Baba Salé
Baba Salé prodiguait des miracles de son vivant, mais bien d’autres histoires attestent que le Tsadik veille toujours sur nous et intervient en notre faveur
Né en 5650 (1890) à Tafilalet, au Maroc, Rabbi Israël Abi’hssira, connu sous le nom de Baba Salé, quitta ce monde le 4 Chvat 5744 (1984) en Israël. Issu de l’illustre famille Abi’hssira, dynastie de rabbins très connus, il était le petit fils du célèbre Tsadik, Rabbi Yaacov Abi’hssi’ha.
Très jeune, il se montrait très assidu dans l’étude de la Torah et jeûnait durant la période de Chovavim, propice à la Téchouva. Après la mort de son père Rabbi Massoud, alors à peine âgé de 18 ans, les juifs de la communauté de Tafilalet insistèrent, malgré son jeune âge, pour qu’il reprenne le poste de Rabbin et de dirigeant spirituel de la Yéchiva. Il ne pouvait y avoir d’homme aussi saint et doté d’aussi grandes qualités dans l’interprétation Talmudique à leurs égards pouvant assurer ce poste. Très modeste, Rabbi Israël ne souhaitait pas au départ prendre ces responsabilités mais aux vues de l’insistance de la communauté, il finit par accepter et devint à la fois Roch Yéchiva, et directeur de la Rabbanout. Après de nombreuses années de dévouement à sa communauté, Rabbi Israël finit par quitter le Maroc en 1950 pour accomplir son rêve et s’installer définitivement en Erets Israël. Il s’installera quelques temps plus tard après son arrivée à Netivot, où il devient une figure emblématique pour tout le Am Israël, qui vient lui rendre visite afin de recevoir ses conseils uniques et ses prières si saintes. En effet, Rabbi Israël était considéré comme quelqu’un qui possédait le Roua’h Hakodech, l’esprit divin, et de ce fait, des gens de tout horizon se rassemblaient autour de lui pour recevoir ses bénédictions. Il devient alors rapidement celui qu’on appelait et que l’on appelle toujours “Baba Salé”, (notre père). Il existe de nombreuses histoires pour lesquelles ses prières donnèrent lieu à de grands miracles.
En voici quelques-unes :
Le soldats remis sur pieds
Un jour un jeune soldat, blessé pendant la guerre de Kippour lui rendit visite à Nétivot dans sa maison. Arrivant en fauteuil roulant, il raconta ce qui lui été arrivé : “J’ai été blessé par balle dans le dos au cours de la guerre de Kippour et bien que j’ai enduré plusieurs opérations, je boite toujours et je ne peux pas me mettre debout”. Il lui expliqua que l’une de ses jambes était tellement endommagée que les médecins voulaient l’amputer. On lui avait conseillé d’aller le voir, car “vous faites des miracles grâce à vos prières” lui dit-il. Rabbi Israël Abi’hssira lui demanda alors : « Mettez-vous les Téfilin tous les jours ? », le jeune homme répondit que non. Il lui demanda également s’il respectait le Chabat, “non” dit-il. Rabbi Israël, lui répondit alors : “Vous devriez être reconnaissant qu’une seule jambe soit dans un état critique. HaChem nous donne la santé pour que nous Le servions ! ». En entendant les paroles du Tsadik, il fondit en larmes ! Alors Rabbi Israël lui demanda : « Si je vous bénis et que par la suite vous pourrez de nouveau vous tenir debout, respecterez-vous les commandements ? Il répondit aussitôt « oui ». Il fut alors béni par Baba Salé qui lui souhaita une guérison complète. Il embrassa la main du Tsadik, puis la Rabbanite, lui demanda de se mettre debout. À son plus grand étonnement, il se leva et pu se déplacer sans aide. En peu de temps, ce miracle fut raconté dans tout Israël déclenchant un regain de Téchouva et la volonté pour beaucoup de revenir vers D.ieu.
A l’hôpital
Un homme qui accompagnait Baba Salé à l’hôpital vers la fin de sa vie, raconta qu’une fois, il vit un médecin avec un bébé à la main qui dit : “Où se trouve le Tsadik pour qu’il bénisse ce bébé dont le cœur ne fonctionne pas », Baba Salé lui répondit : à Souccot il sortira d’ici avec un cœur neuf ». Et il en fut ainsi à la grande stupéfaction des médecins.
L’eau qui guérit
Un entrepreneur, raconta que son fils était atteint d’une maladie maligne très grave et que les médecins étaient impuissants face à cela. Il alla voir Baba Salé et ce dernier lui donna de l’eau qu’il donna à boire à son fils. Le fils but et fut complètement guéri.
La foi qui sauve
Un homme effondré supplia Baba Salé pour sa fille malade : elle ne pouvait se nourrir et était régulièrement mise sous perfusion. Baba Salé lui demanda « Faites-vous confiance aux médecins ou au Créateur ?! Sortez là tout de suite, et elle guérira complètement ! Mais sortez-la dans une heure maximum, car passée cette heure, je ne pourrais rien pour vous.” Le pauvre père tiraillé mais confiant signa la décharge et sortit avec sa fille sans perfusion. Sur le chemin du retour, sa fille
lui dit : « Papa, j’ai faim ».Le père s’affola, arrivés à la maison elle mangea. Il voulut remercier Baba Salé qui lui dit : « Ne me remerciez pas, c’est uniquement votre foi en D.ieu qui fut très forte ! »
Baba Salé prodiguait des miracles de son vivant, mais bien d’autres histoires attestent que le Tsadik veille toujours sur nous et intervient en notre faveur. En voici l’une d’elles :
Un jeune étudiant marié depuis quelques années, n’avait toujours pas d’enfants. Dans leur détresse, lui et sa femme priaient HaChem afin qu’Il les exauce. Ils consultèrent également des médecins mais les espoirs étaient minces. Mais voici qu’un jeudi soir, l’homme fit un rêve. Il vit dans son rêve qu’il était assis dans le bureau du Tsadik Rabbi Israël Abi’hsirra(Baba Salé) z.ts.l. Le Tsadik se tourna vers lui et lui dit : « Que désires-tu ? » L’Avre’h répondit : “Je voudrais avoir le mérite d’avoir des enfants.” Le Tsadik lui dit :”Bon…Tu auras des enfants.” L’Avre’h se leva et sorti de la pièce. Puis il vit son père assis avec son ancien directeur de Yéchiva lisant tous deux des Téhilim. Il se réveilla et comprit que c’était un rêve …
Au matin, l’Avre’h téléphona à sa mère et lui raconta son rêve. Sa mère lui dit : « Sache qu’il y a environ une semaine, ton père a téléphoné à ton Roch Yéchiva et lui a dit : « Un Roch Yéchiva est d’une certaine manière le père spirituel d’un élève. Or, je suis moi aussi le père de l’élève. Nous avons donc tous les deux l’obligation de faire quelque chose afin que notre fils puisse mériter d’avoir des enfants. » Le Roch Yéchiva répondit : « Que veux-tu de moi ? » Ton père lui répondit : « Je voudrais que tu viennes avec moi sur le tombeau du Tsadik Rabbi Israël Abi’hssira, et que nous y prions ensemble pour la délivrance de notre fils. » Le Roch Yéchiva répondit : « Je ne suis pas disponible aujourd’hui, mais peut-être que, jeudi soir, je pourrais me joindre à toi pour aller à Nétivot, et nous y prierons ensemble pour sa délivrance. » La mère continua de raconter à son fils : « En effet, hier soir (jeudi soir), ton père et ton Roch Yéchiva se sont rendus ensemble à Nétivot, et ont prié sur la tombe de Rabbi Israël pour ta délivrance. » Quelques temps plus tard, l’Avre’h et son épouse eurent le mérite d’avoir un enfant !
Que le par le mérite du Tsadik nous trouvions tous la délivrance et que nous assistions à la délivrance finale !
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