage. On chamboule tout ce qui bouge, même ce qu’on n’a pas touché pendant des années. On nettoie, on vérifie, on retourne, on déplace, l’essentiel c’est que ça brille, et qu’il ne reste plus une miette de ‘hamets, D.ieu préserve. Et chaque année, sans exception, après de longues semaines de nettoyage, je m’effondre la veille du seder et je me dis : j’ai nettoyé le ‘hamets dans toute la maison, merci mon D.ieu. La maison est cachère pour Pessa’h, à la bonne heure ! Mais qu’en est-il du ‘hamets en moi ? Qu’en est-il de toutes les confusions, les doutes, les pensées inutiles, les mauvaises habitudes, qui font fermenter mon cœur ? Comment passer la fête avec eux ? Alors que le ‘hamets est interdit ?!

Et alors, je comprends que l’essentiel de notre travail avant Pessa’h n’est pas forcément le nettoyage physique – frotter les planchers, faire briller les murs et nettoyer les armoires et les fenêtres. Le nettoyage le plus important, c’est d’éliminer le ‘hamets qu’on a dans le cœur. Qu’on ait nous aussi le mérite d’être cachères pour Pessa’h. Alors cette année, je me promets à moi-même – avec l’aide de D.ieu- de m’en souvenir un peu plus tôt. Cette année, avec l’aide de D.ieu, je m’y mets dès maintenant : à mon nettoyage intérieur, pour que moi aussi, je sois cachère pour Pessa’h. Puissions-nous tous mériter d’agir ainsi !


Haïm, du centre d’Israël
Et oui, on y arrive toujours !

La vérité, c’est un grand plaisir de nettoyer et de préparer la maison pour Pessa’h. Nous le faisons tous ensemble, avec les enfants, et c’est une expérience géniale. Il faut savoir se concentrer sur l’essentiel et pas sur le secondaire, qui à mes yeux, est synonyme de cris et de délires dus à un nettoyage mal défini et mal compris. Quand on fait les choses ensemble, tout est différent. Il y a quelque chose dans cette période du nettoyage, qui, si est pris dans les bonnes proportions, peut nous apporter énormément. Puissions-nous tous mériter de passer des fêtes joyeuses et cachères ! Et bien entendu, que le nettoyage soit agréable et amusant, et que l’on se concentre sur ce qu’on peut réellement en tirer.


Hila, d’Ashqelon :

« Yitzhak, prends ce sac, il est plein de bonbons de Pourim, juste fais-moi plaisir, sors de la maison. » « Les enfants ! Tout le monde sur le canapé et on lève les pieds ! Et vous n’avez pas intérêt à les descendre et à me déranger ! »« Arrête un peu de me casser les pieds ! Tu ne vois pas que je suis en plein nettoyage de Pessa’h ? Pas d’histoire maintenant ! Au lit !» Ce genre de phrases et beaucoup d’autres, on les entend dans beaucoup de maisons en cette période chargée d’avant Pessa’h. Mais en fait, pourquoi on nettoie ? Bien sûr, pour arriver à la fête en étant propres et cachères de tout ‘hamets, pour pouvoir manger le sacrifice de Pessa’h dans la sainteté. Mais vous êtes-vous déjà dit que les enfants deviennent eux-mêmes notre sacrifice de Pessa’h ? On veut pouvoir en faire le plus possible à chaque instant, frotter et vernir. Et les enfants, au lieu de recevoir un peu d’attention ou ne serait-ce qu’une petite caresse, reçoivent de vifs reproches comme : « pousse-toi, tu me déranges » ou dans le meilleur des cas, un sachet rempli de bonbons (un peu plus d’argent pour le dentiste…). Nous ferions bien d’y faire attention. Et en passant, je vais vous révéler un secret : dans Son commandement de cachériser pour Pessa’h, HaChem n’a pas inclut le frottement des fenêtres et la chasse à la poussière, mais simplement, sortir le ‘hamets ! Le reste, pour le nettoyage d’été ! On  n’est pas obligé de tout terminer au printemps ! Et je vous garantis que de cette façon vous arriverez à la fête plus calme et détendue, et les membres de votre famille adoreront cette fête. Bonne chance !

Orli, de Haïfa : Lorsque Pessa’h approche, je suis vraiment en stress. Et à chaque fois je me dis : pourquoi ? Ce n’est pas la première fois, et si D.ieu veut, pas la dernière non plus ! Alors pourquoi stresser ? Cela fait des années qu’on nettoie, qu’on frotte, qu’on lave… En quoi c’est différent cette année ? Alors cette fois, l’essentiel du travail a été, avant tout, d’insuffler du calme et de la détente dans la maison. Ce nettoyage, il faut le faire dans le calme, l’esprit tranquille, avec beaucoup de joie et de sourires. Que Pessa’h nous soit joyeux et cachère, plein de joie et de détente.

Hanna, sud d’Israël :
On n’exagère pas un peu avec les produits ménagers et tout ce qu’on trouve dans les magasins avant Pessa’h ? Comme si c’était l’essentiel de cette fête tellement pleine de sens dans nos vies en tant que peuple ! Cette nuit-là, nous sommes sortis de notre esclavage vers la liberté, nous sommes devenus un peuple ! Il faut vraiment mettre l’accent sur l’essentiel. Nous avons donc décidé, mon mari et moi, d’étudier ensemble, avec les enfants, la sortie d’Egypte de façon plus approfondie : son sens, et tout ce que cela signifie pour chacun d’entre nous. Pessah’ cachère et joyeux dans chaque maison d’Israël !


Sivan, de Maale Adoumim :
Maintenant, après la grande lumière de Pourim, après la grande joie du mois d’Adar, je vois à quel point je suis pleine des outils nécessaires pour me précipiter vers ma libération personnelle, avec tellement de foi ! Je sais que je n’ai pas à m’inquiéter, HaChem organise tout dans Son monde et moi aussi, Il me guide sur la voie qui me convient. Ce n’est que comme ça, avec une grande foi, que l’on peut être vraiment libre. Puissions-nous en avoir le mérite !
***
Inspirons-nous de tous ces commentaires pour passer de bonnes fêtes de Pessa’h, cachères, joyeuses, sans stress et avec beaucoup de joie et de sourires !

Traduit de l’hébreu par Carine Illouz

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