Une lettre dans la Tora
Parfois, la société dite moderne reporte sa colère vers ceux qui font partie des classes de la population considérées comme inférieures...
Parfois, la société dite moderne reporte sa colère vers ceux qui font partie des classes de la population considérées comme inférieures. Des enfants jettent une peau de banane sur des pauvres qui passent et leurs parents détournent leur regard et rigolent.
La guemara[yerouchalmi taanit 5b] raconte une histoire très passionnante qui se passa en Erets Israel, après la destruction du deuxième temple pendant la période de la conquête romaine, il y a 1800 ans :
Une dure famine toucha la Terre pendant cette période. Rabbi Abahou, le saint Amora et aussi un des Tsadikims de la génération, fit un rêve : « Une voix du Ciel se dévoila a lui et lui dit ‘’ Si tu demandes aPantatika de prier, alors il tombera de la pluie ». Le lendemain matin, Rabbi Abahou, envoya des messagers pour chercher Pantakika et l’amener devant lui immédiatement.
Peu de temps après, Pantakika se trouva devant Rabbi Abahou.
«Raconte-moi un peu ton histoire ?» lui demanda le tsadik.
«Je ne suis rien» lui dit Pantakika «Et peut être moins que rien. A tes yeux, cher Rabbin je suis sûrement honteux et crasseux. Il ne m’est pas agréable de te le dire, mais je suis animateur dans une maison close. Lorsque je ne m’occupe pas des nettoyages ou du lavage des habits de ces femmes, je me trouve sur la scène à taper dans la batterie pendant que les femmes chantent et dansent pour les clients. Lorsqu’il n’y a pas de clients je me divertis avec elles.»
«Pantakika» continua Rabbi Abahou «il existe certainement une chose que tu me caches, il n’existe pas une action particulière que tu aies faite ? »
Pantakika se gratta la tête pendant quelques secondes, plissa ses sourcils, et pensa. «Cher Rabbin, peut être y a-t-il quelque chose que j’ai fait et qui a l’importance d’une Mitsva. Il y a peu de temps une jeune fille juive- mariée – est venue me rendre visite derrière le rideau pendant le spectacle. Elle éclata en pleurs. Je lui ai demandé la raison de ces pleurs, elle me répondit que son mari avait été pris par les romains et qu’ils l’avaient jeté en prison. Elle avait besoin d’une énorme somme pour le libérer, et la pauvre n’avait même pas pour elle, d’argent pour se procurer une bouchée de pain et un peu d’eau. La seule chose qu’elle voyait pour sortir de ce problème était de se vendre comme une vulgaire fille de rue. J’ai vu qu’elle était pudique et qu’elle était une fille de bonne maison alors je ne lui ai pas laissé penser une seconde à cela. J’ai vendu tout ce que j’avais à moi y compris mon lit, mon matelas et mon coussin, et je lui ai donné pour qu’elle puisse racheter son mari. Barouh’ Ashem le jour même elle le délivra…»
«Voila…» dit Rabbi Abahou « Tu es apte à prier et aucune de tes prières ne sera rejetée. Tes actes sont complètement pour D-ieu !»
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Parfois, la société dite moderne reporte sa colère vers ceux qui font partie des classes de la population considérées comme inférieures. Des enfants jettent une peau de banane sur des pauvres qui passent dans la rue et leurs parents détournent leur regard et rigolent….
Au cours de notre dernier voyage en tant qu’envoyé de Breslev Israël aux États-Unis, nous avons eu le mérite de faire connaissance avec plusieurs personnes extraordinaires. Quelles sont-elles ? Les convertis et les baalei techouva, qui se sont rapprochés du judaïsme et sont arrivés à nos conférences, chacun avec une histoire à couper le souffle sur son approche et son réveil au judaïsme.
De plus en plus de personnes sont avides de la parole d’Hashem des deux côtés de l’océan. C’est pourquoi, il faut faire attention – sitout d’un coup une personne entre dans la synagogue avec un habit différent des autres, il ne faut pas le repousser. Ni le Baal Chem tov, ni Rabbi Nah’man de Breslev n’ont jamais repoussé un quelconque juif, même le plus simple qui soit.
Personne ne sait si l’éboueur qui nettoie les rues n’est pas un Tsadik caché. La Guemara nous avertit de ne pas faire de mal à quelqu’un, selon la Mitsva de la Tora, ‘’Tu ne ruseras pas vis-à-vis de ton prochain’’ comme l’explique Rachi : «que personne ne taquine son prochain, ni ne lui donne de mauvais conseil comme il aurait eu envie de le faire en pensant en son for intérieur : ‘’personne ne sait que j’ai une mauvaise intention’’ ». C’est pourquoi il est écrit : « Et tu craindras l’Eternel, ton D., qui connait les pensées des hommes ». Chaque pensée cachée au fond du cœur et que personne ne connaît sauf la personne elle-même et hashem, il est écrit à son sujet : « Tu craindras l’Eternel » pour rappeler à l’homme que D-ieu voit les pensées…»
Il faut se souvenir que même l’éboueur juif a aussi une nechama sainte, partie de D-ieu d’en haut. Cette raison, seule, suffit pour le respecter. En quoi tout cela est lié à la fête de Chavouot ? Rabenou nous apprend dans le Likoute Moharan [1ere leçon 14] :«La Tora est composée de 600 mille lettres, qui font référence aux 600 mille nechamot du peuple d’Israël, et à chaque nechama il existe une source dans la pensée de D-ieu. ». Dans les Sih’ots de Rabenou il est dit aussi : «Quand il y a un défaut chez une personne du peuple d’Israël, cela veut dire qu’il y a un manque dans l’accomplissement de la Tora qui est la source des âmes du peuple d’Israël ». Evidemment il est impossible d’aimer la Tora à la perfection. Mais quand une personne fait attention à ne pas parler sur une âme du peuple d’Israël, quelle qu’elle soit, et à ne pas chercher de défauts chez quiconque du peuple d’Israël, alors la Tora est complète et sans aucun défaut. De plus, il est évident que cette personne aimera beaucoup la Tora, et l’étudiera intensément avec un grand amour pour elle». Ce qui veut dire que si l’on veut que notre Tora soit parfaite, alors notre amour d’Israël doit être complet !
Venez et décidons que cette année nous étudierons dans un Sefer Tora complet qui comprend 600 mille âmes d’Israel, et n’a aucun défaut ! Chaque jour, où qu’il se trouve, chaque juif est un diamant unique de L’Eternel avec lequel il se réjouit. Venez, et souvenons- nous aussi, que la perfection de tout le peuple est fonction de la réussite de chacun.
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