Au delà des rêves…
Très étonnés d'apprendre que le Baal Chem savait que le malade irait au paradis, ils lui firent promettre en lui serrant la main (à titre de serment) de leur révéler tout ce qui se passerait après sa mort.
Lorsque le Baal Chem Tov arriva à Médzibouz, Rabbi Zèèv Kitsess et Rabbi David Fourkess ne le considéraient pas outre mesure, car ils trouvaient que le nom de Baal Chem Tov ne convenait pas à un Tsadik.
Un de leurs disciples intègre et bon, tomba subitement malade. Ses maîtres lui rendirent visite et il leur exprima le désir de voir le Baal Chem Tov mais ils s’y opposèrent.
Mais l’état du malade s’aggrava et ils finirent par accepter la rencontre sous une certaine condition : « Tu nous raconteras tout ce qu’il te dira », demandèrent-ils.
Le Baal Chem Tov arriva et donna l’ordre à tout le monde de quitter la pièce, mais un jeune garçon parvient à s’y cacher.
« Tu vas mourir ! » trancha le Baal Chem Tov, « tu n’as pas réparé telle faute ».
« Je l’avoue », répondit l’homme malade. « J’espérais y parvenir… que dois-je faire maintenant ?» « Ne te fais aucun souci », répondit le Baal Chem Tov, « je veillerai à ce qu’il n’y ait pas d’obstacle quand tu rentreras au Gan ‘Eden… mais ne le dévoile à personne ». Puis, il le quitta.
Lorsque ses maîtres revinrent, ils lui demandèrent de leur raconter ce qui s’était passé, mais il refusa. Le jeune garçon, qui s’était caché, leur révéla tout.
« Est-ce vrai ce qu’il raconte ?» lui demandèrent-ils. « Oui, cela est vrai » répondit le malade.
Très étonnés d’apprendre que le Baal Chem savait que le malade irait au paradis, ils lui firent promettre en lui serrant la main (à titre de serment) de leur révéler tout ce qui se passerait après sa mort.
Une fois mort, il leur dévoila en rêve qu’on l’avait introduit au Gan ‘Eden mais qu’il n’avait pas vu le Baal Chem Tov.
Il ignorait également qui s’était chargé de le faire entrer ; et on le repoussait de tous les endroits où il voulait s’installer : « J’errais et ne savais pas pourquoi… Je me rappelais que le Baal Chem Tov m’avait promis de m’y introduire mais, à ma grande tristesse, je ne trouvais pas de repos.
Je me joignis une fois à un certain nombre de personnes qui se dirigeaient vers un autre endroit.
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