Transformer l’obscurité en lumière
Sapir savait que ce pain ne suffirait pas à calmer sa faim, et peut-être qu’elle devrait en garder une partie pour le lendemain....
La foi dans la vallée de l’ombre de la mort
Sapir Cohen a été enlevée du kibboutz Nirim pendant la fête de Sim’hat Torah, et a été libérée de la captivité des assassins arabes, lors de la dernière vague d’échanges de prisonniers l’année dernière. Son histoire est incroyable, et renforce la foi simple et le pouvoir de la prière.
Un jour, elle et les autres captifs n’ont reçu aucune nourriture. Puis un des terroristes maudits lui a donné un seul pain. Sapir savait que ce pain ne suffirait pas à calmer sa faim, et peut-être qu’elle devrait en garder une partie pour le lendemain. Mais elle sentait que ce n’était pas la bonne chose à faire : elle devait le partager avec ses camarades. C’était une décision terrible dans une situation impossible.
Elle raconte ce qu’elle se dit : “Sapir, tu as la foi, et si HaChem veut te nourrir, Il le fera.” C’est alors qu’elle décida de partager son pain. Sapir est restée affamée physiquement, mais son âme était plus joyeuse et sereine…
Puis, un événement inattendu survint : les terroristes cessèrent de surveiller la nourriture, et les captifs de la pièce voisine s’infiltrèrent un par un, emportant plus de nourriture qu’ils n’en avaient jamais eu pendant leur captivité.
Sapir raconte qu’elle y a vu un signe manifeste du ciel : “Sapir, tu as résisté à l’épreuve, tu t’es accrochée à la foi, et tu as fait ce qu’il fallait faire.”
Durant toute sa captivité, elle répétait sans cesse : “HaChem, merci, HaChem, merci, merci de m’avoir aidée à choisir de faire ce qu’il fallait.”
Le moment de la libération de Sapir fut également surprenant. Elle ne figurait pas sur la liste des captifs devant être libérés, elle ne répondait même pas aux critères. Ainsi, sa libération fut vraiment un miracle extraordinaire. La foi de Sapir en l’amour d’HaChem, en sa confiance qu’Il ne l’abandonnera jamais et pourvoira à ses besoins, ont véritablement attiré sur elle et ses compagnons une bénédiction, une nourriture inattendue, ainsi qu’une protection divine et des miracles dont leur libération.
La rédemption, c’est trouver HaChem dans l’exil
Car la seule différence entre le mot “gola” (exil) et “guéoula” est la lettre “aleph” (qui représente HaChem, le Maître du Monde), la foi et l’amour pour D.ieu. Lorsque l’on introduit la lumière de D.ieu dans l’exil, on transforme l’exil en rédemption.
Les mots “HaChem m’aime toujours” sont un encouragement pour le Juif dans toutes les situations, même dans la plus grande obscurité, même en captivité, ou dans toute difficulté dans la vie. Il ne faut jamais perdre la certitude qu’HaChem nous aime et que tout ira bien.
Le peuple juif descend en exil en Égypte. Le peuple n’est pas tombé en Égypte d’un coup, mais D.ieu a anticipé la guérison avec une série d’événements, chacun d’eux à son époque semblant terrifiant : Au début, Sarah, notre matriarche, est enlevée en Égypte, et elle et Abraham passent l’épreuve avec foi, ce qui permet à Sarah de soumettre le pouvoir de Pharaon et de sortir avec une grande fortune.
Ensuite, Yossef est séparé de son père, vendu en esclavage et jeté dans la prison égyptienne. Malgré tout, il garde sa foi, sa joie et sa confiance totale, jusqu’à ce qu’il atteigne une grande position et redresse toute l’Égypte.
Puis viennent Yaakov et ses fils, les tribus d’Israël, qui, selon les livres saints, ont permis aux enfants d’Israël de tenir bon en exil. Tant qu’un des fils des tribus existait, il n’y avait aucune servitude…
Car lorsqu’un Juif a foi que D.ieu l’aime et qu’il aura que du bien, il aura en effet que du bien, et il pave le chemin pour les autres Juifs pour les faire sortir des ténèbres vers la lumière, de la servitude vers la rédemption.
Tant que les frères étaient vivants et savaient qu’ils auraient du bien, ils chantaient et régnaient en Égypte. Ils ont ainsi traversé l’exil avec bonté et douceur. Mais après leur disparation, la conscience de l’amour de D.ieu diminua et l’esclavage commença.
Confiance en HaChem
Cher Juif, ta foi, ta confiance, la certitude que tu es dans les mains de D.ieu déterminent ta réalité et ce qui t’arrivera !
« Que ta bonté, HaChem, soit sur nous, comme nous espérons en Toi ». « Et j’ai espéré en Ta bonté – mon cœur se réjouira de Ta délivrance. » Ta délivrance dépend de ta confiance !
Cette foi, nous devons la nourrir dans notre cœur et la répandre à travers nos paroles. Car les mots façonnent notre intérieur, comme l’enseigne les Téhilim : “J’ai cru, donc j’ai parlé.” Ainsi, chaque parole est un pilier qui renforce notre foi, qui à son tour façonne la réalité de notre vie.
Comme des rêveurs
Rabbi Nathan explique l’idée de “bonifier un rêve”. Celui qui a fait un mauvais rêve va voir trois de ses proches, qui lui diront plusieurs fois : “Ton rêve est bon et il sera bon.” Et c’est incroyable, comment le pouvoir des mots annule le mauvais rêve et le transformer en bien. Rabbi Nathan dit que cela montre le pouvoir de la parole : si tu prononces tout ira bien pour moi”, alors tout sera vraiment bien.
Rabbi Na’hman enseigne que si tu dis : “Baroukh Hachem, tout va bien dans ma vie”, D.ieu répondra : “Tu dis que tout va bien ? Je vais te montrer ce qu’est véritablement le bien !”
Si ta vie semble être un cauchemar, tourne-toi vers D.ieu, et dis-Lui : “Tu m’aimes et Tu ne me fais que du bien, et Tu me feras encore plus de bien.” Et tu verras alors comment tous les jugements seront dissipés et comment, dans un éclat de lumière, tout se transformera pour le mieux, de manière évidente et manifeste.
Savoir que D.ieu t’aime transforme ton exil personnel en rédemption et lumière.
Et maintenant que tout Israël chante “HaChem m’aime et Il fera que du bien pour moi”, cela constitue sans aucun doute un élément important pour rapprocher la rédemption finale et la venue du Machia’h, vite et de nos jours !
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