Un plus un

Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Agar Devage se demande bien comment se fait-il qu’on n’ait pas encore inventé une nouvelle technologie pour trouver sa moitié…

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Agar Devage

Posté sur 10.06.21

Les smartphones, les écrans tactiles, l’éclairage centralisé, les détecteurs de mouvements et même les robots aspirateurs… La liste est encore longue. Rien à dire, nous vivons à l’ère de l’abondance, l’abondance de l’intelligence et de la technologie.

Tout semble plus facile, on s’y est habitués. D’un autre côté, on ressent un manque. La plupart du temps, on veut être connecté, mais d’un autre côté, on est complètement déconnecté de soi-même. Que se passe-t-il ? Comment l’abondance se transforme-t-elle en… crime ?

Facebook, WhatsApp, tous les réseaux sociaux sur lesquels nous passons notre temps dans l’attente et l’illusion que nous avons des amis, que nous sommes aimés des autres, que nous existons simplement (si tu n’y es pas, tu n’existes pas… Cela vous dit quelque chose ?) Mais en fin de compte, on recherche l’amour.

A une époque de telle profusion, comment bien s’y prendre ?

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Quand je pense à cette phrase, je me dis tout le temps, dommage qu’on n’ait pas encore inventé un appareil pour trouver sa moitié… Après tout, c’est vraiment quelque chose qui demande une réelle sagesse.

Mais bien que nous ne disposions pas d’un tel appareil, nous avons de qui apprendre.

Le pionnier des coaches, Rabbi Nah’man de Breslev, nous enseigne que « L’essentiel du judaïsme, c’est la simplicité et l’innocence, pas besoin de complications ! » Les choses les plus simples et les meilleures dans la vie se font innocemment.

« Un plus un égal deux, mais deux moins un, c’est se retrouver seul… »

Avant, il n’y a pas si longtemps, on offrait de se fréquenter avec des fleurs et un petit mot, après des heures de préparation.

On se donnait la peine d’y mettre de la réflexion, pas juste quelques clics sur le clavier.

On faisait les choses bien, pas d’une façon qui nous embourbe dans des spéculations et des déceptions.

Tout était empreint d’amour, pas d’un J’aime ou du son d’un SMS.

Changer de statut marital était synonyme de fête en famille, pas d’une fête virtuelle.

A notre époque, trouver sa moitié de la meilleure façon qui soit nécessite un changement révolutionnaire de notre façon de penser !

« L’essentiel de la connexion entre l’homme et la femme se fait au niveau de la raison », dit le Rav Chalom Arouch.

La véritable essence du mariage est d’être connectés spirituellement. Mais avant tout, on doit se connecter à soi-même, bien avant de se connecter à l’autre.

La vie de couple, c’est le don. Ce qui implique tout d’abord de savoir ce que je suis prêt/e à accepter et à donner à l’autre.

Connaître et reconnaître mes capacités, mes points forts, mes faiblesses et savoir comment je leur fais face, fait partie intégrante du processus. Un processus qui me mènera à mieux me connaître afin de trouver le/la partenaire qui me complètera et que je pourrai, moi aussi, compléter.

« Donner inspire l’amour et en même temps, la volonté de donner encore. En fait, donner inspire l’amour, à la foi chez celui qui donne et chez celui qui reçoit. »

Donc, comme chacun le sait, il n’y a pas de mariage parfait, il y a un mariage où l’on se parfait l’un l’autre ! Et il est important de se rappeler que c’est cela, la réalité !

Voici quelques conseils, avant de vous lancer dans les rencontres qui vous mèneront à la construction de votre foyer…

Lors de conversations :
Avoir des échanges pleins d’intérêt, sans interruptions, afin de pouvoir vraiment se concentrer pour mieux connaître la personne que j’ai en face de moi.

Franchise :
Etre droit et ne dire que la vérité, c’est la base pour construire une relation vraie, et une règle à suivre dans la vie en général.

But :
Exprimer ses volontés communes, quant au but réel pour lequel on se rencontre.

Genre :
Sortir des modes de pensées parasites « Il/Elle n’est pas mon genre ». Penser autrement, dépasser la première impression et se laisser surprendre. Il y a à apprendre de chacun.

Un mode de pensée vraiment raisonné s’acquiert lorsqu’on réfléchit posément, lors d’un isolement quotidien au cours duquel on pourra exposer au Créateur du monde toutes ses volontés et demandes, et Il nous guidera vers la vérité.

Il faut toujours se rappeler que seul le Saint, béni soit-Il, sait qui est notre zivoug, donc l’essentiel de nos efforts doit être dans le domaine de la prière, simplement et innocemment, et le Créateur fera ce qu’Il juge le mieux.

Dans le livre « La sagesse féminine », les femmes pourront lire un merveilleux guide pour trouver leur moitié, les hommes consulteront quant à eux « Le jardin de la paix ». Vous y trouverez également une prière spéciale pour trouver son zivoug.

Bonne chance !

Traduit de l’hébreu par Carine Illouz

 

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