Ma femme : mon centre du monde !
Un couple vint me voir afin que règne entre eux la paix domestique. La femme apporta une longue liste de reproches à l'égard de son mari, qu'elle commença à lire…
Le pivot central
Il existe une règle importante qui, lorsqu'elle est suivie par le mari, est la source du bonheur de la femme et le pivot central sur lequel repose la paix domestique : le mari doit savoir que sa femme est la plus importante à ses yeux et lui faire ressentir occupe la première place dans sa vie.
Le mari peut faire comprendre à sa femme qu'elle occupe la première place, par toutes sortes de moyens. Soi en le lui exprimant explicitement, en toute occasion : “Ma femme, tu es la meilleure ! Tu viens en premier et le reste, en deuxième position ! Tu es la plus belle des femmes ! La plus intelligente !” Et ainsi de suite.
Soit en le lui montrant concrètement, par exemple lorsqu'elle lui demande quelque chose ; qu'elle a besoin d'un service qui contrarie ses propres projets, et son emploi du temps ; ou lorsque sa volonté s'oppose a la sienne et qu'il doit alors l'annuler devant celle de sa femme et lui prouver ainsi qu'elle est plus importante et qu'elle occupe la première place dans sa vie.
Lorsque la femme verra ses concessions, et qu'elle ressentira qu'elle occupe vraiment la première place dans sa vie, sa confiance, sa joie et son envie de vivre seront extrêmes. Elle sera la femme la plus heureuse au monde et en différentes occasions, le mari en sera le premier bénéficiaire. Le gain des concessions qu'il lui accorde, vaut cent fois plus que ce qu'il a pu perdre en les accomplissant, comme nous le verrons par la suite.
Une liste superflue
Afin d'illustrer à quel point la règle de la “première place” est fondamentale et englobe toute la vie de la femme, voici une histoire véridique :
Un couple vint me voir afin que règne entre eux la paix domestique. La femme apporta une longue liste de reproches à l'égard de son mari, qu'elle commença à lire :
Son premier reproche était qu'à chaque fois qu'elle demandait à son mari d'arriver à une heure précise, que ce soit pour lui permettre d'aller a un cours de Tora, ou pour tout autre raison nécessitant la présence du son mari a la maison – malgré ses promesses – il ne venait jamais a l'heure !
Je me suis alors tourné vers le mari et lui ai demandé : "Pourquoi ne rentres-tu pas à la maison à l'heure ?"
Le mari me répondit : “Monsieur le rabbin, croyez bien que mes retards sont pour le bien de ma femme et de notre maison, qu'il s'agisse du travail ou de courses importantes. Arriverai-je en retard, si ce n'était pour des choses importantes ? Je sais pertinemment qu'elle m'attend, mais je n'ai pas le choix ! À chaque fois, j'ai une chose urgente à faire qui m'empêche d'arriver à l'heure, est-ce difficile à comprendre ? Je ne plaisante pas ! Croyez-moi, chaque retard est vraiment inévitable !”
Je lui ai dit : “Tu te trompes. La chose la plus importante est de répondre aux besoins de ta femme. Ta femme est plus importante que toute chose au monde ! De deux choses l'une, ou bien tu es occupé parce que tu réussis dans tes affaires et il est alors certain que du dois limiter le temps que tu y consacres et donner à ta femme sa place dans ta vie ! Sache que ta réussite ne se prolongera que grâce au bonheur de ta femme.”
“Mais si tu es occupé à cause de tes ennuis, de dettes qui compliquent ta vie, là aussi tu dois poser des limites, car peux-tu continuer à courir vingt-quatre heures par jour ? Et ici aussi la limite consiste à donner à ta femme sa place dans ta vie. C'est seulement ainsi que tu bénéficieras de l'Aide divine pour régler tes ennuis et dettes.”
“C'est parce que tu te trompes que tu souffres d'un manque de paix domestique qui entraîne d'autres ennuis : tu ne mets pas ta femme à la première place dans ta vie ! Tes occupations sont pour toi plus importantes qu'elle et tu n'appliques pas cette règle fondamentale : il faut tout mettre de côté lorsque ta femme à besoin de toi !”
J'ai expliqué au mari que sa femme doit être plus importante pour lui que toute chose au monde ; plus que quiconque et que toute autre affaire. Il est évident que s'il ressentait vraiment cela, il ne repousserait ses désirs pour rien au monde. Non seulement il arriverait à l'heure promise, mais il le ferait de bon cœur et joyeusement, car il y attacherait la plus grande importance.
Je lui ai encore expliqué que si on examine la liste préparée par sa femme, on voit que tous ses reproches et sa douleur proviennent de ce qu'elle n'occupe pas la première place. Une autre fois, il oubliera certains services qu'elle lui a demandé de faire. La raison profonde de ces actes manqués est que sa femme n'est pas plus importante à ses yeux que le reste de ses occupations qui viennent en premier. Cela se manifeste encore de toutes sortes de manières.
La femme qui assista à cet entretient fut impressionné par cette simple définition qui englobe beaucoup d'aspects de la vie. Elle ignorait jusqu'ici pourquoi elle souffrait autant de ses retards et ses oublis. Elle pensait que ses plaintes envers son mari étaient peut-être exagérées. Pourtant, lorsqu'elle entendit la raison profonde, elle sut exactement ce qui la dérangeait chez son mari. Elle comprit qu'elle n'était pas la plus importante dans sa vie, et ce sentiment lui était insupportable !
Lorsque je demandai ensuite à la femme de passer au reproche suivant, elle répondit : “Le reste de la liste est inutile. S'il comprend seulement le point que le Rav a expliqué, cela me suffit ! Le Rav a réussi à mettre le doigt sur le problème de mon mari. S'il corrige cela, le reste de la liste est superflu.”
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