Pour nos frères et sœurs

Chaque jour, des familles en Israël reçoivent de terribles nouvelles qui changent leur vie à jamais. Comment pouvons-nous rester calmes ? Nous ne devons pas rester silencieux.

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Posté sur 21.02.24

Lorsque nous prions pour la Guéoula, nous devons insister sur le fait que chaque Juif ait le mérite d’y assister. Nous ne pouvons laisser personne de côté !

On raconte au sujet d’un érudit de la Torah qui enseignait la halakha, qu’il restait complètement immergé dans la Torah jour et nuit. Sa femme lui demanda de prendre quelques heures sur son étude pour l’aider dans les tâches ménagères. Mais l’illustre Talmid ‘Hakham n’était pas disposé à le faire. Il insista sur le fait qu’il avait consacré sa vie à l’étude de la Torah et qu’il avait renoncé à tout pour cela ; sa femme devait en tenir compte. On posa la question à Rabbi ‘Haïm Kanievsky qui répondit : “Il doit l’aider !” Mais celui qui posa la question insista : “Nous parlons d’un ben Torah…”, Rabbi Haïm l’interrompit et dit : « C’est un certes Talmid ‘Hakham, mais ce n’est pas un Ben Torah ! Un ‘Talmid ‘Hakham” est quelqu’un qui connaît beaucoup de Torah, mais un “Ben Torah” est quelqu’un qui a été affecté par la Torah dans son for intérieur. Il possède les traits de caractère de la Torah et est donc sensible aux besoins des autres et particulièrement à ceux de sa femme. Connaître beaucoup de Torah sans devenir une personne meilleure et plus réfléchie pose vraiment un gros problème. Vivre selon la Torah et être un ben Torah, c’est ressentir ce qui se passe autour de soi. Ressentir la douleur de ceux qui vous entourent et, bien sûr, la douleur terrible et immense du Am Israël, du peuple juif dans son ensemble. Nos Sages disent que lorsque le public souffre et que l’on rentre chez soi, mange et boit, en restant indifférent à la détresse du public, alors “les deux anges qui accompagnent la personne mettent leurs mains sur sa tête et disent : Il s’est séparé du peuple, il n’assistera pas à la consolation du peuple”. Au contraire, celui qui participe aux souffrances du peuple se voit promettre “il méritera d’être témoin de la consolation du peuple”.

C’est ainsi qu’on raconte l’histoire d’une des sommités de cette génération qui, lorsqu’il y avait des guerres en Israël, ne dormait pas dans son lit, mais sur le sol, car il disait : « Les soldats sont en plein air dans le froid et la peur, ils n’ont ni jour ni nuit… comment puis-je rester au lit aussi tranquillement comme si de rien n’était !”

La plus grande obscurité, c’est quand les gens ne se voient pas, quand les gens s’ignorent et sont indifférents à l’angoisse des autres. En Egypte les enfants d’Israël se voyaient s’aidaient les uns les autres, et c’est pour cela qu’ils avaient de la lumière. Nos Sages disent : “Moché vit leur souffrance et pleura. Il tendit son bras pour aider chacun d’eux. En vertu de cela, HaChem dit : “Tu as laissé tes propres affaires pour aller voir la détresse d’Israël, Je quitterai les mondes supérieurs et inférieurs, et Je te parlerai.”

“Je suis avec lui dans sa souffrance”

Des dizaines de milliers de nos soldats bien-aimés mettent leur vie en danger à chaque instant et vivent dans des conditions difficiles, dans la peur et en danger.

Leurs parents et leurs femmes ne dorment pas, tous vivent dans la peur et l’inquiétude, et chaque fois qu’on frappent à la porte ou que le téléphone sonne, leur cœur bat très très vite. Comment pouvons-nous dormir paisiblement ? Comment ne pas considérer chaque

soldat comme s’il était notre propre fils ? Et cela sans compter nos otages, et les milliers de familles endeuillées qui ont souffert lors du terrible massacre, et les dizaines de milliers de familles qui ont été contraintes de quitter leur foyer et qui vivent déjà en exil depuis des mois.

Que pouvons-nous faire ?

Ressentir la douleur du peuple juif.

Ne vous déconnectez pas.

Ne soyez pas indifférent.

“Je suis avec lui dans ses souffrances” Pensez à nos frères et priez pour eux du plus profond du cœur, priez pour chaque soldat comme s’il était votre fils unique. La lumière du peuple juif est notre responsabilité mutuelle. Nous sommes tous « fils d’un seul homme ». Nous sommes tous membres du même corps. Lorsqu’un membre du corps souffre, c’est le corps entier qui souffre.

Chaque jour, des familles en Israël reçoivent de terribles nouvelles qui changent leur vie à jamais. Comment pouvons-nous rester calmes ? Nous ne devons pas rester silencieux.

Traitement de fond

Nous devons crier, ébranler le ciel et faire tout ce que nous pouvons pour ces chères familles. Priez pour chaque soldat, pour la guérison des blessés, réconfortez les familles, visitez les soldats et donnez-leur du courage.

L’essentiel consiste à prier de manière répétée du fond du cœur et d’implorer HaChem pour la délivrance finale. Il faut prier pour que les soldats ne meurent pas, car il existera dans le monde une telle conscience spirituelle qu’il n’y aura plus de guerres.

Et c’est cette conscience spirituelle qui répandra la foi en HaChem dans le monde entier afin que la délivrance totale arrive et que notre Temple soit reconstruit.

Et cela n’aura lieu que si nous prions HaChem et insistions pour qu’Il nous apporte la Gueula complète, afin que Lui seul règne sur nous et que Sa majesté se révèle à travers le monde.

Nous devons prier pour qu’Il nous construise le Beit HaMikdash (Temple), qui sera une maison de prière pour toutes les nations, pour que le Machia’h vienne répandre ses connaissances merveilleuses pour tout le peuple juif et toute

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