Tous sont Mes enfants

Tout père comprend ton manque et ton inquiétude : même lorsque l’amour est “dormant” dans la routine, il jaillit comme un volcan face au danger du fils.

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Posté sur 04.09.25

Enfin, il sentit son cœur battre à nouveau. Depuis Sim’hat Torah, il vivait sans jour ni nuit, seulement soulagé lorsqu’il recevait un signe de vie de son fils à Gaza.

Puis, une voix qu’il avait tant languie résonna : « Papa, pardon de ne pas t’avoir souhaité ton anniversaire, nous étions occupés au combat. Quand je rentrerai, je t’achèterai un grand cadeau, je te le promets. »

À cet instant, le père fondit.

Depuis des semaines, il retenait ses émotions pour montrer de la force à son fils. Mais ces mots fissurèrent enfin les murs qu’il avait érigés.” Mon cher fils », dit-il d’une voix étranglée, « je n’ai besoin d’aucun cadeau. Je veux juste toi. Je veux tellement te voir revenir sain et sauf à la maison… »

C’est une histoire vraie !

Que D.ieu ramène tous les soldats, captifs et blessés en sécurité !

Tout père comprend ton manque et ton inquiétude : même lorsque l’amour est “dormant” dans la routine, il jaillit comme un volcan face au danger du fils.

La conscience claire que D.ieu est un père bon et aimant a des effets infiniment bénis sur tous les aspects de la vie.

Cette connaissance est le moteur le plus puissant pour nous pousser à la diffusion et au rapprochement des éloignés. Car si l’amour d’un père est toujours immense et fort pour son fils, alors lorsqu’il est dans un endroit lointain et dangereux, lorsqu’il est malheureux et en danger – cet amour grandit encore plus et envahit tout l’être.

Un vrai Juif, qui a un cœur juif, devrait ressentir toute sa vie de la gratitude envers D.ieu, et toute son aspiration et son désir sont de rendre un peu à D.ieu, cet amour.

“Si tu avais demandé à D.ieu quel cadeau Lui ferait plaisir, Il aurait dit : ‘Je n’ai besoin de rien. Mais ramène-moi mes enfants perdus, mes fils éloignés ou souffrants, et tu me donneras la plus grande joie.’”

Beaucoup de Juifs se renforcent en sachant que D.ieu est un Père bon et aimant, ce qui élève prière, repentance, foi en soi, espoir, joie, confiance et paix intérieure.

Pourquoi ? Parce qu’ils vivent la connaissance que D.ieu aime chaque Juif comme un fils unique ! Dans toutes les situations et sans conditions !

Si tu crois vraiment cela, va jusqu’au bout : tout comme D.ieu t’aime sans condition, Il aime tous Ses enfants de la même manière. Même le Juif éloigné, hostile à la religion, reste un enfant de D.ieu. Il ne faut pas le haïr, mais le rapprocher de son Père céleste avec amour, fraternité et paix.

Aujourd’hui, les cœurs sont ouverts : nombreux sont les Juifs qui attendent qu’on leur tende la main, qu’on les guide avec foi, qu’on les invite à un Shabbat, à l’étude, ou qu’on les aide à mettre des tefillins. En allant vers eux, on découvre de véritables « diamants » et peut offrir à D.ieu de précieux cadeaux avec une grande facilité. Même si tu ne sais pas par où commencer, commence par ta façon de voir l’autre : vois chaque Juif avec amour, comme un enfant perdu de D.ieu. Aujourd’hui, religieux ou laïcs, tous ont besoin de savoir qu’ils sont des enfants bien-aimés. Si tu ne peux pas parler, offre-leur un livre ou un livret de foi pour les rapprocher de leur Père céleste.

Cette semaine, la Torah nous surprend par une formulation unique. L’une des mitsvot les plus intéressantes est la mitsva du « Chiloua’h haken » (l’envoi du nid). C’est une mitsva apparemment simple, mais la Torah promet exceptionnellement une immense récompense pour son accomplissement.

Dans cette mitsva, la Torah décrit un oiseau ayant des petits ou des œufs, et appelle ces petits « fils », une description très humaine, qui ne semble pas appartenir aux animaux, encore moins aux oisillons et aux œufs.

Rabbi Nathan de Breslev s’étend longuement sur les lois du Chiloua’h haken selon le Zohar, et explique que ces « fils » sont les âmes d’Israël, qui sont des fils de D.ieu !

La mitsva du Chiloua’h Haken va bien au-delà de la compassion pour le pauvre oiseau, et le Talmud interdit même de l’interpréter comme une miséricorde de D.ieu envers l’oiseau ; c’est plutôt une allégorie pour révéler la Shekhinah et la douloureuse distance entre le Créateur et la Knesset Israël, qui est l’oiseau et dont les âmes sont les fils. Et si l’oiseau est la mère et les petits sont les fils – alors le Père est D.ieu Lui-même, notre Père miséricordieux.

Le monde est un chemin où nous rencontrons sans cesse les fils perdus de D.ieu, « des âmes tombées en exil et secouées » comme les appelle Rabbi Nathan.

La Torah nous ordonne que même lorsque nous étudions la Torah et prions, toute notre intention doit être d’élever toutes les âmes de nos frères d’Israël de leur exil. C’est pourquoi j’ai écrit dans mon siddour et dans des articles précédents de dire avant chaque mitsva et prière « au nom de tout Israël ».

Sortir vers le peuple juif pour les rapprocher de leur Père céleste est le cœur de cette mitsva : avoir pitié des fils bien-aimés et perdus de D.ieu.

Ainsi, diffuser, rapprocher les éloignés est la chose la plus grande dans notre génération. Et surtout maintenant, pendant les jours d’Eloul, où nous voulons tous multiplier les mérites.

Je garantis à tous les lecteurs qu’aucune bonne action ne peut égaler la valeur de la diffusion.

Même si tu sors et ne parviens à rapprocher personne, ta valeur est inestimable.

Et si tu veux, que tu pries et crois que les âmes d’Israël sont des enfants bien-aimés de D.ieu, et que D.ieu est avec toi dans la diffusion, t’aidant pour Sa gloire dans ce qui Lui est le plus précieux, alors tu réussiras certainement, produiras des fruits et rapprocheras des âmes, chacune étant un monde entier.

Grâce à cela, non seulement tu mériteras une bonne et douce année, mais tu feras pencher tout le peuple d’Israël vers le mérite, les délivrances et une rédemption complète, par miséricorde, très bientôt. Amen.

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