Vayichla’h : le bon conseil

Lorsque nous voyons que l'on ne peut pas faire une mitsva complètement, agissons en fonction de ce que nous pouvons mettre en pratique.

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Moché Neveloff

Posté sur 12.12.24

Yaacov se prépara à la rencontre : « Alors Yaacov envoya des anges vers Essav,…”

Les anges revinrent vers Yaacov et dirent : «…il se dirige vers toi, et il y a quatre cents hommes avec lui. » Yaacov fut très effrayé et divisa les brebis, les bovins et les chameaux en deux camps. Il se dit : « Si Essav entre dans un camp et le détruit, le camp restant survivra». Rabbi Natan explique une leçon spirituelle tirée de la stratégie de Yaacov qui consistait à diviser son camp en deux. Lorsque nous voyons que l’on ne peut pas faire une mitsva complètement, agissons en fonction de ce que nous pouvons mettre en pratique. L’homme doit s’accrocher à tout ce qu’il peut dans son service Divin, quelle que soit la mitsva, même s’il n’est pas en mesure de l’accomplir complètement. Lorsqu’il voit que le mauvais penchant l’attaque et qu’il lui semble qu’il ne peut lui résister, il doit s’accrocher au Tsadik et ses voies : chacun de nous doit décider fermement dans son cœur qu’il ne renoncera jamais complètement au service de HaChem. Il ne renoncera jamais et ne désespérera jamais ! Au contraire, il doit se dire : « Je monte la garde et j’essaie d’attraper tout ce qui est bon, tout ce que je peux faire, afin que le camp restant survive. »

« Quand quelqu’un veut étudier beaucoup ou passer beaucoup de temps dans la prière, et qu’il voit qu’il lui est difficile de mener à bien son désir, il doit néanmoins avoir une forte volonté et, quoi qu’il arrive, essayer de saisir tout ce qui est bon. Il fera tous les efforts, pour saisir tout ce qu’il peut chaque jour de sa vie. Même s’il ne peut pas prier correctement, il doit néanmoins dire une petite prière ou supplication, et travailler à augmenter son désir de servir HaChem. Il doit crier vers D.ieu, demander à D.ieu de le sauver et de l’aider à prier correctement avec intention. »

Rabbi Natan conclut que ce principe est vrai dans tous les domaines de la vie où nous voulons faire quelque chose de bien et nous en sommes empêchés, ou que c’est trop difficile pour nous d’y parvenir.

Pour beaucoup de gens de cette « génération de l’instantané », pouvoir faire tout ce que je veux ou acheter tout ce que je désire en un instant est devenu une priorité. Cette incapacité à savoir attendre peut nous causer beaucoup de frustration lorsque nous rencontrons des obstacles pour obtenir ce que nous désirons. Rabbi Natan nous enseigne ici une perspective complètement différente : saisir tout ce que nous pouvons de bon dans l’instant, même si ce n’est pas parfait.

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