Le vrai test de la présidence Trump
Trump veut laisser une empreinte dans l’histoire aux côtés de George Washington et Abraham Lincoln – les présidents qui ont sauvé l'Amérique. Cela ne sera peut-être pas possible si une grande partie de son temps est consacrée à gérer des guerres au Moyen-Orient.
Il est plus difficile de servir Dieu quand on est riche. Quand on a très peu, dépendre d’HaChem vient naturellement. Mais il devient plus difficile de s’en remettre à Lui quand on a quelque chose d’autre sur quoi compter. La même chose peut être dite pour le fait de s’appuyer sur un allié puissant.
Je dois avouer que cela a été bien plus difficile de prier pour Israël pendant la première présidence de Trump. Il était un si bon ami d’Israël. L’homme le plus puissant du monde, à la tête du pays le plus puissant, a déclaré publiquement : « Celui qui souhaite détruire le peuple juif, je le détruirai. »
Quand on le voit 50 fois par jour à la télévision, sur les réseaux sociaux et sur son téléphone, un message s’imprime dans notre esprit : ne vous inquiétez de rien car Donald Trump est aux commandes.
Il devient alors facile d’oublier que c’est Hachem qui l’a mis au pouvoir, et que c’est Hachem qui l’a remplacé par quelqu’un d’autre. C’est Hachem qui nous a protégés l’année dernière, les quatre dernières années, et les trois mille trois cent trente-sept années de notre existence.
Une fois que nous avons terminé de célébrer la victoire de Trump, nous devons reprendre notre travail. Ce travail consiste à tout faire pour implorer Hachem pour Sa miséricorde et Sa protection.
Les bombes tombent toujours sur nos villes.
Les terroristes attaquent encore nos femmes et nos enfants.
Nos soldats bravent toujours les tirs à Gaza, en Yesha (Yehuda et Shomron) et au sud du Liban.
Pas de garantie
Le Pharaon qui nous a réduits en esclavage en Égypte a aussi commencé comme un bon ami du peuple juif. Puis, son parti politique l’a menacé en disant que c’était eux ou nous, et il a changé de ton.
Aussi irrationnel que cela puisse paraître de comparer le président élu à notre pire ennemi, le fait est qu’après tout le venin anti-israélien de l’administration Biden-Harris, 69 % des Juifs américains ont voté pour eux. En revanche, d’autres groupes ethniques ont montré, par leur vote, une volonté de donner une chance à Trump. M. Trump et son parti pourraient prioriser des politiques qui bénéficient aux groupes démographiques qui lui ont montré un soutien nouvellement acquis.
Trump veut laisser une empreinte dans l’histoire aux côtés de George Washington et Abraham Lincoln – les présidents qui ont sauvé l’Amérique. Cela ne sera peut-être pas possible si une grande partie de son temps est consacrée à gérer des guerres au Moyen-Orient. S’il pense que son héritage repose sur un cessez-le-feu avec le Hamas et le Hezbollah, notre détermination à survivre fera obstacle au patrimoine que M. Trump souhaite laisser aux générations d’Américains.
Trump veut étendre ses accords d’Abraham pour inclure l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, et peut-être même un Liban post-Hezbollah. Cela ne peut se faire sans une sorte de geste en faveur d’un État palestinien. Le 7 octobre nous a appris que tout morceau de notre terre qu’ils conquéront deviendra un Auschwitz instantané aussi longtemps qu’ils le posséderont. Nous ne pouvons jamais reculer ni de Gaza, ni du Liban, ni de Yehuda et Shomron.
Hachem contrôle le cœur des dirigeants du monde. Nous pensions que John F. Kennedy serait un ami, et il a tenté de nous priver de nos moyens de défense. Nous pensions que George W. Bush serait un allié, et nous avons découvert qu’il ne l’était certainement pas. Nous pensions qu’après tout le soutien et l’argent que le peuple juif avait donnés au candidat Barack Obama, il serait notre ami. Il ne l’a pas été.
C’est à nous de concentrer notre attention sur notre Roi, et non sur le président américain comme Celui qui nous protège et nous sauve. Il a toujours été et restera notre Unique Protecteur. Si nous échouons au test de « la richesse politique », cela peut nous être retiré.
La même situation
Nos fils et nos filles se battent encore à Gaza, dans des zones infestées de terroristes en Judée et en Samarie, au Liban et en Syrie.
L’aide américaine est précieuse, mais elle ne change pas les chances que tous nos fils et filles rentrent chez eux. Elle ne change pas le sort de nos otages. Elle n’arrête pas les trajectoires des missiles provenant du nord, du sud et de l’est.
Seul Hachem peut veiller sur nos soldats. Seul Dieu peut ramener les otages. Seul notre vrai Roi peut faire en sorte que les dizaines de milliers de roquettes qui tombent sur nos villes n’infligent aucun mal.
Il est facile d’oublier tout cela lorsque, après chaque tragédie, le président américain appelle notre Premier ministre pour offrir son aide.
Aujourd’hui est un bon jour pour célébrer la victoire de la majorité de l’humanité qui a choisi de vivre selon les principes fondamentaux établis par Hachem. C’est un jour pour célébrer un dirigeant qui a prouvé son amitié envers Israël et le peuple juif.
Mais quand nous nous réveillerons demain et dirons *Modeh Ani Lifanecha* Je Te remercie humblement…, le test reprendra. C’est à nous de toujours savoir que les lettres en anglais qui composent et soutiennent notre existence sont D-I-E-U et non G-O-P.
C’est à nous de toujours reconnaître Qui est notre Protecteur éternel, et de chercher notre salut en Lui et en Lui seul.
Nous avons Dieu, et que Dieu, sur qui compter.
Ecrivez-nous ce que vous pensez!
Merci pour votre réponse!
Le commentaire sera publié après approbation