Yehochou’a

Yehochou'a épousa Ra'hav qui offrit un abri aux deux espions que Yehochou'a avait envoyé (Yehochou'a 1).

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 06.04.21

Yehochou’a (Josué) BinNoun
 
Né: Égypte, 1354 avant l’ère commune.
 
Décédé: Eretz Israël, 1244 avant l’ère commune
       
Yehochou’a épousa Ra’hav qui offrit un abri aux deux espions que Yehochou’a avait envoyé (Yehochou’a 1). Dans Cha’ar HaGuilgoulim (haqdama 36) le Ari, Rabbi Yitz’haq Louria écrit que Ra’hav possédait une âme très sainte et que ce n’est pas par hasard que Yehochou’a l’épousa.
 
Le visage de Moché (Moïse) était comme le soleil et le visage de Yehochou’a était comme la lune (Baba Batra 75a).
 
Ce n’est pas Yehochou’a qui s’appela le “serviteur de D-ieu”, mais c’est le Tout-Puissant Lui-même – béni-soit- Il – qui l’appela ainsi (Sifri VaEt’hanan 27).
 
Trois personnages furent couronnés avec le titre de “âge” et “jours” et les trois étaient à la tête de maisons distinguées: Avraham, Yehochou’a et David. Avraham était le père des patriarches, Yehochou’a était à la tête du royaume de la tribu de Ephraïm et David était à la tête du royaume de la tribu de Yehouda (Berechith Rabba 59:6).
 
La pièce d’argent qu’il fit frapper comportait un boeuf sur une face, et un re’em (un animal qui possédait des cornes majestueuses) sur l’autre face (Yalqouth Chimoni, Yehochou’a 17).
Lorsque Hachem ordonna à Moché de choisir un nouveau leader pour lui succéder, Il lui dit: “Fais approcher de toi Yehochou’a le fils de Noun (Nombres 27:18), qui est un héro comme toi” (Sifri Vayelekh 305).
 
“Le pauvre parle en suppliant…” (Proverbes 18:23) fait référence à Moché qui n’entra pas en Terre d’Israël. “… mais le riche répond avec dureté” (ibid.) fait référence à Yehochou’a qui entra en Terre d’Israël et qui dit: “Ah Seigneur!  Pourquoi as-Tu fais traverser le Jourdain à ce peuple. (…) Que ne sommes-nous de préférence restés sur l’autre bord du Jourdain!” (Yehochou’a 7:7). Yehochou’a dit cela lorsque trente-six juifs moururent dans la bataille de (Sanhedrin 44a).
 
Kalev, le fils de Yefouné le Qenizéen et Yehochou’a, le fils de Noun étaient égal l’un à l’autre (Tosefta, fin de Qritouth).  
 
Lorsque Yehouchou’a quitta le campement d’Israël – pour aller au pied du Mont Sinaï et attendre le retour de Moché – la manne tomba pour Yehochou’a, de la même manière qu’elle tombait pour l’ensemble de la communauté d’Israël (Yoma 76a).   
La manne tombait sur ses membres et il la prenait pour la manger (Mekhlita Bechalakh 4:3).
 
Yehochou’a fut à la tête d’Israël pendant vingt-huit ans (Seder ‘Olam Rabba 12).
 
Yehochou’a mesurait environ 2m15. Sur sa tête, reposait une couronne royale avec l’inscription du Nom de D-ieu (Otsar HaMidrachim 210).  
 
Yehochou’a circoncit le peuple d’Israël en Égypte, tel qu’il est écrit: “Munis-toi de couteaux tranchants et fais subir une nouvelle circoncision aux enfants d’Israël” (Yehochou’a 5:2) (Chemoth Rabba 19:5).
Moché reçu la Tora du Sinaï et la transmise à Yehochou’a et Yehochou’a la transmise aux Aînés (Avoth 1:1).
 
Yehochou’a était occupé par l’étude de la Tora dès son enfance, jusqu’à un âge avancé (Tanna deBé Eliyahou Zouta 13).
 
Yehochou’a atteignit un niveau élevé seulement parce qu’il étudiait la Tora d’une façon continue (Michnath Rabbi Eliezer 13).
 
Lorsque Yehochou’a étudiait et qu’il expliquait en détail (ce qu’il avait appris), tout le monde savait qu’il expliquait l’enseignement (qu’il avait reçu) de Moché (Yerouchalmi Cheqalim 2:5).
 
Même dans les sujets qu’il n’avait pas entendus de Moché, son raisonnement correspondait à ce que Moché avait appris au Sinaï (Yerouchalmi Pe’a 1:1).
 
En constatant la grande valeur qu’avaient les mots de Tora pour Yehochou’a, D-ieu – béni soit-Il – lui dit: “Ce livre de la Tora ne quittera pas ta bouche“ (Yehochou’a 1:8) (Mena’hoth 99b).
 
Yehochou’a se faisait passer pour un idiot aux yeux de Moché Rabbénou et il dérangeait sans cesse ce dernier pour qu’il lui enseigne la Tora chaque minute, jusqu’à ce qu’il eut appris toute la Tora (Midrach HaGadol, fin de Devarim).
 
Yehochou’a écrit ces mots dans le livre de la doctrine de D-ieu (Yehochou’a 24:26). Il écrit dans son livre (Yehochou’a) les paroles qui concernent les cités de refuge (chapitre 20) qui sont expliquées dans la Tora (Makhoth 11a).
 
“C’est là que mourut Moché, le serviteur de Hachem” (Devarim 34:5). Moché écrit la Tora jusqu’à ce verset. Le reste de la Tora fut écrit par Yehochou’a, le fils de Noun (Mena’hoth 30a).  
 
Yehochou’a écrit son livre (le livre de Yehochou’a) et les huit derniers versets de la Tora; Pin’has – le Kohen gadol – termina le livre de Yehochou’a (Baba Batra 14b).   
 
Yehochou’a connaissait parfaitement le livre de Devarim (Deutéronome) qu’il étudiait constamment. Lorsque D-ieu – béni soi-Il – lui apparu, Il le trouva assis avec le livre de Devarim dans ses mains et Il lui dit: “Sois ferme et bien résolu… Ce livre de la Tora ne quittera pas ta bouche” (Yehochou’a 1:7-8). Alors, Yehochou’a prit le livre de Devarim, le montra au soleil, et dit: “Parce que je n’ai jamais arrêté d’étudier ce livre, tu dois arrêter (ton mouvement) devant moi.” Ainsi, (pendant la guerre qui opposait les enfants d’Israël aux Amorréens, Yehochou’a ordonna:) ‘Soleil, arrête-toi sur Gabaon!’” (Bereichith Rabba 6:9).
 
Si quelqu’un pose la question: “Pour quelle raison Yehochou’a a-t-il construit un autel sur le mont Hébal (Yehochou’a 8:30)? Le Tabernacle n’existait-il pas déjà?”, il faut lui répondre que D-ieu, béni soit-Il, a dit: “C’est Moi qui lui ait dit de le faire” (Bamidbar Rabba 14:1).
 
Lorsque notre maître Moché était sur le point de quitter ce monde pour rejoindre le paradis, il dit à Yehochou’a: “Pose-moi toutes les questions que tu veux”. Yehochou’a répondit: “Mon maître, t’ais-je déjà quitté, même pour un court instant, pour aller ailleurs? N’as-tu pas écrit à propos de moi: ‘Il ne quitte jamais l’intérieur de la tente’ (Exode 33:11)?” Immédiatement, la puissance intellectuelle de Yehochou’a diminua, il oublia 300 lois et il eut 700 doutes. Tous les juifs se levèrent contre lui pour le tuer. D-ieu, béni soit-Il, lui dit: “Te dire ce que tu ne sais pas est impossible. Va et distrais-les avec la guerre dans le pays de Canaan” (Temoura 16a).
 
Trois milles lois furent oubliées pendant la période de deuil de Moché. Le peuple dit à Yehochou’a: “Demandes (-en la raison) à D-ieu. Il répondit: “Cela n’est pas (inscrit) dans le ciel” (ibid.).
 
“Cette nuit, Yehochou’a alla dans la vallée” (Yehochou’a 8:13). Cela veut dire qu’il alla dans les profondeurs de la halakha (la loi juive) (‘Erouvin 63b). 
La mort de Yehochou’a
Yehochou’a ne fit pas de reproches au peuple d’Israël tant qu’il n’était pas sur le point de mourir (Sifri Devarim 2).
 
Il est écrit: “Comme J’ai été avec Moché, Je serai avec toi” (Yehochou’a 1:5). Par conséquent, Yehochou’a aurait du vivre jusqu’à 120 ans, comme Moché notre maître. Pour quelle raison dix années furent retranchées de sa vie (Yehochou’a mourut à 110 ans)? Lorsque D-ieu – béni soit-Il – dit à Moché: ‘Exerce sur les Madianites la vengeance due aux enfants d’Israël, après quoi tu seras réuni à tes frères’ (Nombres 31:2), Moché Rabbénou agit immédiatement, même s’il savait qu’après la guerre il mourrait.
 
De fait, il est écrit (ibid. v. 6): “Moché les envoya en campagne…”. Cependant, lorsque Yehochou’a se dirigea pour mener la bataille contre les rois de Canaan, il se dit: ‘ Si le les tue immédiatement, je mourrai immédiatement, comme cela arriva à Moché.’ Que fit Yehochou’a? Il entama la guerre avec du retard. D-ieu, béni soit-Il, lui dit alors: ‘Puisque tu as agi ainsi, Je raccourcirai ta vie de dix ans.” (Bamidbar Rabba 22:6).

Il mourut seulement à cause du conseil du serpent (i.e. le péché de Adam et Éve) (Zohar 2:194b).

Avant que le soleil de Yehochou’a se couche (que Yehochou’a meure) le soleil de ‘Otniel le fils de Qenaz s’était levé (‘Otniel était né) (Bereichith Rabba 58:2).
 
Lorsque Yehochou’a naquit, personne le remarqua. Lorsqu’il mourut, tout Israël le remarqua. Cependant, les juifs furent négligents dans la bonté qu’ils montrèrent à Yehochou’a le fils de Noun en ne prenant pas le deuil de la façon qu’ils auraient dû. Un tel était occupé avec son vignoble, un autre avec son champ, un autre encore avec son charbon… Par conséquent, D-ieu, béni soit-Il, pensa à faire trembler le monde entier, tel qu’il est écrit: ”On l’ensevelit … au nord du mont Ga’ach/Fureur” (Yehochou’a 24:30) (Midrach Chmouel, éd. Buber, 23:7).
Que le mérite du tsadiq Yehochou’a Bin-Noun nous protège tous, Amen.
 

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