Paracha haazinou
Avant qu’un accusé ne soit condamné par le Tribunal Céleste, les juges lui demandent s’il accepte le verdict. Qui serait assez stupide pour accepter un verdict de culpabilité contre lui-même ? Ah, mais voici le problème
Rabbi Nah’man enseigne qu’avant qu’un accusé ne soit condamné par le Tribunal Céleste, les juges lui demandent s’il accepte le verdict. Qui serait assez stupide pour accepter un verdict de culpabilité contre lui-même ? Ah, mais voici le problème : si la Cour céleste nous posait des questions sur nous-mêmes, nous aurions sûrement toute une série de raisons et d’excuses “justifiées” pour nous sortir de cette situation délicate. Mais la Cour céleste nous demande de juger une autre personne. Notre jugement sur un autre être humain est en fait notre jugement contre nous-mêmes. Voici un exemple : Elsa est une étudiante qui a beaucoup d’amis. Susan est timide et n’a qu’une seule bonne amie, Jill.
Elsa est jalouse de la relation de Susan avec Jill et tente d’éloigner Jill de Susan. Elle y parvient finalement et Susan se retrouve sans ami, dévastée.
Elsa rentre à la maison un week-end et trouve ses parents bouleversés.
Sa mère sanglote : « Le commissaire a fermé le marché aux fruits en plein air de ton père ; ils ont confisqué notre terrain pour construire un pont. Nous n’obtiendrons pas la moitié de la valeur du terrain, nous voilà sans moyen de subsistance ! »
Elsa hurle alors : « Que ce commissaire sans cœur meurt ! Il y a d’autres endroits où il peut construire son maudit pont ! Pourquoi s’en prendre à notre terrain ?! »
Elsa vient de signer le verdict du Ciel contre elle-même. On lui a montré une situation presque identique à celle qu’elle a vécue, en éloignant Jill de Susan. Elsa – selon ses propres mots – s’est condamnée !
Il faut être extrêmement prudent pour ne pas tomber dans le piège du jugement comme celui décrit dans l’exemple ci-dessus. Avant d’exprimer une opinion, nous devons nous arrêter et réfléchir au fait que nous sommes peut-être en train de nous condamner nous-mêmes pour une faute très similaire. Afin d’éviter de nous condamner par inadvertance avec des verdicts sévères, nous devons faire preuve d’indulgence et de compréhension envers les autres.
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