Les humiliations à Istanbul

 Résumé: Rabenou est donc arrive à Istanbul en Turquie …
L'interprète ajouta:

«Plusieurs envoyés d' Erets israel sont passes ici et parmi eux deux de vos compatriotes qui s'apprêtent à présent à se rendre en Europe»

Des que Rabbi Nah'man entendit cela, il fut d'accord pour les rencontrer .Il mit en garde son aide : «Ne révèle pas mon identité, me leur dit pas qui je suis »

Ils quittèrent Galita pour la vieille ville d'Istanbul. Ils furent présentes a leurs compatriotes qui revenaient d'Eretz Israel.Immediatement l'un d'entre eux reconnut l'aide du Rebbe lui demanda ce qu'il faisait la .Ce dernier répondit qu'il voyageait avec ce ''jeune homme'' vers Eretz Israël.

Quand on chercha à connaitre l'identité de Rabbi Nah'man son aide répondit qu'il possédait une carte du gouvernement autrichien. Il ne révéla point l'identité du Tsadik tel qu'il lui avait été ordonne.

Ils eurent l'idée que Rabbi Nah'man pouvait bien être un agent du gouvernement qui allait chercher des ennuis au grand leader Rabbi Avraham de Kalisk et ses disciples. Ils imaginèrent qu'il était envoyé par plusieurs groupes d'opposants. Ils se bornèrent à cette idée causant des conflits au Rebbe.

Ils commencèrent  à questionner le serviteur : «Est il charge de remettre une lettre ? », la réponse fut négative. «Alors pourquoi va-t-il en Erets Israël ? »L'autre répondit qu'il ignorait la raison. Ils décidèrent de ne plus se fier a ce dernier car celui-ci essayait de les tromper.  Ils le menacèrent «Bien que nous vous connaissions comme un homme très honorable, nous avons maintenant des doutes au sujet de votre intégrité »

Ne se rendant pas compte qu'ils se referaient a Rabbi Nah'man lui-même, ils demandèrent au serviteur. : «Avez-vous demande a votre Maitre Rabbi Nah'man de Medvedivka si vous deviez voyager avec cette homme ?»

La réponse fut affirmative. Des lors, ils ne croyaient plus rien des paroles de l’aide. Ils étaient un investigateur qui a allé causer tort à Israël. Ils s'adressèrent a rabbi nah'man lui-même, le questionnant au sujet de son identité, sa maison, sa famille. Ils n'obtinrent aucun résultat. Ils usèrent de toutes les ruses possibles afin de trouver un détail minime qui puisse révéler son identité. Ils comprirent leur jeu et leur répondit de telle manière qu'il était impossible de faire le point. Il les désorienta complètement, rendant leurs questions confuses jusqu'à conclure qu'il ne savait absolument rien.

Il jouait constamment un rôle différent .Par exemple ils lui demandèrent un jour s'il était Cohen. Il repondit que oui. Le lendemain, ils demandèrent s'il était Levy, il répondit que oui. Le surlendemain, ils demanderent s’il était Israël, et la encore il répondit affirmativement.
Ils demandèrent:

«Hier, vous étiez Cohen, comment pouvez vous  affirmer aujourd'hui que vous êtes Israël ? »  Il répondit : «Cohen est l'attribut de bonté, Israël en est un autre. D. merci j'ai ces deux attributs.»
Ils s'irritèrent contre lui:

«C'est évident que vous faites partie des oppresseurs. Vous employer des ruses pour vous dissimuler »
Ils se mirent à le haïr vraiment, l'insultant, le méprisant, et lui faisant honte autant qu'ils pouvaient .Ils le maudirent, l’insultèrent pendant plusieurs jours. L'un d'entre eux était particulièrement odieux vis-à-vis du Rebbe. Néanmoins, Rabbi Nah'man essaya partout les moyens de lier avec eux des rapports amicaux. Il leur répondit aimablement : «Je ne veux point révéler les raisons de mon voyage car mon cœur ne les a pas révéler a ma bouche. Malgré tout, c'est tellement agréable que deux frères vivent dans l'unité. »

Leur réponse fut: « Si vous avouez vos intentions, vous recevrez sans doute beaucoup de bien»
Rabbi Nah’man ajouta : «Je n'ai besoin d'aucune bonté de votre part et quoiqu'il arrive je ne vous avouerai pas les raisons de mon voyage. Cependant, si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir beaucoup de bien de moi.» Ils lui dirent :

«De la manière dont vous parlez, on pourrait vous prendre pour un grand tsadik tel que Rabbi Baruch, rabbi Nah'man ou Rabbi Chalom. Ils parlent aussi un langage mystérieux. Mais nous sommes certains que vous n'êtes point l'un d'entre eux. Nous connaissons vos projets. Votre intention est de créer des ennuis au Grand Tsadik Rabbi Avraham »
Ils l'avertirent qu'une lettre le précédait en eretz Israël prevenant la communaute que c'était un espion et investigateur et qu'ainsi il ne pourrait pas les tromper . Ils comploterent aussi avec l'officier de navigation un juif polonais mariee a une femme sépharade. Son beau frère était un officier important ayant des entrées au palais.

Ils se rendirent chez l'officier  et le supplièrent : «Pour l'amour du Ciel ne laisser pas cet étranger s'embarquer pour Israël. Il fait partie de nos ennemis dont l'intention est d'expulser les juifs D. préserve. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour l’arrêter, D. vous récompensera doublement. »

Rabbi Nah'man et son aide n'étaient pas du tout au courant de cette démarche.

Les deux hommes continuèrent à insulter Rabbi Nah’man de façon déplorable. Il résista, ne révélant toujours pas son identité malgré toutes les injures. Il redoubla de ruse et les embrouilla ce qui les provoqua encore plus.

Il tenait un rôle différent chaque fois qu'ils s'adressaient à lui. Un certain moment, il parla comme s'il venait de Lagurna, ils en firent convaincus et quand ils réalisèrent leur erreur ils étaient enrages.

Ensuite ils étaient persuades qu'il était le fils du prêcheur de Kamarna , l'un de leurs plus grands opposants. Au milieu de la conversation il se mit à critiquer le Komarner .Ils s'écrièrent :
«N'est il pas votre père ? »

Ils finirent par réaliser qu'ils n'avaient pas vraiment aucun indice sur son identité. Chaque fois qu’il lui parlait, Le Rebbe semblait avoir un nom différent. Quelque soit le nom par lequel ils l'interpellaient  il répondait. Pensant encore qu'il était le fils du Kamarner ils l’appelèrent Yeshaiah, nom de son fils, rabbi Nah’man répondit également. Ils étaient certains de l'avoir surpris cette fois ci et lui dirent:

« A présent nous sommes sures que vous êtes le fils du Kamarner »

Alors rabbi Nah’man parla de façon totalement opposer a cette idée.

Dans le courant de leur conversation, ils parlèrent du cadeau qu'ils portaient de la part du kamarner pour son fils. Rabbi Nah'man les pria immédiatement de le lui montrer, se montrant pressant. Ils étaient furieux et l'insultaient sans cesse. Ils lui lancèrent:

«Pourquoi changez vous sans cesse de nom et pourquoi faites vous de même avec le nom de la ville d’où vous provenez ? »

Rabbi Nah’man répondit : «Chaque nom est liée directement a un attribut ou une sephirot et D. merci je les possède tous»
Le récit complet prendrait de nombreux volumes. Le Rebbe les réveillait souvent la nuit pour converser avec eux. Ils étaient alors furieux et l'insultait violement. Un vendredi après midi alors qu'il revenait du Mikve, Rabbi Nah'man était allonge sur son lit, pieds nus, sans sa ceinture ni son chapeau. Il leur demanda : «Pourquoi mon corps est il si alerte, durant la semaine  je ne ressens jamais de lassitude, pourtant maintenant je me sens si fatiguée, je tiens difficilement debout.»

Ils répondirent :

«Chaque vendredi après midi alors que le Chablât approche, l'âme monte et l'âme supplémentaire du Chabbat descend. Dans votre cas, votre âme quotidienne est repartie et vous n'avez pas le mérite d'avoir l'ame du Chabbat .Pour cette raison, votre corps est comme une pierre.»

Rabbi Nah'man répondit d'un ton moqueur :

«Honte à vous, vous ne pouvez même pas répondre à une question simple»

Le tsadik demanda s'il lui était possible de passer Chabbat avec eux. Ils refuserent n'invitant que son serviteur.
Le Rebbe n'avait pas de viande à manger sur place et fut oblige de consommer les repas quotidiens ce Chabbat. Les autres avaient même un Choh'et qui les approvisionnait en viande.

Ce vendredi soir, Rabbi Nah'man voulut quand même leur rendre visite mais ces derniers le renvoyèrent brutalement causant ainsi une forte excitation et ils essayèrent de le jeter a la rue. Cette dispute se renouvela le jour du Chabbat toute cette mise en scène avait été intentionnelle et Rabi Nah’man se laissait insulter de toutes les façons possibles. Il confia à son aide : 

«Ces insultes me sont absolument bénéfiques pour l'aller et le retour. Avant d'atteindre mon but je dois vaincre d'énormes difficultés au dessus de toute mesure et de toute description. Sans ces situations dégradantes, ils m'aurait alors été impossible de poser le pied en Eretz Israël ». Le Rebbe nous rapporta plus tard: «Je vis qu'il me fallait mourir à Istanbul mais les insultes et les humiliations me sauvèrent. Afin de s'approcher d'Eretz Israël un être doit vaincre un grand nombre de barrières.»
Rabbi Nah'man demanda a son serviteur de donner a ses opposants un pu de nourriture de leurs réserves personnelles. Ces deux hommes finirent par prendre le chemin du retour.

Rabbi Nah'man voulut leur confier une lettre pour sa famille mais ils refusèrent. Ils prirent quand même une lettre de son compagnon dans laquelle le Rebbe avait glisse la sienne.

Des qu'ils furent sur la route ils voulurent ouvrir le message espérant trouver un indice quand a l'identité du mystérieux étranger. Ils ne purent trouver la lettre dans leurs affaires et malgré tous leurs efforts ils ne purent se souvenir ou ils l'avaient mise.
La lettre n'apparut qu'a leur arrive au port de Walachia. Quand ils ouvrirent l'enveloppe, ils découvrirent la véritable identité de rabbi Nah’man. Aussitôt, après leur découverte, ils réfléchirent et eurent très peur. Celui qui était le plus enrage contre le Rebbe mourut quelques temps après son retour  chez lui.

A suivre…