Nous sommes maîtres de notre destin – Bé’houqotaï
Si nous décidons de retrouver D-ieu partout, nous vivrons une vie ou Son intervention sera évidente. Mais si nous croyons que le monde fonctionne d'après la nature et le hasard…
“Si vous allez avec Moi (qéri ), alors Moi aussi J'irai avec vous (qéri ).” (Vayiqra 26:28)
Le mot “qéri ” est traduit en araméen par Onqélos : “qachiou” qui signifie durement. D-ieu nous fait comprendre dans ce verset que selon la manière dont nous nous conduisons avec Lui, Il se comportera avec nous. Si nous agissons durement, Hachem agira avec nous de la même manière.
Pour mieux comprendre cette notion de dureté, il faut analyser plus en profondeur le mot utilisé par le verset : “qéri ”. Quand un individu se pervertit et émet en vain sa substance séminale, il est appelé par nos Sages un “ba'alqéri ”. Par conséquent, la notion de “qéri ” fait allusion au manque de pureté dans le comportement intime. À ce sujet, RabbiNathan de Breslev explique que la faute principale qui attire la malédiction sur le peuple juif est la perversion des mœurs. En effet, notre sainteté est déterminée essentiellement par notre pureté intime et quand nous abimons cette dernière, nous retirons de notre sein la bénédiction.
Néanmoins, il faut comprendre que la débauche n'est que la résultante et l'expression animale d'une erreur plus spirituelle, une erreur de base qui détermine la suite. Cette erreur est aussi allusionnée dans le mot “qéri ”. En effet, ce dernier est grammaticalement lié au mot “miqré ” qui signifie “évènement” ou “hasard” (et aussi “perte séminale”).
Il y a environ 250 ans, le saint Ba'alChemTov est venu révolutionner et réveiller le monde juif qui se divisait en une élite de gens érudits – qui s'adonnaient totalement au service de D-ieu grâce à l'étude – et une masse de pauvres travailleurs, tellement accablés par leur servitude qu'ils n'arrivaient plus à s'attacher au Créateur. Il dévoila alors que la présence de D-ieu et Son action dans le monde s'étendaient jusqu'aux moindres détails de la création et que D-ieu était proche de tout un chacun.
Quelque soit la situation dans laquelle on se trouve, on peut retrouver Hachem car cette situation est le fruit de Sa volonté et il nous y a mis pour notre bien. En d'autres termes il n'y a pas d'évènements qui soient indépendants de Sa volonté, le hasard (“miqré”) n'existe pas. Néanmoins, cette révélation et ses implications dans notre quotidien sont laissées à notre libre arbitre.
L'homme a la possibilité de croire dans la Providence divine ou croire que la conjoncture dans laquelle il se trouve est la conséquence de la nature, la logique des évènements ou le hasard. En fonction de notre choix, Hachem se comportera avec nous. Tel est le secret de notre verset : “Si vous allez avec Moi (qéri ), alors Moi aussi J'irai avec vous (qéri ) !”
Si nous décidons de retrouver D-ieu partout, nous allons vivre une vie ou Son intervention sera évidente, voire miraculeuse. Mais si, D-ieu en préserve, nous nous comportons à l'inverse, c'est à dire sans croyance en la Providence divine, si nous croyons que le monde fonctionne d'après la nature et le hasard, alors D-ieu va nous montrer une réalité où tout fonctionne d'après la logique, la nature et le hasard, apparemment sans Sa présence. Nous tomberons dans l'illusion que tout dépend de nos efforts et de notre intelligence, ce qui est le contraire même de la vérité, et développerons un immense orgueil en cas de réussite ou un immense complexe en cas d'échec, tout au mieux nous ferons de notre vie une course perpétuelle pour la subsistance ou la richesse.
Cette situation concerne même des gens croyants, car on peut dire que la richesse vient de D-ieu et oublier Son existence au moment où l'on traite des affaires. Par conséquent le “qéri ” est la résultante d'une situation où l'individu manque d'émouna (de foi) en la Providence divine. Cette perte d'émouna entraine les individus à accepter des valeurs non juives basées sur l'égocentrisme, le plaisir personnel et la libéralisation des mœurs qui est la faute la plus grave pour la pérennité du peuple d'Israël.
Reprenons donc notre esprit et recherchons D-ieu dans les petites choses de la vie de tous les jours, dans nos réussites et nos échecs, nos joies et nos souffrances, nos amis et nos concurrents. Il se dévoilera alors à nous d'une manière extraordinaire et nous rentrerons dans une sphère d'existence authentiquement juive. Prenons en main notre destin car l'immense secret que nous dévoile le verset est que le comportement de D-ieu envers tout un chacun est fonction de la manière dont il veut voir les choses.
La joie
• Quand on fait une mitswa dans la joie, c'est un signe que notre cœur est entier avec D-ieu.
• La joie ouvre le cœur.
• La joie augmente les capacités intellectuelles.
• En donnant de bons conseils aux autres on obtient la joie.
• La joie de la mitswa est la force de l'homme.
• Si une joie soudaine te prend sans raison, c'est parce qu'un Tsadiq vient de naitre.
• Chanter provoque la joie et l'enthousiasme.
• Les pluies tombent par le mérite de la joie du 'hatan (le jeune époux) et de la kala (la jeune épouse).
• La joie dévoile le Kavod (honneur) de l'homme et elle augmente sa connaissance de D-ieu.
• Celui qui est toujours joyeux réussit.
Lois de Chabath
Il est interdit de transporter à Chabath une bougie allumée, même doucement. Un récipient où on a placée des mèches en guise de lumières de Chabath (ptiloth), ou un chandelier, ne pourront pas être transportés pendant Chabath, même après que les lumières de Chabath soient éteintes, même s'il reste de l'huile dans le récipient ou si le chandelier est posé sur un plateau contenant une chose qu'on a le droit de transporter.
Le transport reste toujours interdit si on a besoin du récipient ou de la place occupée par celui-ci ou le chandelier. La seule possibilité de déplacer les lumières du Chabath est de faire une sorte de vœu (“tnaï ”) avant le coucher du soleil qui précède l'entrée du Chabath en disant qu'on a l'intention de déplacer le récipient ou le chandelier une fois que les lumières seront éteintes (le transport est toujours interdit quand les lumières brillent). On pourra faire ce tnaï une fois pour toute l'année. (YalqoutYossef)
Séfirath Ha'Omer – Le décompte du 'Omer
Pendant les deux premiers tiers du compte du 'Omer, nous avons l'habitude de manifester des signes de deuil en souvenir de la mort des 24 000 élèves de Rabbi'Aqiva. Quel rapport existe-t-il entre cette tragédie et la SéfirathHa'Omer?
Pour répondre à cela, il faut savoir que chaque jour du compte, nous réparons un de nos traits de caractère (midoth) propre au jour en question. De fait, pour recevoir la Tora le cinquantième jour, il faut auparavant à purifier au maximum nos mauvais traits de caractère. En effet, les défauts de l'homme ont tendance à déformer le message originel de la Tora, chacun ayant tendance à interpréter le texte dans un sens qui l'arrange et dans son intérêt personnel.
C'est pourquoi pour recevoir la Tora – c'est à dire le message authentique qu'elle recèle – on doit constamment chercher à purifier ses mauvais traits de caractères. En ce qui concerne ces derniers, il n'y a pas de terrain plus propice pour les réparer que lors de nos rapports avec autrui. C'est justement dans ce domaine que les 24 000 élèves de Rabbi'Aqiva ont fauté.
Le Talmud enseigne qu'ils ne se respectaient pas les uns les autres comme il convient. En d'autres termes, ils n'avaient pas assez travaillé leurs midoth ; ils n'étaient pas unis et c'est cette désunion qui causa leur perte. Par conséquent, les Sages instituèrent des signes de deuil afin que nous n'oubliions pas la gravité du manque de respect envers son prochain et les conséquences néfastes pour l'individu qui ne désire pas travailler ses midoth.
En outre il faut savoir que notre mauvais penchant redouble d'effort pendant la Séfirah Ha'Omer afin de nous faire chuter dans des mauvais comportements ; on redoublera donc d'attention pendant cette période. Néanmoins, nous arrêtons les signes de deuil à partir ou au lendemain de LagBa'Omer – le 33ième jour du 'Omer – le jour du départ de RabbiChim'onBarYo'haï.
L'une des raisons est que RabbiChim'on déclara au sujet de lui et ses élèves : “Quant à nous, notre rapport est basé sur l'amour.” Il fit ainsi la réparation de la faute des élèves de Rabbi'Aqiva et dévoila grâce à cela une des expressions les plus élevées de la Tora : le Zohar.
Par conséquent, celui qui veut recevoir la Tora “béémeth” ('réellement”), devra toute sa vie travailler ses traits de caractères.
1/05/2024
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