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Comment ruser avec le mauvais penchant
« Si quelqu’un me disait qu’il y a, en ce moment, à Jérusalem un homme qui distribue mille dollars à chaque personne qui marie un enfant, est-ce que je réussirais à me lever et à aller chercher ces mille dollars ?
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Un ami, enseignant dans un Talmud Torah, s’occupait de son père, victime d’un AVC il y a 20 ans et nécessitant une aide quotidienne. Avec ses frères, ils se relayaient selon un planning fixe. Son tour était chaque lundi de 14h à 22h. En cas d’empêchement, il échangeait avec un frère et prenait son tour un autre jour. Un jour, épuisé après une sortie scolaire agitée et une nuit blanche à cause de son bébé, il fut envahi par le mauvais penchant : « Laisse tomber ton tour, une seule fois, ça ne changera rien. Ta mère s’en occupera, elle est reposée… » Il rejeta cette pensée et se dit : « Non, je vais y aller. Je ne veux pas renoncer à mon tour. C’est une grande mitsva, et malheur à moi si je commence à négliger cela… » Lorsqu’il essaya de se lever pour aller chez ses parents, ses jambes ne lui obéissaient plus. Épuisé, il s’assit un moment pour reprendre des forces, mais ses membres restaient lourds. Il chercha une solution et une idée lui vint : il préparait le mariage de sa fille dans un mois et devait constamment trouver des fonds pour les achats nécessaires. Il se posa alors la question : « Si quelqu’un me disait qu’il y a, en ce moment, à Jérusalem un homme qui distribue mille dollars à chaque personne qui marie un enfant, est-ce que je réussirais à me lever et à aller chercher ces mille dollars ? » Il se répondit immédiatement : « Évidemment que j’en aurais la force ! J’ai tellement besoin d’argent ! »
Puis il passa à l’étape suivante : « La mitsva du respect des parents vaut bien mille dollars, et même plus ! Pourquoi ne ferais-je pas le même effort pour elle ? » Cette pensée l’envahit, et aussitôt, il se leva, enfila sa veste, posa son chapeau sur sa tête et se dirigea d’un pas énergique vers la maison de ses parents. Là-bas, il s’occupa des tâches habituelles et s’assit près de son père pour discuter avec lui.
À un moment donné, son père lui demanda de vérifier ce qu’il y avait dans la poche de son manteau. Il chercha et trouva une enveloppe. Son père lui demanda de l’ouvrir, et à l’intérieur se trouvaient mille dollars ! Pas un dollar de plus, pas un de moins… « Qu’est-ce que c’est ? », demanda-t-il à son père. Ce dernier lui expliqua qu’un homme de grande valeur lui avait rendu visite un peu plus tôt et, après avoir passé un moment avec lui, lui avait donné cette enveloppe contenant mille dollars. « Je lui ai dit que je n’avais pas besoin d’argent, que mes enfants pourvoyaient à tous mes besoins et que, de toute façon, je ne sortais jamais seul, mais il a insisté et a glissé l’enveloppe dans la poche de mon manteau, qui est suspendu ici. Et voilà que tu arrives, et toi, tu es en plein dans les préparatifs du mariage de ta fille, n’est-ce pas ? Alors prends cet argent, que ce soit pour toi avec bénédiction et réussite… »
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