Traitement spécial
Considère deux marchands arrivant en ville ; l’un tire de son affaire un profit de dix fois la mise initiale, atteignant ainsi cent pièces. L’autre, avec une faible marge de profit mais un capital plus important, amasse des milliers de pièces
Submergé par le stress et les émotions, il n’avait pas encore pris pleinement conscience de l’ampleur du miracle qui venait de se produire. Sa femme vint le remplacer au chevet de leur fille, et il rentra chez lui pour se reposer un peu. La tension accumulée s’évanouit soudainement, et il sombra aussitôt dans un sommeil profond.
Pendant qu’il dormait, il fit un rêve. Ce n’était pas un rêve ordinaire ; il semblait aussi réel que rien de ce qu’il n’avait jamais vécu. Dans son rêve, il se trouvait devant le tribunal céleste, et il voyait les juges débattre de son cas. Tous étaient d’accord pour dire que sa fille devait quitter ce monde. Après une délibération, ils confirmèrent le verdict. Et il vit l’âme de sa fille quitter son corps.
À cet instant, Rabbi Ovadia Yossef, de mémoire bénie, arriva et plaida auprès du tribunal pour que sa fille reste en vie. Les juges examinèrent à nouveau le cas et lui dirent que le verdict était juste et qu’il n’y avait aucune raison de changer la sentence.
Rabbi Ovadia leur répondit : « Il est vrai que le verdict est juste pour un Juif ordinaire, mais celui qui se tient ici est quelqu’un qui inspire les autres, et pour ceux qui inspirent les autres, il y a un traitement spécial ! »
Le tribunal vérifia et répondit : « Pardonnez-nous, Rabbi, mais cet homme n’est pas de ceux qui inspirent les autres… »
Rabbi Ovadia leur expliqua alors : « Cet homme tient une imprimerie, et de temps à autre, il imprime à ses frais des autocollants pour voitures avec des messages d’inspiration tels que: “HaChem t’aime”, “Souris, tout est pour le bien”, “J’aime chaque Juif”, et d’autres. Et ces autocollants circulent sur les routes, les Juifs les voient et reçoivent des pensées de retour vers HaChem, de foi ou d’amour d’Israël. Grâce à cela, il a de nombreux mérites et est considéré comme un inspirateur. »
Le tribunal accepta cet argument et décida de rendre l’âme de la fillette à son corps. Le père vit alors dans son rêve, le corps de sa fille revenir à la vie. Il se réveilla, stupéfait. Il se souvenait de chaque détail du rêve. Il s’empressa de raconter cette histoire à un rav, qui la fit connaître, provoquant une grande émotion !
L’alphabet des affaires
Si le mérite “modeste” d’inspirer les autres est ainsi valorisé dans les cieux, combien plus encore pour ceux qui distribuent des brochures, des livres, des enregistrements, qui donnent des cours, parlent avec les Juifs pour les renforcer ou qui contribuent par leurs moyens à soutenir la diffusion de livres… Il est impossible de mesurer leur grandeur, leur protection, et la bénédiction qu’ils en reçoivent !
J’ai toujours dit à mes élèves que rien, ni la Torah, ni les mitsvot, ni le service divin avec la plus grande dévotion, n’égale le mérite de rapprocher les éloignés. Si l’on prend l’exemple d’une mitsva qui vaudrait une pièce, et qu’en l’accomplissant avec perfection, elle atteindrait cinq pièces – alors le rapprochement d’un éloigné équivaut à un million de dollars ; il n’y a aucune comparaison possible. Cela est clairement écrit dans le ‘Hovot Halevavot de Rabbénou Béhayé : « Sache, mon frère, que même si l’homme vertueux atteint la perfection de son âme auprès de D.ieu, même s’il ressemble aux anges par ses bonnes actions, son mérite n’égalera pas celui de celui qui oriente les gens sur le bon chemin. Le mérite de celui qui conduit les égarés au service de D.ieu se multiplie pour chaque personne qu’il inspire, à chaque moment.» Pourquoi en est-il ainsi ? Le ‘Hovot Halevavot l’explique avec une parabole tirée du monde des affaires.
« Considère deux marchands arrivant en ville ; l’un tire de son affaire un profit de dix fois la mise initiale, atteignant ainsi cent pièces. L’autre, avec une faible marge de profit mais un capital plus important, amasse des milliers de pièces. Ainsi, le premier marchant a beau décupler son investissement, son bénéfice reste limité comparé à l’autre. » On peut augmenter le mérite d’une mitsva en la parachevant, mais si l’on rapproche un Juif, on obtient des mérites éternels qui se perpétuent de génération en génération.
Sortez et diffusez !
Avraham Avinou a gagné un amour particulier pour avoir rapproché des âmes éloignées comme Rachi l’explique dans le verset « les âmes qu’ils avaient faites à Haran ». Avraham et Sarah avaient rapproché des milliers d’âmes, et ont aussi ordonné à leurs enfants de faire de même. Dans notre paracha, il est écrit : « Car Je le connais, afin qu’il commande à ses fils de suivre la voie d’HaChem… » Puis HaChem le bénit en disant : « Tu seras une bénédiction », ce que nos Sages interprètent comme « tu seras une source » – une grande source de pureté qui rapproche les éloignés de leur Père céleste. L’amour est à la base de tout rapprochement. C’est pourquoi Avraham, le plus grand des « rapprochant », excellait dans la bonté et l’amour. Et cet amour a deux dimensions : aimer les créatures, avec compassion pour leur succès éternel, comme dit la Mishnah : « Aime les créatures et rapproche-les de la Torah » ; et l’amour de D.ieu. Car celui qui aime D.ieu souhaite que Ses enfants Le connaissent et L’aiment en retour. En cette période où nous lisons sur Avraham, le père de notre peuple, le chef des croyants et le pionnier de la diffusion de la foi, prenons exemple sur lui. Faisons dès maintenant une bonne résolution pour la diffusion. La diffusion a de multiples visages, et chacun peut y participer, chacun ! Sans exception. Chacun a un public qui n’attend que lui : soldats, jeunes, malades, membres de la communauté, voisins, collègues, dans les bus, partout. Les possibilités sont infinies et il y a des âmes qui n’attendent que vous ! Si vous souhaitez commander des brochures, des livres, ou tout matériel de diffusion, et recevoir des conseils pratiques pour une diffusion qui vous correspond, contactez-nous dès maintenant au +972.52.318.77.66. L’essentiel est d’avoir une part dans la diffusion et d’hâter ainsi la délivrance !
Ecrivez-nous ce que vous pensez!
Merci pour votre réponse!
Le commentaire sera publié après approbation