Comment augmenter ses revenus ?

Il y a certaines personnes qui sont riches, et d’autres pauvres. D’autres travaillent beaucoup d’heures et inversement d’autres peu. Comment expliquer ces différences qu’HaChem fait entre les uns et l

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 05.07.20

 

Question : Quel est le rôle de la parnassa dans la vie d’un homme ? Il est écrit dans la Torah que HaChem nourrit l’homme de sa main alors pourquoi D.ieu nous oblige-t-Il à travailler? Réponse du Rav Chalom Arouch : C’est une question important qui va nous permettre de rentrer dans le vif du sujet. Il faut se souvenir que le peuple d’Israël est resté quarante ans dans le désert, un endroit où il y avait rien, pas d’arbres, pas d’eau, rien du tout. Et là-bas Hachem nous a fait descendre un pain du ciel. Il a également fait descendre de la viande, des cailles mais aussi le puits de Myriam qui nous accompagné partout, partout le peuple se déplaçait le puits était là. Il y avait aussi les nuées de gloire qui nous protégeaient de la chaleur et du froid ; qui nous éclairaient la nuit pour avancer. En bref, nous vivions « au-dessus » de la nature. La nourriture, appelé la manne y été ingéré sans qu’il n’y ait de déchet. Que restait-il à l’homme à faire à part étudier la Torah ?! Il n’avait rien d’autre à faire ! Que dirait-on aujourd’hui, d’une vie sans banque, ni prêt,… Et l’on voir que malgré toutes ces bonnes conditions, les bné Israël n’ont pas été méritant compte tenu de tous les problèmes qu’ils ont rencontré dans le désert. De làn on comprend que tout ce qui est relatif à la subsistance n’est là que pour ramener l’homme à la foi, à la confiance en HaChem.

Il est écrit dans la sainte Guémara qu’un homme qui récite trois fois le Téhilim « Achré Yochvé bété‘ha» a la garantie d’avoir une part dans le monde futur. Serait-il aussi simple d’arriver au monde futur, alors que l’on récite ce psaume en moins d’une minute ? La Guémara aurait même pu nous ordonner de réciter ce psaume 10 fois par jour, nous l’aurions fait tellement cela aurait semblé si simple et facile. Mais nos maîtres, de mémoire bénie, nous enseignent que la raison pour laquelle ce Téhilim prend tant d’importance, est qu’il parle de la foi à avoir en termes de parnassa.

Si un homme détient la foi que sa parnassa vient de D.ieu, il aura alors une part dans le monde futur. C’est une épreuve par laquelle l’homme doit passer dans ce monde-ci pour mériter d’avoir la foi. Un homme pourrait se dire : « Quoi Hachem ne peut-il pas m’envoyer ma parnassa sans que j’ai besoin de faire d’effort pour cela ? » Les gens se disent si tout le monde étudiait à la Yéchiva alors comment ferait-t-on pour recevoir la subsistance ?

Avez-vous déjà vu un enfant, soucieux, assis en train de pleurnicher, se demandant : « Que va-t-il se passer ? Vais-je avoir de quoi manger ? Une telle chose n’existe pas. Chaque enfant sait pertinemment que papa et maman vont lui ramener tout ce dont il a besoin. Nous aussi nous sommes des enfants et Papa va tout nous donner. Les gens oublient quel est le rôle d’Hachem et quel est notre rôle à nous. Le rôle d’HaChem est de subvenir à nos besoins, de nous nourrir, notre rôle à nous est d’avoir la foi, d’étudier et d’accomplir les commandements de la Torah. Les gens en arrivent à dire à Hachem : « Moi, je vais m’occuper de la parnassa et Toi tu vas t’occuper de la Torah, Toi tu vas faire téchouva et nous on va s’occuper de la subsistance ». Il ne s’agit pas là de dire que c’est interdit de travailler, grands nombres de Tsadikim ont travaillé ! Et d’autres, n’ont fait qu’étudier la Torah. Comme il est écrit dans la Guémara, il y a le cas de Rabbi Chimon Bar Yo’hai et le cas de Rabbi Ishmael. Certains sont au niveau de Rabbi Chimon et n’ont rien à faire pour obtenir leur parnassa car ils ont une grande foi en HaChem. Quant aux grands Tsadikim qui ont travaillé, ils ne travaillaient que pour avoir de quoi survivre et pas plus. Comme la michna nous l’enseigne : « Fais de ta Torah quelque chose de fixe et de ton travail quelque chose de secondaire ». Prenons l’exemple du Or ha’Haim haKadoch, Rabbi ‘Haim ben Attar, qui était orfèvre. Il fabriquait des bijoux en or et lorsqu’il confectionnait, par exemple, une bague en or, il savait que l’argent obtenu pour ce travail lui permettrait de vivre une semaine, et ne travaille pas plus par la suite. De même, il créait des boucles d’oreille et s’arrêter de travailler, il ne travaillait que pour sa subsistance. On raconte qu’un jour le Roi de la contrée où il habitait, devait marier sa fille. Sachant que le Or ha’Haim haKadoch était réputé en la matière et excellait dans ce qu’il faisait, le roi demanda à commander tous les bijoux du mariage chez le Rav. Mais le Rav refusa, expliquant qu’il travaillait déjà. On lui répondit que c’était tout de même le roi qui en faisait la demande. Il répondit alors : « Moi, je travaille pour le Roi des rois ! » S’il avait accepté cette mission, il aurait reçu suffisamment d’argent pour sa propre subsistance, celle de ses enfants et de ses petits-enfants. Lorsque cela fut alors rapporté au roi, ce dernier se mit en colère et ordonna qu’il soit jeté à la fausse aux lions. Et l’on connait les miracles extraordinaires que Rabbi ‘Haim ben Attar eut le mérite de vivre là-bas. Alors, oui, le Tsadik travaillait, notamment parce qu’il ne voulait pas recevoir sa subsistance par le biais de la tsédaka, charité ; et beaucoup d’autres grands justes ont travaillé mais il est certain et évident qu’ils n’ont pas focalisé toute leur vie sur la parnassa. L’essentiel de leur effort était de se rapprocher d’HaChem.

Un homme doit savoir que la parnassa est en lien avec la foi, et la confiance en HaChem. Et que signifie avoir confiance en HaChem ? C’est se dire : « J’ai confiance que quoi que fasse HaChem envers moi, c’est le mieux ».

Question : Il y a certaines personnes qui sont riches, et d’autres pauvres. D’autres travaillent beaucoup d’heures et inversement d’autres peu. Comment expliquer ces différences qu’HaChem fait entre les uns et les autres ?

Réponse du Rav Chalom Arouch : Il y a eu des Tsadikim très riches, et d’autres qui ne l’étaient pas du tout. Moché Rabaneou, Rabbi Yéhouda Anassi, et beaucoup d’autres étaient vraiment très riches à l’inverse de Rabbi ‘Hanania qui mangeait un quart de caroube de chabat en chabat ! La michna nous dit que tous celui qui commence à accomplir la Torah dans la pauvreté finira par l’accomplir dans la richesse et que tout celui qui annule la Torah dans la richesse finira par l’annuler dans la pauvreté. Un homme qui a la crainte du Ciel, qui étudie la Torah et devient subitement riche, pourra penser avoir trouvé mieux que la Torah, D.ieu préserve, et finira par annuler sa Torah pour ses richesses. Il est écrit dans la michna, qu’un tel homme retombera dans la pauvreté. Un homme doit savoir ce qui est essentiel et ce qui est accessoire. La question de qui deviendra riche et qui sera pauvre dépend donc de l’épreuve personnelle de chacun. Ainsi, celui qui a la foi, ne se préoccupe pas de cela. Il est heureux, il vit dans la joie, il ne lui manque rien, car il a la foi, et HaChem lui donne tous ce dont il a besoin. A contrario, un homme riche mais qui n’a pas la foi, n’a en réalité rien dans les mains. L’essentiel de notre venue sur cette terre est d’atteindre la foi !

 

Question : Comment un homme peut-il déterminer dans quel domaine travailler, savoir quelle est sa voie ?

Réponse du Rav Chalom Arouch : Celui qui une clarté d’esprit, sait ce qui est essentiel et ce qui est accessoire. Beaucoup d’élèves qui étaient à la Yéchiva se sont dit qu’il serait bien de sortir travailler un peu et se sont retrouvés à augmenter progressivement les heures de travail jusqu’à ne plus étudier. Or l’homme se ment à lui-même en agissant ainsi. Lorsque j’étais étudiant, j’avais l’habitude de dire « je ne vis pas pour travailler, je travaille pour vivre », bien que j’étais encore loin de la Torah et des mitsvot. Mais HaChem m’avait doté d’un esprit droit bien qu’à l’époque je ne savais même qu’il fallait dire « merci HaChem »,  « Barouh HaChem ».

Il est évident que l’homme se soucie de savoir comment il va obtenir sa subsistance, mais il lui faut surtout se demander qu’elle est la subsistance de son âme. Lorsqu’un homme a le mérite d’investir dans « la parnassa » de son âme, la subsistance matérielle lui vient facilement.

Nous pouvons l’expliquer par une parabole. Un homme voit son ami sortir du supermarché avec pleins de sacs, de nombreux et magnifiques sacs remplis, des sacs tellement beaux avec des coloris, des formes et dessins magnifiques. Il demanda alors à son ami : « Combien coûte un sac comme celui-là ? ». Son ami lui expliqua alors qu’il a eu les sacs gratuitement, ce à quoi il lui répondit : « Quoi ? Tu as reçu gratuitement des sacs aussi beaux ? ». Il rentra alors dans le supermarché, et prit beaucoup de ces beaux sacs. Puis, en allant vers la sortie, quelqu’un lui dit : « Attend, il faut que tu payes ». Il répondit alors : « Mais je viens de croisé mon ami avec des sacs remplis et il m’a dit que je pouvais les avoir gratuitement ». On lui rétorqua que son ami avait acheté de la marchandise et avait reçu pour cela les sacs gratuitement, « Toi, tu ne veux que les sacs alors tu dois payer pour cela ».

Le message qui en ressort ici est qu’un homme qui investit dans la marchandise, c’est-à-dire dans la Torah et les mistvot, sera tout abord en possession d’une belle marchandise et aura de plus, besoin de beaux sacs pour la transporter, autrement dit « de subsistance » qu’il pourra recevoir gratuitement s’il a investi. Mais celui qui ne veut que les sacs, le paiera de sa propre vie.

En ce qui concerne le fait de savoir comment trouver sa voix, un homme doit savoir qu’il a l’hitbodédout ; il doit demander à HaChem : « HaChem mon D.ieu, je ne sais pas dans quoi travailler ? Je ne sais pas ce qui me correspond ? Qu’est-ce qui va être bon pour moi ? Je te le demande Maître du monde : aide-moi, dirige-moi, oriente-moi,… ». L’homme doit prier, prendre conseil autour de lui et du Ciel on l’orientera.

Question : Comment savoir quand et combien d’effort nous devons fournir pour gagner sa subsistance, jusqu’où faire sa Hichtadlout, et quand se reposer sur HaChem ? Comment cela fonctionne ?

Réponse du Rav Chalom Arouch : L’homme doit savoir que l’essentiel c’est la foi et la confiance en HaChem et si vraiment un homme a la foi et est confiant, à chaque fois qu’il fera un sourire à HaChem il recevra sa parnassa ! C’est pour cela que je sourris beaucoup parce qu’à chaque fois que je souris je reçois de l’argent !!! Mais si un homme n’a pas cette confiance en HaChem, il va devoir fournir un effort pour cela. Il devra avant toutes choses faires des prières avant tout effort et demander à HaChem : « Toi, qui peux tout, Maître du monde, donne-moi une parnassa de façon simple, facile ; et que je ne me retrouve pas à investir toute ma vie pour trouver ma parnassa ». L’homme pense  de manière erronée : « C’est à moi de trouver la parnassa et je dois me battre pour cela ».

Une fois, j’ai voyagé avec un chauffeur de taxi, on a discuté et il me raconta qu’il travaillait de 6h du matin jusqu’à 22h tous les jours. Je lui dis « Quoi, mais qu’est-ce que tu me racontes là ? », il me dit : «Que voulez-vous que l’on fasse, il faut bien vivre ». Je lui dis « Tu as raison, il faut vivre mais quand est-ce qu’il te reste du temps pour vivre ?! »Un homme se ment de lui-même et pense « c’est avec ma force et mon bras, c’est grâce à mes efforts». Comme si Hachem ne savait pas nourrir, donner la subsistance à chacun alors l’homme travaille du lever du jour au coucher du soleil et montre ainsi concrètement qu’il n’a pas du tt la foi que c’est HaChem qui donne la parnassa ; il montre qu’il croit ses moyens de subsistance ne viennent que de ses efforts personnels. L’homme doit dire merci tous les jours à Hachem pendant 15 min « Merci de m’avoir donné une parnassa » et demander : « Donne-moi une parnassa avec moins d’heures de travail ». Les gens qui ont écouté ces conseils et qui ont continué à travailler tout en priant, HaChem leur a envoyé des miracles pour qu’ils travaillent moins. Il est vrai que dans certaines situations, certains doivent travailler beaucoup durant un temps donné mais il est certain que HaChem peut changer cette situation.

Un des étudiants de notre Yechiva avait accumulé beaucoup de dette et a été obligé d’aller travailler. Il a alors été travaillé à la banque et à la pause déjeuner, il ne mangeait pas, il priait pendant 30 minutes: « merci HaChem de ma situation, ais pitié de moi, que je n’ai pas besoin de travailler toute la journée à la banque ». Il a fait cela pendant plusieurs mois et HaChem lui a envoyé des miracles. Ce grand hassid, a reçu une épreuve l’obligeant à quitter les bancs de l’étude, mais il a accepté cette situation avec amour. Il avait la foi que HaChem peut tout faire et a donc commencé à prier sur cela tous les jours jusqu’à ce qu’HaChem l’ait sorti du problème.

Un homme doit prier constamment Hachem pour qu’il ait un minimum d’effort à fournir pour subvenir à ses besoins.

Question : Comment savoir doser entre l’étude et le travail ?

Réponse du Rav Chalom Arouch  L’homme doit toujours savoir que l’essentiel est l’étude de la sainte Torah et faire sa Hichtadlout. La plupart du temps j’encourage, je guide mes élèves à consacrer leur matinée à l’étude. Je leur dit d’étudier jusqu’à 13h. Ils se lèvent le matin, se trempent au mikvé, font la prière de Cha’harit comme il faut ; font leur heure d’hitbodédout, et étudient quatre heure. Et seulement après cela, je leur dis d’aller faire leur hichtadlout. Et je peux vous dire comment, l’un après l’autre, HaChem les a aidés. Un homme qui agit ainsi, a fait l’essentiel de ce qu’il avait  faire de sa journée dès le matin, et reçoit ainsi toutes les forces nécessaires. Il n’attend pas la fin de la journée, alors qu’il n’a plus aucune force, qu’il est épuisé, pour étudier. Comment serait-il possible d’étudier lorsqu’on n’a plus les forces ? Lorsqu’un homme fait de la Torah sa priorité,  il reçoit aussi la parnassa.

Un jour, quelqu’un est venu me voir en pleurant, me disant : « Je n’ai pas de parnassa». Je lui dis : « Quel est le problème, le directeur responsable de la recherche d’emploi de tout le pays est mon ami, je vais t’amener chez mon ami, et tu vas lui demander un travail de seulement 4 heures par jour, et tu lui préciseras que tu as besoin d’étudier la Torah. Il me répondit : « Quoi, je peux lui demander cela ? » Je lui dis : « Oui c’est mon ami, et tu lui dis aussi que tu ne veux travailler que avec des hommes et tu précises bien que tu veux pouvoir étudier la Torah ». Ensuite, je le fis rentrer dans mon bureau et l’enferma en lui disant : « Maintenant, tu vas parler une heure entière avec le grand Directeur, et je viendrais t’ouvrir que dans une heure. » Il a fait ce que je lui ai dit et en à peine deux jours, il trouva un travail dans une association œuvrant dans la distribution de repas aux nécessiteux. Et qui plus est cette association oblige ses employés à étudier la Torah avant de commencer à travailler ! Il est venu me dire « Kavod Harav, j’ai trouvé exactement ce que tu m’as dit » ! Je lui ai répondu : « Tu t’es adressé au grand Patron et dès l’instant où tu mets ta confiance en HaChem, les choses arrivent ! »

Un homme ne croit pas que Hachem peut lui donner un tel travail. L’homme se dit « c’est vrai que HaChem peut tout faire, mais la parnassa, non c’est autre chose ». C’est parce que l’homme n’a pas la foi. Si l’homme a la foi, qu’il fasse hitbodédout et il verra de ses yeux comment HaChem peut véritablement lui donner sa subsistance avec des sourires uniquement !

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