Vivre sa vie

L'une des raisons pour lesquelles les gens se lancent dans un programme de coaching, comme le dit Agar Devage –coacher diplômée-, c’est leur volonté de trouver quelle manière vivre leur vie.

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Agar Devage

Posté sur 05.04.21

L'une des raisons pour lesquelles les gens se lancent dans un programme de coaching, comme le dit Agar Devage –coacher diplômée-, c’est leur volonté de trouver de quelle manière vivre leur vie. Comment est-ce qu'on fait ça ? Voici la réponse…

« La vie n'est pas ce qu'on m'a promis, » m'a dit un jour une de mes clientes. Une phrase douloureuse, prononcée du fond du cœur.
– Qui vous a promis ? Demandai-je, curieuse.
Silence. Correction : « Je ne vis pas ma vie, » dit-elle.
– Comment cela ?
– Je ne vis pas ma vie. Je ne me réalise pas, je ne fais rien pour moi-même.
– Qu'est-ce que vivre, pour vous ? Demandai-je.
– La vie ? C'est vivre bien, quand on a tout, c'est vivre dans le bonheur et l'abondance au quotidien… Et moi, je suis triste, je ne vois aucune lumière nulle part dans tout ce qui m'entoure… Dit-elle. On ne pouvait pas ne pas remarquer le poids qui écrasait son cœur et son âme.

Les gens viennent se faire coacher pour chercher et trouver la façon de vivre leur vie. C'est leur besoin essentiel, et c'est aussi un des points qui ressort dans presque tout premier entretien avec les gens qui viennent me consulter.

Beaucoup de femmes viennent se faire coacher. Et je dois souligner qu'il n'y a aucune différence entre une femme au foyer,fatiguée et débordée, et une brillante femme d'affaires. Les symptômes sont les mêmes chez toutes  les femmes, puisque toutes ressentent un manque de réalisation, un manque d'appréciation et une tristesse qui les submerge.

Et effectivement, ce sont des paramètres qui bloquent la personne, qui l'empêchent de progresser dans son parcours, donnant lieu à un grand vide, un décalage immense entre ce que la personne veut et ce qui est.

Le processus de coaching se concentre justement sur la réduction de ce décalage. Comment peut-on, concrètement, surmonter ces sentiments complexes ? Rabbi Nah'man de Breslev, le pionnier des coachs, nous donne le conseil le plus important dans la vie :

« L'homme doit rechercher et trouver en lui-même un peu de bon, pour se revivifier et atteindre la joie » (Likoutey Moara'n).

Toute la vie de l'homme, ses sentiments et ses actes, tournent autour d'un besoin fondamental : trouver le bon en lui-même.
Lorsque l'homme n'arrive pas à voir le bon en lui, il vit dans une sensation d'auto-culpabilité : « Il n'y a rien de bon en moi, je ne suis pas quelqu'un de bien. » Et vous trouverez beaucoup de non et de pas dans son vocabulaire, pendant ces périodes difficiles.

Un manque de vigueur dénonce un manque de responsabilité. On peut même qualifier ça de lutte : c'est la guerre du mauvais penchant de notre génération.

Chaque personne nait bonne et avec des caractéristiques qui ne sont propres qu'à elle, des cadeaux de D.ieu, garantis à vie. Mais lorsque la personne renie et n'apprécie pas le bon qu'elle a en elle, enraciné au plus profond de son âme, elle devient triste, paresseuse, colérique etc.

Nous avons la responsabilité basique de découvrir et de trouver ce bon qui est présent en nous ! C'est notre rôle ici, c'est la mission pour laquelle on nous a envoyés dans ce monde.

Lorsqu'on reconnaitra le bon qu'on a en soi, on deviendra disponible pour en jouir et pour cueillir les fruits du bonheur et de la joie. C'est là la vie authentique de l'homme ! Pas la richesse, pas le bon poste ou tout ce qu'on peut toucher et palper. Une fois qu'on arrêtera d'être dépendant de facteurs extérieurs, de paramètres comme l'argent ou l'honneur, on arrêtera aussi d'être triste, amer et insatisfait.

Voici un exercice que je vous recommande de faire à la maison :

1. Quelles bonnes choses ai-je en moi ?
Faites une liste. Et détaillez de quelles manières ce bon en vous se manifeste dans la vie de tous les jours.

2. Faites une liste d'exemples de différentes situations durant lesquelles vous avez senti que vous étiez quelqu'un de bien, qui réussit.

3. Faites une liste de différentes situations où vous vous êtes fait du bien à vous-même.

4. Faites une liste de différentes situations où vous avez fait du bien aux autres.

Observez vos listes, et ne vous arrêtez pas de sourire ! Et n'oubliez pas ! Vous avez le droit d'être heureux ! Et c'est notre responsabilité individuelle que de faire en sorte de l'être.

Bonne chance !
 
 

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