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Merci Agam Berger
A peine avait-elle retrouvé ses proches qu’elle nous écrivait depuis l’hélicoptère la conduisant à l’hôpital : « J’ai choisi le chemin de la foi et grâce à la foi je suis revenue... »
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Agam Berger, observatrice militaire, enlevée le 7 octobre du poste de commandement de Nahal Oz a été libéré il y a quelques semaines après 482 jours de captivité. Sa libération a marqué les esprits, d’une part parce que sa valeureuse maman qui avait demandé à tout un chacun de ne pas transgresser Chabat en prenant des photos et vidéo si Agam était libérée un Chabat a été exaucé dans les cieux (sa libération eut lieu un jeudi, 30 janvier dernier). D’autre part, parce que cette jeune fille de 20 ans, otage des monstres du ‘Hamas est revenue parmi nous, avec un message fort pour tout le Am Israël.
A peine avait-elle retrouvé ses proches qu’elle nous écrivait depuis l’hélicoptère la conduisant à l’hôpital : « J’ai choisi le chemin de la foi et grâce à la foi je suis revenue… »
Quel message ! Quelle force !
Nous avons tous et toutes étaient ébahis par ces mots…
Tâchons maintenant, pour elle et pour tous nos otages encore prisonniers de nos ennemis, d’en tirer leçon ; car un tel message de foi, comme il en existe peu, doit nous réveiller.
Nous traversons tous des périodes difficiles, des épreuves, familiales, relationnelles, professionnelles, de santé, de subsistance, ou autres, mais aussi dures soient-elles, peut-on imaginer une seule seconde qu’elles soient plus insurmontables que celle qu’Agam a enduré ?
Piégées entre la vie et la mort, ignorant quasiment tout de ce qu’était advenu du monde extérieur ; son destin, a priori entre les mains de terroristes ayant commis les pires horreurs, elle a fait un choix : HaChem ! Elle a choisi la foi, elle a choisi de mettre tout ce qui lui restait entre les mains d’HaChem !
Plus que ça, elle s’est battu envers et contre tout pour ne pas transgresser Chabat en refusant de cuisiner lorsque les terroristes lui demandaient, elle refusa fermement d’accepter le Coran malgré la pression de ses ravisseurs ; alors que la faim était déjà bien présente et qu’elle souffrait de malnutrition, elle parvint à jeuner le jour de Ticha béav après 10 mois de captivité, et refusa catégoriquement de manger de la viande non casher.
Elle n’a pas laissé, ni la peur, ni la tristesse, ni la colère, ni l’épuisement physique ou moral, la dominer ou influencer ses décisions, elle a décidé de s’en remettre à D.ieu coute que coute et de continuer à faire tout son possible pour Le servir dans ces terribles conditions !
Quelle grande leçon !
Combien de fois, face aux épreuves qui s’accumulent nous est-il arrivé de vouloir renoncer à tout, combien de fois nous est-il arrivé de penser : à quoi bon tout cela ? Combien de fois l’amertume de la situation traversée nous envahissant nous avons douté de tout, combien de fois avons-nous ressenti qu’il était si facile de se laisser submerger par toutes ces émotions négatives qui nous rongent de l’intérieur et grignotent un peu plus chaque jour notre foi !
Alors oui, il s’agit d’un véritable combat, une guerre intérieure de tous les jours, mais Agam vient ici nous montrer que ce combat, aussi dur soit-il, est possible et surtout que si l’on tient bon on s’en sort victorieux.
Cette force qu’Agam a su faire rejaillir depuis les profondeurs de l’enfer où elle se trouvait, nous l’avons tous quelque part au fond de nous. Savez-vous pourquoi ?
La première raison est que chaque juif possède une âme pure qui est une partie du Créateur Lui-même et qui renferme la simple et unique volonté de Le servir quoiqu’il en soit.
La seconde est que D.ieu n’envoie jamais d’épreuve à l’homme qu’il ne peut surmonter. HaChem nous envoie toujours à tous les forces de surmonter toutes nos difficultés.
La troisième est que dans Son infini bonté, HaChem nous a envoyé Ses Tsadikim, qui avec leur sagesse infinie nous offrent les meilleures armes pour gagner le combat.
Rabbi Na’hman de Breslev nous donne à ce propos, un merveilleux conseil : Il nous faut à tout prix ignorer le mauvais penchant, ignorer toutes ces mauvaises pensées qui viennent nous assaillirent et ne leur prêter aucune forme d’attention (Likouté Moharan I, 72).
Ainsi lorsque tout semble obscur autour de vous, lorsque le mauvais penchant veut vous convaincre qu’il n’y a plus d’espoir, que votre situation est désespérée, qu’il serait préférable de tout abandonner ou toutes autres sortes de mauvaises pensées, tenez-bon : commencez par les ignorer, puis souvenez-vous, qu’à l’instar d’Agam vous pouvez y arriver si vous choisissez la foi, la foi qu’HaChem vous aime, qu’Il ne fait que le bien, que votre unique volonté est de Le servir aussi difficile vous semble être votre vie, que vous avez les forces et surtout qu’il ne vous arrivera que du bien et encore plus de bien !
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