Les femmes et les puits

“Le peuple demeurait à Kadesh ; Miriam y mourut et y fut enterrée. Il n’y avait pas d’eau pour la congrégation”.

Les femmes et les puits

Le Talmud dit : Le puits fut donné par le mérite de Miriam, la colonne de nuée celui d’Aharon et la manne celui de Moshe. Quand Miriam mourut, le puits disparut. Il est dit : « Miriam est morte là-bas », suivi de « il n’y avait pas d’eau pour la congrégation »

Existe-t-il un lien sous-jacent entre Miriam, les femmes et les puits ?

Le puits de bonté

La manne correspond à la Torah, la nuée au service Divin et le puits aux actes de bonté. Tout comme Miriam incarnait la bonté, en tant que jeune sage-femme, elle gardait les bébés en vie et leur fournissait de la nourriture et tous leurs besoins. Ainsi, grâce au mérite de Miriam, le puits a nourri le peuple juif avec de l’eau dans le désert. L’eau symbolise la vie, puisque rien ne peut pousser sans eau. La qualité nourrissante de l’eau associée à Miriam se retrouve chez la femme. Les femmes maintiennent le peuple juif en vie. Sans la bonté perpétuelle des femmes qui jaillissent comme un puits sans fond, rien ne pourrait naître, ou rester en vie.

Selon le Maharal, une femme est comparée à un puits qui symbolise Hitaruta d’letata l’éveil d’en bas – l’eau qui monte à la surface. Une femme attend de son mari ce qu’il fasse ressortir ses profondeurs intérieures dans la réalité extérieure. Ce pouvoir du puits de s’élever se manifeste également dans l’amour du peuple juif pour HaChem.

Le désir féminin

Le désir de toujours grandir, s’épanouir et évoluer s’exprime clairement chez les femmes d’aujourd’hui. Les programmes d’études juives comptent souvent une grande majorité de femmes. De nombreux grands enseignants préfèrent les étudiantes, car elles sont plus sérieuses dans leur désir de mettre en œuvre leurs connaissances.

Elles participent à divers ateliers de développement personnel.

Ce désir de toujours gravir l’échelle spirituelle ouvre la voie à notre rédemption future.