Les médicaments de la Tora
Je ne peux rien pour vous aider. Tout dépend de vous et de votre volonté pour trouver le puits des eaux saintes. À force de recherche, chacun finira par trouver ce qu’il faut.
“Conversations des anges saints” est un recueil de conversations et d'histoires en grande partie inédites de la littérature breslev.
Nous les avons entendues pour la plupart de la bouche de Rav Levi Yits'haq Bender, z.ts.l., un des piliers de la 'hassidouth breslev contemporaine. Il les reçut lui-même de Rav Avraham, z.ts.l., le fils de Rabbi Na'hman de Toulchine, z.ts.l., l'élève principal de Rabbi Na'hman de Breslev, z.ts.l.
Rabbénou a dit par allusion que la peur de la punition est ce qu'il y a de plus important. Il est pourtant écrit dans les livres qu'Il faut craindre Hachem pour Sa grandeur. “En effet”, disait-il, “plaise à D-ieu que nous soyons sauvés de ce que nous devons être sauvés grâce à la peur de la punition”, comme l'on fait remarquer d'autres grands Tsadiqim.
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Rabbénou conseillait, au sujet de la souillure nocturne, de ne pas y penser du tout : ni avant, ni après. Il fallait purement et simplement l’oublier et surtout savoir que les pensées et la tristesse n’ont aucune efficacité au contraire, elles abîment.
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Il est difficile pour un homme dans l’épreuve de voir les bontés de D-ieu. Béni-soit-Il. Ceci est possible que lorsqu’il prend du recul. C’est seulement là qu’il réalise combien D-ieu l’a comblé de miracles.
Le Rabbi désirait que nous nous efforcions de voir le côté positif de la situation même le plus difficile, il voulait que nous transformions les soucis et les soupirs en bons côtés et que nous voyions la Providence divine à chaque pas.
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“D-ieu merci ! Je possède chez moi de vrais outils de guérison : les médicaments de la Tora sont des remèdes qui remettent tout le monde sur
pied ! Ce sont des moyens inestimables car ils renferment des conseils pour le rétablissement du corps et de l’âme.”
pied ! Ce sont des moyens inestimables car ils renferment des conseils pour le rétablissement du corps et de l’âme.”
“Leur succès est assuré mais je ne sais jusqu’où l’exprimer. Tout est là, caché, inconnu, recouvert de mille couches à l’intérieur et à l’extérieur. Plaise à D-ieu qu’Il nous aide, vous et moi, grâce au mérite et à la volonté du Tsadiq et à ses merveilleux conseils. Grâce à lui, nous pourrons les découvrir et les diffuser. Nous pourrons éclairer le sentier des cœurs de ceux qui désirent connaître sincèrement les remèdes authentiques de l’âme. C’est ce qui nous a toujours renforcés.”
“Sachez cependant que tout dépend de la personne, de son désir, de sa volonté, des efforts qu’elle déploie, de la manière dont elle cherche. Si elle creuse avec sa bouche et son cœur, elle accédera à l’eau des “saints puits d’eaux vives.”
“Je ne peux exprimer par écrit ce qui illumine mon cœur à ce sujet ; l’idée en fait est que je ne peux rien pour vous aider, car tout dépend de vous. Tout dépend de votre volonté et de vos efforts pour trouver le puits des eaux saintes. Mais bien sûr, à force de recherche, chacun finira par trouver ce qu’il faut dans mon sac. Dans mon sac, moi, homme misérable et délaissé, poursuivi de toutes parts, dans ce sac en lambeaux à force d’être traîné, vous, profanes, découvrirez les trésors et les perles qui y sont enfouis.”
“Une fois ces trésors découverts, aucune eau abondante ne pourra éteindre l’amour, aucun fleuve ne pourra l’inonder ! Aucun voile ni obscurité ne pourra dissimuler la lumière de ces trésors de vie cachés dont une partie a déjà été dévoilée dans les livres saints du Rabbi. Vous devez cependant encore creuser et chercher le reste chez moi, le pauvre et l’indigent. Vous trouverez sûrement si vous vous donnez de la peine.” (RabbiNathan)
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Je sais que la plupart des gens ont déjà subi ce que nous subissons actuellement. Même les générations passées l’on subi, des milliers et des milliers de fois.
Le Rabbi nous l’a dit et je l’ai entendu de la bouche de certaines personnes. Je l’ai lu également dans de nombreux livres.
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Tout ce tapage et ces histoires autour de nous résultent de la volonté de Rabbénou à vouloir ramener à la vie ceux qui, à cause de la gravité de leurs péchés, sont aussi apathiques que les morts.
J’en suis conscient et Rabbénou bien plus encore. Lui a la force de s’occuper d’eux, de les régénérer, de les réparer de les sauver et tous ses efforts soulèvent un grand tumulte !… Ce qu’il veut obtenir, c’est qu’ils comprennent que la terre entière est emplie de la Présence divine. “Réveillez-vous et chantez ceux qui gisent à terre !”
Et eux se rebellent contre ses bienfaits…
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J’ai la certitude et une foi parfaite dans le fait que le Rabbi a une connaissance universelle de la destinée de chacun de nous, depuis le premier homme jusqu’à la fin des temps. Il connaît d’une façon détaillée la vie de chacun, les moyens dont il dispose pour réparer ses fautes.
Cette connaissance malgré tout est infirme par rapport à la Conscience divine et grandiose à laquelle il est arrivé, cette connaissance qui ne peut être conçue par la pensée humaine. Que puis-je dire ? Même le peu de conscience qu’il a inséré en moi dans sa grande bonté est difficile à faire partager avec mes amis. J’ai confiance cependant, car les bontés de l’Éternel sont inépuisables. Il a agi pour mon bien, nous a abreuvés de grands miracles. Il nous a fait goûter les délices de la sainte Tora (Rabbi Nathan.)
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“Je me réjouis car tu désires te réjouir.” Rabbénou a dit que vouloir se débarrasser de la tristesse, c’est faire un grand pas en avant.
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Nous devons crier du fond du cœur : “Des profondeurs, je T’ai appelé,
Hachem !” Ainsi nous serons capables de traverser les eaux qui font jaillir la sainte émouna (foi).
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Rabbénou nous a dit avant son départ de ce monde : “Puisque je vais devant vous, de quoi avez-vous peur ?”
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Rabbi Guerchon, le petit-fils du Maguid de Tirovitz a entendu de la bouche de Rabbénou les paroles suivantes : “À Roch Hachana (le jour de l'an juif), toute chose reçoit sa réparation du Tsadiq, même les choses qui étaient irréparables le reste de l’année.”
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Sachez que tout ce qui vous arrive est déjà arrivé à beaucoup de grands Tsadiqim.
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L’homme doit annihiler sa volonté devant celle de D-ieu, Béni-soit-Il. Bien qu’il faille faire tout notre possible pour nous sauver devant le piège de l’oiseleur, nous devons attendre la délivrance d’Hachem, même dans l’'Avodath Hachem (le Service de D-ieu) !
“Attends !”, lui dit-on.
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Rabbénou avait l’habitude de dire : “Lorsqu’un homme se voit très bas, qu’il ne tombe pas plus bas encore, ni perde tout espoir en lui-même. Il doit au contraire se renforcer et se dire en lui-même : ‘Allons, n’ai-je pas déjà accompli des mistwoth, n’ai-je pas fait de bonnes actions !
Bien que ce soit éprouvant, je jeûne tout de même le jour de Yom Kippour, à l’occasion de Ticha BeAv, et pour les autres jours de jeûne : je vais parfois au bain rituel. Même s’il m’arrive de flancher et de fauter, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour m’en sortir ! J’ai quand même des points positifs à mon actif car plusieurs fois j’ai obéi à D-ieu. Il faut que je travaille sur moi pour reprendre courage… ”
Si malgré tout, D-ieu nous en préserve, le mauvais penchant prend le dessus une fois de plus, il faut persévérer et s’adresser à l’Éternel, Béni-soit-Il de la façon suivante :
“Maître du monde ! Peu importe où j’en suis. Tu me connais, Tu sais que j’ai mal … Tu m’as quand même créé juif ; j’ai été circoncis à huit jours, ils ont versé mon sang… À l’école juive, j’ai appris les lettres [de l'alphabet juif], j’ai appris à utiliser le livre des prières, j’ai étudié les cinq livres de la Tora et la Guemara, j’ai supporté les coups des professeurs et je me suis efforcé de progresser… ”
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