
Et tu choisiras la vie ! » –
Un marchand, s’étant endormi, confia au cocher de surveiller le cheval. Mais le cocher s’assoupit aussi, et l’animal, attiré par l’herbe au bord du chemin, quitta la route et fit chavirer la charrette.

Cette paracha exprime l’essence du service d’Israël : choisir la vie par la Torah, en accomplissant les mitsvot et en s’éloignant des fautes. C’est l’appel d’un Père aimant, qui nous invite à opter pour la meilleure part : « Et tu choisiras la vie ! » qui ne voudrait pas la vie ? Pourquoi donc recommander de la choisir ? Face à l’alternative entre vie et bénédiction ou mort et malédiction, le choix semble pourtant évident.
La grandeur de cet appel sacré d’un côté, et notre étonnement de l’autre, nous obligent à y prêter grande attention. De son importance, nous apprenons des enseignements des grands de la génération, qui nous révèlent l’un des dix degrés les plus élevés dans les mitsvot positives : le degré de « Et tu choisiras la vie ».
Le ‘Hafets ‘Haïm enseigne que sans vigilance constante, l’homme risque de suivre son âme animale et de s’égarer. « Choisir la vie », c’est donner la primauté à l’âme intellectuelle. Mais le danger est de croire, surtout pour l’homme pieux, qu’il n’a plus besoin de se surveiller, pensant être à l’abri de la tentation.
‘Hafets ‘Haïm raconte une parabole : Un marchand, s’étant endormi, confia au cocher de surveiller le cheval. Mais le cocher s’assoupit aussi, et l’animal, attiré par l’herbe au bord du chemin, quitta la route et fit chavirer la charrette.
Le marchand, blessé, reprocha au cocher sa négligence. Celui-ci se défendit en affirmant qu’il faisait confiance à son cheval, pensant qu’il connaissait bien le chemin. Le marchand répliqua avec colère : « Insensé ! Une bête suit ses désirs, tu n’aurais jamais dû cesser de la surveiller. Tu es responsable ! »
La parabole enseigne que l’homme, partagé entre âme animale et âme intellectuelle, doit sans cesse maîtriser ses instincts. S’il relâche sa vigilance, l’âme animale prend vite le dessus et entraîne sa chute. Le ‘Hafets ‘Haïm enseigne que sans vigilance constante, l’homme risque de suivre son âme animale et de s’égarer. « Choisir la vie », c’est donner la primauté à l’âme intellectuelle. Mais le danger est de croire, surtout pour l’homme pieux, qu’il n’a plus besoin de se surveiller, pensant être à l’abri de la tentation.
Même l’homme aimera le désir et la convoitise
Le Rav Y. Blazer zatsal, dans Sha’arei Or, questionne le verset : « La vie et la mort… choisis la vie. » Il souligne que le choix semble évident : l’or vaut mieux que le fer rouillé, le vin mieux que le poison. Alors pourquoi la Torah insiste sur le choix ?
Le Gaon R. Itzele zatsal explique que l’homme aime aussi le désir et la convoitise, même si cela mène à la mort. La Torah nous révèle ainsi une réalité profonde : l’homme n’aime pas la vie comme il le devrait et ne fuit pas la mort comme il devrait.


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