La rivière déchaînée

« Si je dois m’accrocher à toi, papa, il y a un grand risque que je lâche, parce que je suis faible. Mais si tu me tiens, je sais que rien de grave ne peut arriver... »

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 20.09.22

Un jeune garçon et son père traversaient une rivière agitée. Le père craignait que son fils ne tombe dans les rapides dangereux, il lui a alors recommandé : « Mon fils, accroche-toi bien à moi. Je ne veux pas que tu tombes dans la rivière.
Le fils a dit : « Non, papa – tu me tiens la main. »
« Quelle est la différence ? » demanda le père, surpris.
« Il y a une grande différence », répondit le petit garçon. « Si je dois m’accrocher à toi, les chances sont grandes que je puisse lâcher prise, parce que je suis faible. Mais si tu me tiens la main, je sais que rien de grave ne peut m’arriver, parce que tu es si fort et tu ne me lâcheras jamais. »

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Le plus grand cadeau que nous puissions offrir à nos enfants est la sécurité que nous serons toujours là pour eux, que nous ne les lâcherons pas, même quand ils abandonneront. Nous n’ignorerons pas leur douleur et nous serons là pour eux quand ils auront besoin de nous, quoi qu’il arrive.

Pourquoi est-ce que je me suis souvenu de cette histoire justement maintenant, avant Roch Hachana ?
Les enfants dans le besoin et les familles pauvres ne sont pas un mythe des livres de contes. Ils font partie de notre réalité quotidienne. En tant que fondateur et directeur des institutions Chut Chel Hessed, je connais personnellement et rencontre beaucoup de familles pour lesquelles le terme « ne pas pouvoir joindre les deux bouts » est un euphémisme. Elles ne peuvent tout simplement pas se permettre de nourrir leurs enfants, surtout quand le coût de la vie augmente de façon constante.

Parfois, nous traversons, nous aussi, des rivières déchaînées. Si nous tombons, il n’y aura peut-être personne autour de nous pour nous sortir de l’eau. Il y a ceux qui entendent les cris des gens emportés par le courant mais qui choisissent de détourner les yeux et de laisser le petit garçon se noyer plutôt que de se mouiller. Mais grâce à Hachem, il y a des gens comme vous et moi.

L’une des plus grandes expressions de gratitude pour ce que nous avons, est lorsque nous donnons à ceux qui n’ont pas. Pour les nécessiteux, à l’approche des fêtes, les besoins sont triplés ; hors, plus les besoins sont accrus, et plus la honte grandit.

Le saint Malbim écrit que les sages comprennent qu’Hachem leur donne une abondance suffisante pour qu’ils puissent donner un coup de main et ne jamais lâcher un frère ou une sœur et leur famille dans le besoin. Vous pouvez probablement comprendre maintenant que l’histoire du père et du fils dans la rivière est simplement une parabole du commandement de la Torah de ne jamais lâcher un frère dans le besoin (voir Deutéronome 15:11).

C’est le moment où Hachem juge le monde entier et chaque personne en particulier. Malheureusement, ceux qui manquent de moyens sont susceptibles de subir tous les types de difficultés et de tribulations qui les attendent. Cela ne doit pas être ainsi !

Que peut faire une personne pour atténuer les jugements sévères ?
Elle peut organiser un Pidyon Nefech, littéralement, une « rédemption de l’âme ». C’est une somme d’argent donnée à une œuvre de charité qui a le même pouvoir qu’une offrande faite pour le pêché dans le Saint Temple, qui atténue et réprime les jugements sévères que ses méfaits accumulés au cours de l’année auraient pu invoquer.

Le pouvoir de nous causer volontairement une « perte », si l’on puit dire, en donnant des dons à des familles dans le besoin nous épargne une perte qui pourrait être cent fois plus grande. Par exemple, un Pidyon Nefech de 180 € (dix fois « Chai ») invoque la compassion divine qui vaut au moins cent fois plus. La douleur potentielle devient un pur plaisir.

Cette opportunité unique s’adresse spécialement à vous, mes chers amis.
Comment ? Lorsque vous faites don de votre Pidyon Nefech aux institutions Chut Chel Hessed, je deviens personnellement votre émissaire pour prier pour vous et votre famille à Ouman à Roch Hachana, près du lieu de sépulture sacré de Rabbi Nah’man de Breslev. C’est le jour sacré où la Cour Céleste décide du destin d’une personne pour toute l’année à venir.

Si le Tout-Puissant vous a donné les moyens, veuillez faire votre don par le biais de notre site Web ici – votre bénédiction commence dès que vous cliquez sur ce lien. Si vous préférez nous appeler, veuillez nous contacter au 972-2-532-3339.

Si vous ne pouvez pas vous permettre de faire un don, vous pouvez sûrement aider en transmettant cette lettre à vos amis et à votre famille.

Que la volonté d’Hachem soit que vous soyez signé et scellé dans le Livre de la longue vie pour une merveilleuse année 5779.
Puissiez-vous être toujours comblé de bénédictions,

Rabbi Shalom Arush

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