Oser juger le Baal Chem Tov
« Dites à l'assemblée qu'un étranger veut leur parler et que s’ils refusent, ils risquent leur vie."
Un soir après Chabat, le Baal Chem Tov fit immédiatement la Havdala et demanda à son conducteur de calèche, Alexei, de préparer immédiatement les chevaux pour un long voyage. Lancée à toute allure, ils semblaient voler à travers le ciel nocturne jusqu’à la communauté de Brody. Cette nuit-là, une réunion secrète de personnes sélectionnées avait lieu à Brody. Chacune des personnes sélectionnées jura de garder le secret sur cette rencontre car le but était de discuter de l’excommunication du Baal Chem Tov. Lorsque le Baal Chem Tov arriva, les portes étaient fermées. Le portier posté devant afin d’empêcher toute personne non invitée d’entrer, lui refusa l’entrée. Le Baal Chem Tov dit au portier : « Dites à l’assemblée qu’un étranger veut leur parler et que s’ils refusent, ils risquent leur vie. Le portier répéta à l’assemblée les paroles du Baal Chem Tov qui revient en disant : « Ils veulent savoir qui vous êtes. » “Dites-leur que je suis Rabbi Israël Baal Chem Tov et que je suis venu de Medjibouz à Brody ce soir même afin qu’ils puissent me juger en personne.” Le Baal Chem Tov fut immédiatement invité à entrer dans la salle d’étude.
« Je vois qu’il y a exactement deux cent cinquante hommes réunis ici comme l’assemblée de Korah qui périrent tous comme vous », annonça le Baal Chem Tov. Plusieurs hommes se levèrent et comptèrent les personnes présentes : il y avait exactement deux cent cinquante personnes, comme l’avait déclaré le Baal Chem Tov. Ils comprirent que le Baal Chem Tov était un saint Tsadik et qu’il venait de les condamner à mort.
Ils devaient lui demander pardon car lui seul pouvait les sauver de la mort. Chacun son tour présenta alors au Baal Chem Tov ses excuses. Et le Baal Chem Tov leur pardonna. Rabbi Moché Ostrer, le maitre de cérémonie, présenta alors au Baal Chem Tov son livre fraîchement imprimé « Arougat Habosem », une explication du Chir HaChirim. Venant de sortir, il n’était pas encore sur le marché. C’était sa façon d’implorer le pardon. Le Baal Chem Tov prit le livre, le feuilleta, puis l’embrassa. “Je viens d’apprendre tout ce livre”, dit-il. “Ce n’est que pure vérité du début à la fin puisque pendant que vous l’écriviez, votre âme était enveloppée de l’esprit de Chlomo HaMelekh”. Rabbi Moché, s’exclama : « Personne ne peut assimiler un volume entier en le feuilletant simplement ! » “Pourtant”, répondit le Baal Chem Tov, “J’ai absorbé le livre en entier et je peux vous le prouver. Chaque mot du Chir HaChirim y est expliqué sauf deux : “Arougat Habosem”. Rabbi Moché répondit alors : “J’ai expliqué tous les mots du Chir HaChirim, y compris ces deux mots.” “Très bien”, dit le Baal Chem Tov, montre-moi”. Rabbi Moché reprit le volume et chercha sans succès. Il finit par admettre : « L’explication a dû être perdue lors de l’impression. ». C’est ainsi qu’ils furent tous convaincus des pouvoirs miraculeux du Baal Chem Tov. Tiré des “Prodiges du Baal Chem Tov”. C’est une grande ségoula de raconter les histoires du Baal Chem Tov à Motsé Chabbat, pour la parnassa, la bonne santé et la réussite.
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