La victoire d’Israël

HaChem dit à Moïse de faire quelque chose d’impossible physiquement : « Rassemble toute la communauté à l’entrée de la tente » (Lévitique 8: 3), l’entrée du Tabernacle. Moïse a fait ce qu’HaChem lui a commandé et personne ne s’est disputé. Ils auraient pu protester : « Comment t’attends-tu à ce que deux millions de personnes se rassemblent dans un espace où seules quelques centaines peuvent tenir ? Les Enfants d’Israël peuvent remplir quarante stades  ! Veux-tu que nous nous rassemblions à l’entrée du Tabernacle ? » Personne n’a dit ça. Ils ont tous cru la parole de Moïse, qu’il avait reçue d’HaChem. Le saint Or HaH’aim écrit que c’est grâce à la emouna d’Israël en HaChem et en Moché, que le miracle s’est produit et ils sont tous entrés…

Comment se fait-il qu’Israël, à travers les âges, l’emporte sur des ennemis qui sont beaucoup plus puissants ? Le secret est qu’avant de vaincre l‘ennemi, il faut vaincre la nature. Comment dépassent-ils la nature ? Il n’y a qu’un seul moyen – la Emouna. Dans le récit de l’ouverture de la Mer Rouge, la Torah révèle le modèle d’Israël pour la victoire : « Ce jour-là, HaChem sauva Israël de la main de l’Egypte… et ils vénéraient HaChem, et ils ont cru en HaChem et en Son serviteur Moïse » (Exode 14: 30-31). Nous apprenons que la vraie Emouna inclut à la fois la croyance en HaChem et en Ses  Justes serviteurs  – les vrais Tsadikim et les chefs spirituels d’Israël – à chaque génération.

La croyance en le vrai Tsadik a déclenché le miracle de Hanouka. Comment ?
200 ans avant la destruction du Second Temple de Jérusalem, le méchant Roi Antioches voulait consolider son vaste empire grec syrien en détruisant le judaïsme et en transformant Israël en une nation séculière conforme à la culture séleucide (gréco-syrienne) et au paganisme. Ce faisant, il marcha avec sa grande armée sur Jérusalem, souilla le Saint Temple et érigea une idole sur l’autel. Il rendit l’étude de la Torah, l’observance du Chabat et la circoncision passibles de peine de mort, car il savait que sans la Torah, le Chabat et la circoncision, le Peuple Juif disparaîtrait, D.ieu nous en préserve, en quelques décennies, même sans guerre. Mais ce n’est pas tout…

Antioches, dans sa méchanceté, savait que pour anéantir les Juifs, il fallait anéantir leur chef spirituel. Il envoya donc une force armée sur la ville de Modiin, vers la maison de Matityaou le Cohen (grand prêtre), un dirigeant révéré, saint et courageux ; le tsadik de la génération. Un Helléniste – un Juif assimilé qui avait servi comme l’un des administrateurs d’Antioches – fit ériger par les soldats gréco-syriens un autel portatif. Il incita ensuite Matityaou à être un exemple pour la population en prêtant allégeance à Antioches et à son régime, et en sacrifiant un cochon sur l’autel. Sur le champ, Matityaou sortit un poignard de son manteau de prêtre et tua l’administrateur. Lui et ses cinq fils – Yonatan, Simon, Juda, Eléazar et Yoh’anan – déroutèrent les soldats d’Antioches et les envoyèrent sur les roses.

Sachant qu’ils reviendraient bientôt avec toute une armée, Matityaou s’écria : « Qui est pour Hachem ? me suive ! » (Exode 32:26), le même cri de guerre que Moïse avait utilisé quand les Lévites s’étaient rassemblés derrière lui pour tuer ceux qui adoraient le Veau d’Or.

Grâce la  foi simple d’une poignée de paysans qui croyaient en HaChem et en son serviteur Matityaou. Ils étaient armés de simples lances, d’arcs, de pierres et d’une Emouna sans faille, ils livrèrent combat sous la direction de Matityaou et de ses fils, les Maccabées, dans une éblouissante guérilla contre les forces massives et bien armées de l’armée séleucide. Le reste, c’est de l’histoire. Avec l’aide d’HaChem, les Maccabées l’ont emporté ont repris et redonné  au Saint Temple sa sainteté. Ils ont rallumé la sainte Menora et ont consacré huit jours à remercier HaChem. C’est le miracle de Hanouka, que nous célébrons chaque année.

Ne pensez pas que Hanouka est quelque chose qui est arrivé il y a 2200 ans, et puis c’est tout. Tout cela se passe encore aujourd’hui.

Personne ne semblait remarquer le lien entre le nuage de cendres volcaniques qui se dirigeait vers Israël et était sur le point de clouer au sol toute l’armée de l’air israélienne, et tous les mouvements de batteries de missiles qui ressemblaient à des jeux de guerre en Iran. C’était en fait les pièces d’un grand puzzle qu’HaChem mettait en place pour démontrer Sa puissance et Ses miracles.

L’Israélien Intel et le Premier ministre étaient alors paniqués, en mai 2010. Pourquoi ?
Sous couvert de manœuvres, les Iraniens se préparaient à frapper. Eux et les Syriens voyaient le nuage de cendres volcaniques comme une opportunité de déverser un énorme rideau de missiles sur Israël, tandis que l’armée de l’air israélienne –dont ils avaient une peur bleue- serait neutralisée par le nuage boosté d’un moteur à réaction… Le nuage de cendres volcaniques étouffant l’espace aérien israélien nous aurait mis en proie aux missiles syriens, iraniens et du Hezbollah, D.ieu nous en garde.

Alors qu’est-ce qu’HaChem a fait ? Dans la nuit du lundi 10 mai 2010, alors que le nuage ​​de cendres atteignait Israël par un vent d’ouest, les vents se sont soudainement déplacés, soufflant du sud-est au nord-ouest du désert saoudien, au lieu de nos vents normaux, qui soufflent d’ouest en est. Ce vent chaud et désertique de 30 à 40 km/h, que nous appelons le Chamsin, a fait monter les températures et donné lieu à des tempêtes de sable qui ont tout recouvert d’un film de poussière brunâtre. Dès que le nuage de cendres a quitté Israël, le temps est redevenu normal, ensoleillé, avec une brise douce de 5 km/h au large de la Méditerranée. HaChem a déjoué les plans iraniens. Une fois le ciel dégagé du nuage de cendres et de la tempête de sable que le ‘hamsin avait apportée, l’armée de l’air était de retour en poste. Il y a alors eu des manœuvres aériennes immédiates à grande échelle ici, qui ont communiqué le message à l’Iran et à son mandataire syrien, « Ne plaisantez pas avec nous ».

Frustrés, les Iraniens ont commencé à relâcher leurs muscles  à lancer des missiles Fajr-5 dans la mer et à menacer la marine américaine. HaChem a donc été obligé de leur donner une guerre en Syrie. Plus récemment, on a vu les miracles des tunnels de Gaza qui ont cédé sur la tête de ceux qui cherchaient à nous nuire.

Pendant ce temps, HaChem nous montre combien Il nous aime. Il peut facilement déjouer les plans nucléaires iraniens avec un tremblement de terre. Où le Tsadik s’inscrit-il dans tous ces scénarios ? Il y a beaucoup à dire, mais en bref, Rav Chalom Arouch shlita a promis, pendant les périodes les plus dangereuses, que tant qu’Israël serait occupé à répandre la Emouna, ils n’auraient pas à faire la guerre.

Beaucoup de gens croient en ses paroles et  travaillent jour et nuit à la propagation de la Emouna. Ce sont des gens chanceux, qui faussent les desseins de nos ennemis. Montrons à HaChem combien nous l’aimons. Renforçons notre Emouna en Lui et en les vrais Tsadikim, et faisons de notre mieux pour répandre la Emouna dans le monde entier. Nous devons croire que nous avons le pouvoir de faire de ce monde un monde meilleur.