Fin de la Galout Yichmael

Une nature sauvage

Lorsque R’ Chmaya Dichovsky, z”l, auteur de Neot Deche , se rendit en Eretz Yisroel en 5693, il s’arrêta à Radin pour rencontrer le Chafetz Chaim . 
 

Au cours de leur conversation, R ‘Chmaya demanda l’avis du Chafetz Chaim sur le débat qui se déroule en Amérique concernant les relations futures avec la communauté arabe en Eretz Israël. D’une part, il y avait une peur palpable après le massacre de ‘hevron, où les Arabes avaient brutalement et sauvagement attaqué une yeshiva. D’un autre côté, il y avait un optimisme que les nations du monde seraient capables d’éduquer et de guider la communauté arabe vers une meilleure éducation et plus grande sociabilité 

Le Chafetz Chaim répondit: “La Torah décrit Ichmael comme (Bereishit 16:12), ” Et il sera un âne sauvage parmi les hommes “. Notre Torah est éternelle. Si la Torah décrit ainsi la famille de Ichmael, c’est qu’ils seront à jamais considérés comme un âne sauvage parmi les hommes. Même si toutes les nations du monde unissaient leurs efforts pour les éduquer et les civiliser, ils ne réussiraient pas. Même si l’un d’eux devient savant ou avocat, par exemple. Alors il sera un avocat qui est l”âne sauvage parmi les hommes . S’il devient professeur dans une université prestigieuse, il restera un professeur qui est un âne sauvage parmi les hommes.  La sauvagerie est en eux. Et, vous ne pourrez jamais leur enlever. 
 

Alors, le Chafetz Chaim soupira et dit: “Oy! Qui sait quel genre de sauvagerie cet animal infligera aux Juifs dans les derniers jours avant l’arrivée du Machia’h . 
 

Ces paroles prophétiques du Chafetz Chaim , que nous voyons aujourd’hui, ont leurs racines dans des sources anciennes, en particulier dans les enseignements du Pirkei D’Rebbe Eliezer . elles racontent qu’à la fin du Galout (Exil) d’Edom , une nouvel exil débutera appelée le Galout Ichmael.  
 

Une nouvelle phase d’exil 

Dans Daniel (chapitre 7), Daniel fait un rêve où il voit quatre animaux. L’Ange expliqua que ces animaux représentent les quatre royaumes différents qui régneraient pendant chacun des quatre exils. L’animal qui représentait le quatrième exilé, le Galout d’ Edom , était étrange. Il avait 10 cornes différentes sur la tête. Et, alors, une plus petite corne a commencé à émerger. Le Malbim explique que cette corne plus petite représentait l’étape de Galout Yishmael, juste avant l’arrivée du Machia’h . 
 

C’est un exil très difficile. Le Zohar enseigne que cette époque de Galout Yishmael est plus difficile que toute autre galout qui s’est produite à travers l’histoire (Volume II, 17a). 
 

Rabbeinu B’hai (Devarim 30: 7) note que le mot אויבך (votre ennemi) est utilisé pour décrire Yishmael, et Eisav est décrit comme שונאיך (votre méprisé). Un « ennemi » est bien pire que quelqu’un que vous « méprisez » parce que, contrairement à quelqu’un qui est méprisé, un ennemi n’aura jamais miséricorde. 
 

R’ Yehoshua Leib Diskin , zt”l, le Rav de Jérusalem, commente ce verset qui dit והוא יהיה פרא אדם (« Et il sera un âne sauvage parmi les hommes »). En hébreu, on mentionne l’essence de quelque chose avant l’adjectif qui le décrit. Par conséquent, une bonne personne en Hébreu est appelée un אדם טוב et non un טוב אדם. Ici, il est dit פרא אדם parce que l’animal à l’intérieur de Yishmael est son essence. Ils sont seulement décrits comme un homme.  
 

La prière est notre arme

Face à de telles individus, on ne peut imaginer pouvoir être sauvé de leur sauvagerie par des moyens naturels. Par conséquent, nous devons nous fier à ce que nos sages ontenseigné: « Qui pourra nous sauver, si ce n’est notre Père céleste ?! Au cours de cette ère, nous devons nous rappeler que nous devons faire confiance et compter uniquement sur HaChem pour nous racheter et délivrer. Nous ne pouvons pas compter sur notre force ou notre puissance. 
 

Par conséquent, pendant le Galout de Yishmael , il est essentiel de   s’appuyer sur le pouvoir de la  prière , R’ Chaim Vital , zt”l, écrit longuement à ce sujet. Il décrit que les derniers jours du galout vont être extrêmement difficiles car nous souffrirons de la sauvagerie des Arabes. Tout ce que nous pouvons faire, explique R’ Chaim, c’est prier et crier vers HaChem de nous sauver d’eux. 
 

Le Klauzenberger Rebbe, zt”l, disait au nom du Belzer Rebbe, zt”l, que généralement les Arabes meurtriers sont pires et plus cruels que les Allemands, et donc, à notre époque, nous devons prier pour tous les Juifs autour le monde soient protégés de leur barbarie. 

La chute des Arabes et la montée du Machia’h 

Le Baal HaTourim enseigna au sujet de la proximité du verset qui discute de Yishmael et dit על פני כל אחיו נפל ( Il est tombé à la face de ses frères ). Puis il est suivit  de : וְאֵ֛לֶּה תּֽוֹלְדֹ֥ת יִצְחָ֖ק (Et ce sont les générations de Its’hak). Ce qui signifie que lorsque les Arabes tomberont à la fin de notre exil , la rédemption commencera et nous verrons l’arrivée du Machia’h qui est un descendant de Yitzchak. 
 

Peut-être on peut expliquer qu’il est fait allusion au Machia’h dans les « générations de Its’hak » parce qu’il avait une approche unique de la (prière) : il déversait son cœur. Comme Chazal a enseigné que Yitzchak a établi la prière Mincha comme il est dit “Et Yitzchak sortit pour parler dans le champ vers le soir). Le mot « parler » signifie prière 

Il est également enseigné) que pendant les affres de l’enfantement du Machia’h, HaChem ira vers chacun des  Patriarches et Il leur dira : “Vos enfants ont péché”. Et seul Yitzchak déversera ses supplications pour la rédemption finale au nom du peuple juif. 
 

Par conséquent, il est fait allusion au Machia’h lorsqu’il est question de la progéniture d’ Its’hak. Il a  prié de manière unique en versant chaque once de son cœur dans la tefilla. Yitzchak avait une passion et une intensité dans ses prières. Et, c’est cette dévotion dans la tefillah qui mettra fin au Galout Yishmael et inaugurera  la rédemption finale.