
La fête de Souccot
La joie la plus simple et naturelle est celle des enfants : encore préservés des influences du monde, ils rient, dansent et vivent sans artifice, réceptacles purs prêts à être façonnés par leurs parents. Les enfants adorent être dans les bras de leurs parents, lieu le plus doux et rassurant pour eux.

La Torah nous ordonne de nous réjouir à Yom Tov, comme il est dit : « VéSama’hta be’haguekha » — « Tu te réjouiras en tes Fêtes ». Concrètement, cela signifie embellir la fête par de bons repas, de beaux vêtements, accueillir des invités et méditer sur les mitsvot propres à chaque Yom Tov. Souccot est une période de joie particulière. La Torah mentionne le mot « Sim’ha » — « joie » — à trois reprises lorsqu’elle parle de la manière de célébrer Souccot. L’une des façons par lesquelles le Juif s’ouvre à la sim’ha est le chant et la danse, comme nous le faisons à Sim’hat Torah, qui conclut la fête de Souccot.
La joie la plus simple et naturelle est celle des enfants : encore préservés des influences du monde, ils rient, dansent et vivent sans artifice, réceptacles purs prêts à être façonnés par leurs parents. Les enfants adorent être dans les bras de leurs parents, lieu le plus doux et rassurant pour eux. En grandissant, l’enfant n’a besoin que de brèves doses d’amour : câlins et regards de fierté, véritables nourritures de l’âme aussi vitales que la nourriture du corps. La Soucca est l’étreinte d’HaChem : en y entrant, on ressent Son amour éternel et inconditionnel pour Ses enfants. La Halakha reflète la réalité : une Soucca doit avoir au moins deux murs et un troisième partiel recouverts de skhakh, quatre murs étant l’idéal. L’enfant aime être serré dans les deux bras de ses parents, une étreinte complète qui correspond à la Soucca à quatre murs. Plus tard, un simple bras posé sur l’épaule lui suffit : c’est la Soucca à deux murs et demi, valide selon la halakha.
La lettre Samekh du mot Soucca a quatre côtés, comme une Soucca à quatre murs. La lettre Kaf a trois côtés, comme une Soucca à trois murs. La lettre Hé du mot Soucca renvoie à HaChem, et la lettre Vav à toi.
Chacun des sept jours de Souccot exprime un aspect différent de l’amour d’HaChem : le premier correspond au ‘Hessed, le second à la Guevoura, et ainsi de suite. Cela se reflète dans la coutume des Ouchpizin, ces hôtes sacrés que nous accueillons dans notre Soucca et dans nos cœurs.
Le dernier jour de Souccot est appelé Chemini Atséret. En Israël, c’est ce jour-là que nous célébrons Sim’hat Torah, en dansant avec la Torah toute la nuit et le jour. Ce dernier jour, une fête supplémentaire, représente le Machia’h. Qu’il vienne de façon révélée et réjouisse nos cœurs et nos âmes. Qu’HaChem nous délivre tous, Ses enfants bien-aimés, et que nous nous réjouissions ensemble dans le Beit Hamikdash reconstruit. Amen.




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