Vivre dans la joie, c’est dans votre poche
Ceux qui ont « la foi que c'est la volonté de D.ieu » mais n'approfondissent pas leur foi qu'HaChem est celui qui apporte la vraie joie de vivre sont loin de la vraie foi.
Un de mes élèves, qui étudie la foi depuis longtemps, travaille sur lui, ne parle que de foi et considère avoir la foi, se vit un jour confronté à la vérité. Un jour, sa femme lui lâcha une « bombe » : “Tu parles bien, mais tu n’as rien à voir avec la foi…” Elle continua : Vois-tu, pour ma part, je porte vraiment des « lunettes roses », car je ne vois que le bien, je vois un monde beau ; mais toi, tu ne vois que le noir, tu prends tout si durement, ton monde est plein de ténèbres, et ton attitude est négative alors que je vis chaque instant dans le remerciement et suis constamment dans la joie. Toi, tu parles du remerciement et de la foi – mais tu ne ressens rien et ton cœur bat sans la foi, c’est pourquoi tu es triste. »
Il réalisa alors qu’elle avait raison. Il était passé à côté du point le plus important de la foi : vivre le bien de la vie.
Un autre étudiant qui bénéficiait de tout autant de bienfaits spirituels que matériels était quant à lui brisé. Il était à un niveau que je n’avais jamais vu…L’écart entre tout le bien qu’il avait et son niveau de désespoir était horrifiant. Ce qui me fit le plus mal, c’est qu’il pensait que D.ieu le haïssait ! Cet homme comblé n’avait rien d’autre à faire que de remercier D.ieu, mais un point noir dans sa vie avait, en un instant, fait s’effondrer toute sa foi et tout ce qu’il avait appris. Au lieu de reconnaitre le bien qu’il avait dans la vie et éclairer son problème par la foi, il effaça tout le bien que D.ieu lui prodiguait !
Ces deux histoires démontrent que la foi consiste en une chose : “D.ieu m’aime !”
Ressentir l’amour, voir la Miséricorde de D.ieu, remercier se réjouir de la vie, tout fait partie de ce sentiment que “D.ieu m’aime.”
Ceux qui ont « la foi que c’est la volonté de D.ieu » mais n’approfondissent pas leur foi qu’HaChem est celui qui apporte la vraie joie de vivre sont loin de la vraie foi.
Travaillez sur la foi, recherchez la foi de toutes vos forces ! Sans cesse ! Priez et étudiez toujours la foi. On apprend toujours de nouvelles choses dans la foi qui touche à notre vie et l’améliore.
La foi nécessite un travail quotidien particulièrement pendant la période du Omer où nous progressons chaque jour et travaillons sur les sept qualités de l’âme (Séfirot). C’est le moment d’acquérir la foi ; et le point culminant réside dans les deux dernières qualités appelées “Fondement” (Yessod) et “Royauté” (Malkhout) qui sont le but ultime de la correction humaine.
La qualité de « Fondement » touche à la sainteté de l’alliance, et consiste à préserver ses regards, et maintenir la pureté familiale. La paracha commence par « Soyez saints », ce commandement contient l’essentiel de la Torah que nous lisons pendant le compte du Omer durant lequel notre grande aspiration est « D’être un peuple saint pour l’Éternel…»; ainsi la sainteté c’est préserver l’alliance.
La qualité de « Royauté » c’est la prière, c’est la foi qui est le but de tous les commandements, comme il est dit « Et l’homme juste, par sa foi, vivra. » La foi répare l’homme, mais aussi donne une qualité de vie, la joie et la vraie liberté. Il est impossible de mériter la Torah sans la foi, c’est pourquoi le premier commandement reçu au mont Sinaï fut: « Je suis l’Éternel, ton D.ieu ».
Et c’est pourquoi alors, « Malkhout », la Royauté, est la dernière qualité dans le compte du Omer. C’est l’aboutissement de la perfection des qualités, car celui qui a une foi totale, tout est bon pour lui, il vit pleinement que D.ieu l’aime et lui fait toujours du bien.
La préservation de l’alliance et la foi dépendent l’une de l’autre, comme Rabbi Na’hman l’apprend du verset : « Mon alliance lui est fidèle. »
En effet, Chavouot tisse ensemble les deux réparations.
Le Don de la Torah dépendait de la sanctification de peuple ; comme le dit Rabbi Na’hman : Chavouot est la réparation de l’alliance et de la Royauté. J’ai écrit plusieurs livres sur ces deux qualités, et en ce qui concerne la foi que “D.ieu t’aime”, nous avons publié un livret intitulé « Joie de vivre ». Et il est fortement recommandé de travailler à la lumière de ce livret durant la période du compte du Omer.
Celui qui veut, aspire à un but, et y travaille tout au long de l’année. Il se tient alors entre Pessah et Chavouot en s’efforçant de vivre vraiment les jours du compte du Omer, c’est-à-dire qu’il avance jour après jour, se fixe des objectifs et prie un long moment pour réparer les fondements de la vie.
Et particulièrement en temps de peur et de guerre où nous voyons malheureusement le peuple d’Israël humilié par les nations. Rabbi Na’hman dit que lorsque la nation d’Israël tombe dans la convoitise, la nation à qui appartient cette convoitise a un pouvoir sur Israël. Les mauvaises mœurs, l’adultère, appartiennent aux soixante-dix nations, et c’est cela qui assujetti le peuple d’Israël aux nations. Lorsque le peuple d’Israël se sanctifie et corrige l’alliance, cela augmente considérablement la puissance du peuple d’Israël et met toutes les nations sous notre autorité. Ainsi, celui qui travaille sur la sainteté et surtout ces jours-ci, donne du courage et de la force au peuple d’Israël.
Dans notre paracha, nous trouvons justement la mitsva de compter l’Omer entre Pessah et Chavouot.
Ces jours de comptage sont des jours de service Divin très élevés, ils peuvent corriger tous les défauts de l’âme, et réparer la relation entre un homme et son prochain, nous sanctifier et d’acquérir une foi totale en D.ieu pour recevoir dignement la Torah à Chavouot.
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