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Hilloula de Baba Salé
De nombreux miracles sont rapportés par ceux qui eurent le mérite de bénéficier de sa bénédiction :
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Né en 5650 (1890) à Tafilalet au Maroc, Rabbi Israël Abi’hssira quitta ce monde en 5744 (1984) en Israël. Descendant d’une dynastie de Rabbins très connus, il n’était autre que le petit fils du célèbre Tsadik Rabbi Yaacov Abi’hssira. Maître en Kabale et grand sage en Torah, il était animé de l’esprit Divin. Très jeune, les gens se rassemblaient autour de lui pour recevoir des bénédictions pour la subsistance, la famille, la santé… C’est ainsi qu’il reçut le nom de « Baba Salé », notre père de prière.
De nombreux miracles sont rapportés par ceux qui eurent le mérite de bénéficier de sa bénédiction : un soldat blessé pendant la guerre de Kippour retrouve l’usage de ses jambes ; un homme atteint d’une maladie maligne très grave dont les médecins restaient impuissants guérit, une fille malade qui ne s’alimentait plus retrouva l’appétit ; un étudiant en Torah et sa femme qui n’arrivaient pas avoir des enfants furent exaucés… Rabbi Israël avait d’ailleurs pour habitude de remettre à tous ceux qui venaient le voir, une bouteille d’eau bénite expliquant que cette eau simple ne renfermait aucune particularité en elle-même, sa spécificité et son pouvoir n’existaient que parce qu’un homme saint l’avait béni et que celui qui l’a consommé s’en remettait à lui avec une grande foi. Baba Salé était également connu pour son rapport particulier à la nourriture. Depuis son jeune âge, il avait l’habitude de jeûner de chabat en chabat. Pourtant Rabbi Israël avait également l’habitude d’organiser des repas de mitsva à diverses occasions, en particulier pour les hilloulot des grands Tsadikim. Baba Salé raconta un jour que le Tsadik Rabbi Mena’hem Mendel de Vitebsk lui était apparu et l’avait sorti de son lit afin qu’il fasse un festin en son honneur. Pourquoi de tels repas alors qu’il multipliait les jeûnes ? Les justes comme Baba Salé ne mangeaient pas par désir de nourriture mais pour ranimer un peu leur corps car ils pratiquaient beaucoup l’ascèse. Ainsi, quand Baba Salé mangeait lors de ces repas, cela équivalait à de vrais sacrifices apportés au Temple de Jérusalem. La nourriture matérielle s’y élève depuis le corps humain et fait monter avec elle, les enseignements et les prières comme un sacrifice s’élève sur l’autel. C’est pour cette même raison qu’Its’hak Avinou qui souhaitait que l’Esprit Saint repose lorsqu’il bénirait son fils, demanda à ce dernier de lui préparer un repas. Comme nos sages nous enseignent : « Ceux qui partagent un repas avec un Sage en l’honneur d’un Sage reçoivent la Présence divine. » Selon la Kabbale le signe du mois de Chevat est associé à la lettre, צ qui représente le Tsadik, le Juste, et est associé à l’acte de manger. Ainsi, durant ce mois-ci le sens de manger permet de réparer gourmandise et gloutonnerie et être plus proche du Tsadik qui peut dispenser la guérison et le Salut, même avec les restes de sa nourriture. Honorons le saint Baba Salé à l’occasion de sa Hilloula le 4 Chevat, samedi 1 février au soir et dimanche 2 février 2025, en organisant un bon repas et prions pour que par son grand mérite nous élevions cette nourriture afin de bénéficier la bénédiction du Tsadik et assistions à la délivrance finale bientôt et de nos jours ! Amen !
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