La Mercedes Noire

Comme il est important de rendre grâce et de s'accrocher à la emouna ! Ne vous laissez pas

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Rav chalom Arouch

Posté sur 31.05.23

Voici une histoire qu’un de nos étudiants a tenu à raconter :

Je me suis mariée il y a quelques mois et je suis partie vivre à Jérusalem, dans le quartier de Beit Israel, pour pouvoir étudier dans la Yeshiva de Rav Shalom Arouch.

“Je suis baal téchouva, ce qui signifie que j’ai commencé à vivre selon les lois de la Torah, mais avant même de faire téchouva, j’avais une nouvelle voiture de sport Mercedes Benz rouge brillante. Cependant, lorsque je me suis marié, ma femme m’a demandé de mettre la voiture en vente afin qu’on puisse en acheter une autre, moins clinquante que celle-ci. Un jour, un individu intéressé par la voiture se présenta, il m’avait appelé sans arrêt au téléphone. L’homme voulait examiner la voiture, j’ai alors soulevé le capot. J’ai tout de suite réalisé que le gars comprenait les voitures. Au bout d’un moment, il m’a dit : « Un dernier examen. Puis, il a pris un petit bout de tissu blanc, s’est dirigé vers le pot d’échappement et m’a dit d’appuyer sur l’accélérateur. Je lui ai dit en riant : « C’est une Mercedes. Ce n’est pas une Subaru… Le moteur de cette voiture dure longtemps. Il a insisté pour que j’appuie encore sur l’accélérateur et m’a répété : “Laisse moi faire, c’est mieux.” Je me suis alors dirigé innocemment vers le tuyau d’échappement le laissant à la place conducteur et en un rien de temps, le gars a appuyé sur l’accélérateur et s’est enfui. Je l’ai pourchassé dans les rues du quartier en criant comme un fou : « Voleur, voleur ! Arrêtez-le! Au secours! Aidez-moi s’il vous plaît!”.

Il s’avère que la voiture était une voiture de sport très rapide. Je l’ai poursuivi en courant quatre pâtés de maisons mais il finit par disparaitre. Ma femme, ayant peur qu’il m’arrive quelque chose, courut vers moi. Les gens ont commencé à se rassembler. J’ai appelé la police, qui enquêta sur l’affaire. Le policier ne savait pas quoi faire. J’ai réalisé que personne ne pouvait m’aider et que c’était l’affaire d’HaChem.

La voiture n’avait pas d’assurance, car le prix d’une assurance tous risques pour une voiture de ce modèle était exorbitant. Elle venait d’être révisée et avait de nouveaux pneus, une nouvelle batterie et un plein d’essence.

Une fois, le Rav Arouch nous a demandé : Si on frappe quelqu’un avec un bâton, contre qui doit-on être en colère ? Contre le bâton ou contre celui qui tient le bâton ? Je dois souligner que durant les premiers mois à la Yeshiva, j’ai lu attentivement tous les merveilleux livres de Rav Shalom Arouch. Et grâce à cela, j’ai réalisé que ce qui m’était arrivé était dû au dessein d’HaChem, alors j’ai commencé à danser de joie. Les gens n’ont rien compris. Ils pensaient que j’étais devenu fou. Mais je leur ai dit que j’étais convaincu que tout ce que fait HaChem, est pour pour le bien et qu’il faut le remercier ; il suffit de danser et d’être heureux. HaChem m’a pris la voiture. S’Il le veut, Il me la rendra. Et si ce n’est pas le cas, c’est ce qu’il y a de mieux pour moi. Bien sûr, j’ai fait ma part et j’ai porté plainte au commissariat. Mais après cela, j’ai oublié l’affaire !

Peu de temps après, la police m’a appelé pour m’informer qu’ils avaient retrouvé la voiture. Je leur ai demandé s’il en restait encore quelque chose et la police m’a répondu : “Il y a un moteur et un levier de vitesse. Venez la voir.” La vérité est que j’y suis allé sans trop d’espoir et un miracle était arrivé : non seulement, je récupérais la voiture, mais en plus, elle avait été repeinte en noir. Elle avait l’air brillante et neuve (ils avaient investi au moins 1 500 $ dans la tôlerie et la peinture)… J’ai des photos de la voiture avant et après, la voiture était maintenant magnifique. Elle était beaucoup plus impressionnante et plus belle qu’avant. Et le prix que j’en obtiendrai si je la vendais sera certainement beaucoup plus élevé qu’avant. Qu’il est bon HaChem ! Il a pris la voiture rouge, et me l’a rendue comme neuve. Comme il est important de dire merci !”

Ici prend fin le témoignage de notre élève.

* * *

Comme il est important de rendre grâce et de s’accrocher à la éouna, la foi ! Ne vous laissez pas emporter par la logique ! La logique vous dit : “Ce n’est pas bien”, mais la foi vous dit : “Tout est bien”. Allez avec la foi. Remerciez. Dites merci pour tout. “Merci HaChem, le mal n’existe pas. C’est comme ça que tu l’as décidé? Merci!”

C’est la première étape que nous devons franchir. Commencez par avoir la foi !

On étudie la Torah, on accomplit les préceptes, c’est bien, c’est parfait. Mais s’il lui manque la foi, alors l’homme ne pourra pas voir son salut. La rédemption ne viendra que par la foi, comme l’enseigne le rabbin Nahman de Breslev (Likoutey Moharan 7) : “Sachez que l’essence de l’exil est due à un manque d’emouna.” 

Qu’est-ce que le « manque d’émouna » ? Ne pas remercier. Si vous ne pouvez pas dire merci pour tout, alors vous manquez de foi. Avez-vous la foi que tout va bien ? Alors dites merci ! Pas le choix. Et si vous ne pouvez pas dire merci, c’est que vous ne pensez pas que tout est pour le bien donc vous ne croyez pas vraiment en HaChem . Parce que HaChem ne fait que de bonnes choses !

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