Faire fuir les démons

La belle-fille du Rabbin de Kitev qui peinait pour élever ses enfants, avait essayé de se rendre la vie plus facile en faisant appel à des sorcières non-juives qui enterrèrent sous le seuil de sa porte un poulet castré, duquel un démon naquit

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Posté sur 26.09.24

Rabbi Guédaliah raconte que la belle-fille du Rabbin de Kitev qui peinait pour élever ses enfants, avait essayé de se rendre la vie plus facile en faisant appel à des sorcières non-juives qui enterrèrent sous le seuil de sa porte un poulet castré, duquel un démon naquit. Bien plus tard après que cette femme ait déménagé, Rabbi Moché qui habitait cette maison, décida également de la quitter après avoir vu des cochons perchés la nuit sur le toit. Ultérieurement, le prédicateur de la communauté lui demanda la permission de s’y installer. Si cette maison était vivable, je ne l’aurais pas quittée répondit Rabbi Moché. Mais le prédicateur persista dans sa décision : « J’ai de mauvais voisins et je voudrais y habiter », lui dit-il. C’est alors qu’un jour, assis dans la maison qu’il occupait maintenant, enveloppé de son talith et de ses téfilin, le prédicateur vit le démon poursuivre son jeune enfant dans le couloir. « Que fais-tu là ?» lui cria-t-il. « Je peux te poser la même question », répondit le démon. Le prédicateur comprit qu’il devait quitter la maison au plus vite. Mais comme il faisait nuit, il se dit : «je partirai demain !» Il demanda donc à trois de ses amis de passer la nuit avec lui. « Je vais aller me coucher », leur dit-il ; « quant à vous, je vous conjure de rester éveillés et d’étudier! » Ce qu’ils firent. Mais lorsqu’il s’endormit, ces derniers s’assoupirent aussi sur leur livre. Bientôt les bougies s’éteignirent et le démon versa alors du plafond une poignée de sable sur chaque livre. Le prédicateur se réveilla en sursaut et vit qu’il faisait noir. Terrifié, il se leva et le démon lui lança une planche du toit. S’il n’avait pas instinctivement fait quelques pas en arrière, il aurait été blessé.

Tout tremblant de peur, il se cacha dans un coin de la pièce jusqu’à ce qu’il entendit le cri du coq. Il prit alors une bougie et, pour l’allumer, se dirigea vers la maison de Rabbi Moché, où de la fenêtre on pouvait distinguer une lueur. Le voyant tremblait de peur, Rabbi Moché lui en demanda la raison, mais il refusa de répondre… jusqu’à ce qu’il ait allumé la bougie (comme cela est rapporté dans le Sefer ‘Hassidim). « Je t’avais averti », lui dit-il.

Il retourna dans la maison et vit que tout le monde dormait sur les livres couverts de sable. Le lendemain matin, il quitta la maison.

Après qu’on eut décidé de détruire cette maison, un voisin prit un banc, un autre, une planche et d’autres des morceaux de bois… Le prédicateur emporta aussi quelque chose de la maison. La nuit, le démon fit un grand tapage sur les murs et les fenêtres de ceux qui avaient pris quelque chose de la maison. Le troisième soir, le Baal Chem Tov dit au prédicateur : « Je dormirai chez toi et tu n’entendras plus rien dans la maison. Je vais un peu m’étendre, et lorsque tu entendras un bruit quelconque sur la fenêtre ou ailleurs, tu n’as qu’à prononcer ces mots : « Israël, le fils d’Eliézer est ici, et le bruit cessera ».

C’est ce qui se passa. Le prédicateur s’exclama alors : «Puisque le nom «Israël, le fils d’Eliézer» a tellement de pouvoir, cela signifie que c’est un grand Tsadik!» Et il ne tarda pas à devenir l’un de ses disciples.

Tiré des prodiges du Baal Chem Tov

C’est une grande ségoula de raconter les histoires du Baal Chem Tov à Motsé Chabbat, pour la parnassa, la bonne santé et la réussite.

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