Paracha ki Tavo
Rabbi Na’hman énumère quatre conditions pour mériter la bénédiction de la Torah de gagner sa vie avec un minimum d'effort :
D.ieu dit à Adam : « à la sueur de ton front tu mangeras le pain ! La Torah qualifie le travail acharné « à la sueur de ton front » de malédiction et « tu mangeras le pain » (qui représente un minimum d’effort) de bénédiction de la Torah.
Rabbi Na’hman suggère pour obtenir la bénédiction d’une vie confortable de nous attacher à la Torah et de ne consacrer qu’un minimum de temps et d’efforts à essayer de gagner de l’argent. La plupart des gens affirment : « Si je ne travaille pas toute une journée, ma famille va mourir de faim ! » Cette réaction perpétue la malédiction : « À la sueur de ton front tu mangeras… ».
Rabbi Na’hman énumère quatre conditions pour mériter la bénédiction de la Torah de gagner sa vie avec un minimum d’effort :
-Bita’hon en Hachem : Faire confiance à HaChem, et non à ses propres efforts. Cela crée un récipient spirituel approprié pour l’abondance divine, pour recevoir sa subsistance à tout moment.
-Torah et prière : Il ne faut pas se laisser perturber ou déranger par le souci de gagner sa vie, mais plutôt investir son temps dans la Torah et la prière.
-Tikoun HaBrit : L’obscénité et la débauche nuisent aux moyens de subsistance. Le contraire, la sainteté, assure une subsistance abondante avec un minimum d’effort.
-Se suffire : En se contentant de ce que l’on a, on attire davantage d’abondance divine.
Rabbi Yo’hanan Ben Nouri, allait aux champs une fois par an après la récolte, lorsque tous les pauvres ramassaient les restes de grains de blé. Pourtant, il récoltait suffisamment de céréales pour en manger toute l’année.
Rabbi Yo’hanan Ben Nouri dédia sa vie à la Torah et la prière. Il avait confiance qu’HaChem lui fournirait sa subsistance avec un minimum d’effort (moins d’une journée de travail pour l’année) et il utilisait toutes ses énergies au service d’HaChem. Il ne glanait dans le champ que lorsque tout le monde était parti pour éviter de regarder les femmes. Le pain et l’eau lui suffisaient, illustrant ainsi les quatre conditions mentionnées par Rabbi Na’hman pour bénéficier de la bénédiction de gagner sa vie avec un minimum d’effor
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