Le super aliment de la femme

Si on regarde mieux, on trouvera la définition de ce qu'est une femme vertueuse : celle qui n'a pas changé son nom juif, sa tenue et sa langue...

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Ahava Margaretten

Posté sur 17.03.21

La nourriture de l'âme. Qu'est-ce que la nourriture de l'âme ? Certes, l'étude de la Torah et les mitsvotes (les commandements) sont une nourriture pour nos âmes. Dans le monde de la nutrition, les gens parlent de « super aliments ». Ces « super aliments », comme les myrtilles et la spiruline, renferment énormément de nutriments. La personne qui les mange reçoit une quantité concentrée de vitamines qui la guérissent et la redynamisent.

Quel serait un « super aliment » pour l'âme de la femme ? Toutes les mitsvotes nourrissent l'âme, mais Hachem a donné aux hommes et aux femmes leurs propres « super aliments », qui nous nourrissent et nous aident dans tous les aspects de notre service d’Hachem. Ce « super aliment » nourrit la femme si intensément qu'Hachem a demandé à la première femme, Eve, de l'accomplir à partir du moment où elle a été créée.

Le Midrach dit que lorsqu’Hachem a créé Eve, Il a prononcé une certaine phrase à maintes reprises alors qu'il créait chacun de ses membres. Hachem aurait pu la créer en un clin d'œil, mais au lieu de cela, Hachem a choisi de créer Eve membre par membre, lui répétant encore et encore : « Tu devras être une femme modeste. » Cela nous montre qu'il y a quelque chose, dans l'existence d'une femme, qui est intimement liée à l’accomplissement des lois de la tsnioute.

Mais la tsnioute, c’est plus que des lois, tout comme le Chabat est plus que des lois. Cependant, afin de saisir la lumière sainte que contient le Chabat, il faut d'abord garder ses lois. C'est la même chose avec la tsnioute. Hachem veut que tous ses enfants se sentent étroitement liés à Lui. Un moyen facile pour une femme d'améliorer sa connexion avec Lui est de respecter toutes les lois de la tsnioute. Elle peut donc participer à l’unique lumière sainte contenue dans ces mitsvotes. Que ressent-on quand on baigne dans cette lumière sainte ? Une femme qui respecte toutes les lois de la tsnioute ressent une tranquillité intérieure et un contentement qu'aucun argent ne peut acheter.

Quelle est la force de cette lumière sainte ? On peut avoir une idée de ce qu’en dit le Talmud dans le traité de Sotah 11b : « Par le mérite des justes, qui n'ont pas changé leur nom, leur tenue et leur langue, nous avons été délivrés d'Egypte ; Et par le mérite des femmes vertueuses, nous serons délivrés à l'avenir ».

Vous imaginez ça ? C'est le mérite des femmes vertueuses qui nous amènera à l'ère de la Rédemption. Vous parlez d’une lumière puissante ! Et si on regarde mieux, on trouva la définition de ce qu'est une femme vertueuse : celle qui n'a pas changé son nom juif, sa tenue et sa langue.

J'ai beaucoup étudié ce passage et toutes les explications de la Torah disent la même chose : celles qui n’ont pas changé leur nom et leur langue ne se sont pas assimilées à la culture égyptienne et ses indécences. Ces femmes justes voulaient rester des femmes juives, distinctes et identifiables en tant que telles. Ne pas changer leur façon de s'habiller signifiait qu'elles sont restées fidèles aux lois de la modestie et n'ont pas succombé à la pression de la mode égyptienne.

À la fin de nos vies, laquelle d'entre nous ne voudrait pas voir le titre de « Femme vertueuse » marqué en rouge sur son bulletin ? Quand on y pense, Hachem nous a donné un moyen relativement facile d'obtenir un tel titre. Il existe de nombreux styles et couleurs de vêtements qui sont discrets. Tout ce que nous devons faire, c’est nous assurer que nos vêtements sont en accord avec ce qui est écrit dans les livres qui traitent de la tsnioute et nous sommes prêtes !

Bien sûr, il faut aussi agir et parler modestement, mais je pense que la lutte principale de nos jours est la lutte contre la culture laïque obsédée par la mode. Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas influencées par des styles vulgaires de vêtements et de maquillage. Pour éviter cela, nous devrions lire l'un des excellents livres écrits sur le sujet pour les femmes de notre génération.

Une femme pourrait supposer qu'il lui suffit de regarder ce que d'autres femmes religieuses portent et de simplement copier leurs styles. Si elles s’habillent de telle façon, c’est que ça va, n'est-ce pas ? Pourtant, certaines femmes portent malheureusement des vêtements inappropriés en pensant que c'est tsanoua. Comment savoir comment faire ? Il faut s’éduquer soi-même sur le sujet en lisant un livre tel que celui de Rabbi Eliahou Falk : Oz Vé Adar Lévoucha, voilà la réponse.

Traduit par Carine Rivka Illouz

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