Radaq
Le Radaq (Rabbi David Qim'hi) est né à Narbonne (France) en l'année 1160. Il était âgé seulement de 10 ans lorsque son père – rabbi Yossef Qim'hi – décéda.
Radaq, (Rabbi David Qim’hi)
(1160-1235)
(1160-1235)
Le Radaq (Rabbi David Qim’hi) est né à Narbonne (France) en l’année 1160. Il était âgé seulement de 10 ans lorsque son père – rabbi Yossef Qim’hi – décéda. À compter de cette date, c’est son frère – rabbi Moché Qim’hi – qui s’occupa de son éducation. De tous les enfants prodiges de la famille Qim’hi, rabbi David était sans aucun soute le “solet ” (la farine de choix) (“qema’h”, racine du nom de famille de Qim’hi, signifie “farine” en hébreu).
Sa contribution la plus remarquable fut son commentaire sur tout le Tanakh (Tora, Prophètes et Hagiographes). Pour de nombreux étudiants de la Bible, son commentaire est certainement le favori pour la lecture des Prophètes et des Hagiographes. Le Radaq a pu réunir une explication limpide du texte – en nous fournissant les informations indispensables à sa compréhension, en indiquant les références liées les unes aux autres, en critiquant régulièrement la vision chrétienne et ses fausses interprétations du texte – avec une analyse très utile des différents aspects de la grammaire qui permet de mieux comprendre le texte biblique. Il rédigea également un lexique de grammaire, le “Mi’hlol ” dans lequel il introduisit – entre autres choses – le concept des voyelles longues et courtes. Il a élucidé les liens entre les différents “binyanim” (“structures”) de la langue hébreu en définissant le “nif’al ” comme la forme passive et la forme active du “qal ”.
Une quantité importante de textes midrachiques fut éclaircie par le Radaq, dans ses commentaires bibliques.
Il était un grand défenseur du Rambam, particulièrement lorsque celui-ci était attaqué pour ses écrits philosophiques. Lorsque Chlomo (Salomon) ben Avraham de Montpellier promulgua une interdiction contre le “Guide des égarés” du Rambam, le Radaq afficha son opposition à ce décret.
Le Radaq fut un érudit traditionnel de la Tora dont l’œuvre possède un goût remarquablement “moderne”. Il décéda en l’année 1235.
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