Le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson,

Bientôt, les institutions et les activités de Loubavitch prennent de nouvelles dimensions, avec l’ouverture de centres Loubavitch et de maisons Chabad dans des dizaines de villes et de campus universitaires

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 08.07.24

Le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, de mémoire bénie, fut le septième dirigeant de la dynastie ‘Habad-Loubavitch. Né en 1902 à Nikolaïev, en Ukraine (sous empire russe à l’époque), il fut le fils du célèbre kabbaliste, érudit et leader talmudique, Rabbi Levi Its’hak Schneerson et de la Rabbinit ‘Hana connue pour son érudition, sa gentillesse et son extraordinaire accessibilité.

En 1928, Rabbi Mena’hem Mendel épousa la fille du sixième Rabbi, ‘Haya Moushka, à Varsovie. En juin 1941, le Rabbi et la Rabbinit arrivent aux États-Unis, après avoir été miraculeusement sauvés, par la grâce de D.ieu, de l’holocauste européen.

Peu de temps après son arrivée, à la demande de son beau-père, le Rabbi commença à publier ses notes sur divers traités hassidiques et kabbalistiques, ainsi qu’un large éventail de réponses sur des sujets de la Torah. Avec la publication de ces ouvrages, son génie fut bientôt reconnu par les érudits du monde entier.

Après le décès de son beau-père, Rabbi Yossef Its’hak, en 1950, Mena’hem Mendel Schneerson accède à contrecœur à la direction du mouvement Loubavitch, dont le siège est au 770 Eastern Parkway à Brooklyn, New York. Bientôt, les institutions et les activités de Loubavitch prennent de nouvelles dimensions, avec l’ouverture de centres Loubavitch et de maisons Chabad dans des dizaines de villes et de campus universitaires à travers le monde visant à renforcer et à diffuser la Torah et le judaïsme en général, et les enseignements hassidiques en particulier.

Dès l’instant où le Rabbi est arrivé en Amérique, son talent à s’adresser à l’idéal suivant est devenu évident :

il ne reconnaîtrait ni division ni séparation. Chaque Juif – en fait chaque être humain – a un rôle unique à jouer dans l’ensemble des choses et fait partie intégrante de la « tapisserie » de la création de D.ieu. Le Rabbi avait parfaitement compris que chacune de nos actions fait partie d’un ensemble plus vaste. Chaque bonne action que nous accomplissons rapproche l’humanité du but ultime : la conscience universelle de D.ieu. Le Rabbi parle alors sans relâche des « temps du Machia’h » démontrant comment le monde se rapproche de plus en plus de cette ère spéciale et comment chaque personne peut la concrétiser en multipliant les actes de bonté et de gentillesse.

Durant des décennies, l’objectif du Rabbi fut de s’adresser aux quatre coins du monde avec amour et sollicitude. Aucun secteur de la communauté n’a été exclu – jeunes et vieux ; hommes et femmes ; leader et laïc ; érudit et ouvrier ; étudiant et enseignant ; les enfants, et même les nourrissons.

Il avait une incroyable capacité à rencontrer chacun à son niveau : il conseillait les chefs d’État sur des questions d’importance nationale et internationale, explorait avec des professionnels les complexités de leurs propres domaines d’expertise et s’adressait aux jeunes enfants avec des paroles chaleureuses et un sourire paternel.

Avec une perspicacité extraordinaire, il percevait la richesse du potentiel de chaque personne.

Son inspiration, désormais accessible à travers ses écrits et ses vidéos, renforce la perception de soi de l’individu, lui fait prendre conscience de sa richesse cachée et motive le désir de réaliser son potentiel avec le même message fort, quoique subtil : « Vous êtes divinement doté d’une force et d’une énergie énormes, actualisez-les ! »

En mars 1992, alors qu’il priait sur la tombe de son beau-père et prédécesseur, le Rabbi fut victime d’un accident vasculaire cérébral qui le paralysa du côté droit et, ce qui fut le plus dévastateur, le priva de la capacité de parler. Deux ans plus tard, le Rabbi décédera tôt le matin du 3 Tamouz 5754 (1994).

Les enseignements du Rabbi, et le Rabbi lui-même, fort d’être un exemple à suivre, propulsa le mouvement Loubavitch qui se développa rapidement pour devenir une présence mondiale dans de nombreuses et diverses activités permettant à chaque juif, où qu’il soit, parfois même dans des endroits les plus reculés du monde, de vivre son judaïsme, toujours accueillis avec bienveillance par ses disciples, remplis d’amour et de générosité.

Rendons hommage à ce grand Tsadik, en allumant une bougie pour sa Hilloula, cette année le Lundi 8 juillet au soir et mardi 9 Juillet 2024, et prions que par son grand mérite nous voyons la venue du Machia’h et la délivrance finale

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