Près du coeur
Ourim signifie « Lumières » tandis que Toumim signifie innocence. Principalement, quand le Nom Sacré était sur le cœur du Grand Prêtre, il bénéficiait d'une Guidance Divine absolue
Le pectoral Hochen contenait les Ourim VéToumimm il ne devait avoir aucune séparation entre le Hochen et le cœur du Grand Prêtre. Le ‘Ourim c’était le Nom Ineffable écrit sur du parchemin, plié et inséré dans le Toumim, pli arrière du Pectoral porté par le Grand Prêtre. Ourim signifie « Lumières » tandis que Toumim signifie innocence. Principalement, quand le Nom Sacré était sur le cœur du Grand Prêtre, il bénéficiait d’une Guidance Divine absolue pour toujours porter le bon jugement. Le nom d’HaChem devait être placé directement sur le cœur d’Aaron, de cette façon, il pouvait toujours interpréter les Ourim et les Toumim de la bonne manière.
Lorsque le Grand Prêtre posait une question au Ourim véToumim, les pierres du ‘Hochen s’illuminaient et le Grand Prêtre recevait un message composé de lettres hébraïques. Ensuite, il devait l’interpréter de la bonne manière afin de recevoir le message divin. Tous les Grands Prêtres n’étaient pas à un niveau spirituel aussi élevé…
‘Hanna n’avait pas d’enfants. Elle alla au Tabernacle de Chilo pour déverser son chagrin devant HaChem. Elle est notre modèle de prière. Elle murmurait, et des larmes coulait sur ses joues. Mais quand Eli, le Grand Prêtre, demanda au Ourim véToumim qui était cette femme, il reçut une illumination de trois lettres : Chin, kaf, reich. Il les interpréta à l’envers il lut « chikor », ce qui signifiait que ‘Hanna était ivre. Le message divin était en fait qu’elle était Cacher, c’est-à-dire une femme digne. Eli a injustement accusé ‘Hanna d’être ivre ; elle répondit fermement qu’il ne savait pas reconnaître un cœur brisé. »
Rabbi Na’hman explique qu’on ne peut atteindre la vraie sagesse sans s’accrocher complètement à HaChem. Le cœur qui voit vraiment est le cœur qui interprète avec empathie ce que les yeux voient. Les gens interprètent souvent les choses de la mauvaise manière, car même si leurs yeux peuvent voir, leur cœur ne comprend pas correctement ce qu’ils voient.
La Torah enseigne : il ne suffit pas que le Grand Prêtre porte les ‘Hochen avec les Ourim vétoumim, il doit avoir un cœur qui voit avec compréhension pour interpréter correctement les messages d’HaChem.
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