Des écrits sacrés
Quand le Baal Chem Tov se réveilla et vit le manuscrit, il trembla d'émotion. Il l'étudia et le cacha dans ses vêtements. La même scène se répéta le lendemain et le fils comprit clairement que c'était l'homme à qui il fallait transmettre tous ces écrits.
Voici ce que m’a raconté Rabbi Chimchon de Rachkov, fils du Rav de Pollonoye : Un homme qui s’appelait Rabbi Adam avait trouvé des écrits sacrés dans une caverne, qui contenaient de grands mystères de la Torah. […] Rabbi Adam demanda en rêve à qui transmettre ces fameux écrits sacrés. « A Rabbi Israël fils d’Eliézer, dans la ville d’Akop », lui répondit-on. Avant de mourir, Rabbi Adam dit à son fils unique : « Tu vois ces écrits qui contiennent de grands mystères de la Torah ? Mon fils, tu n’en es pas digne. Aussi je te charge d’aller à Akop et de chercher dans cette ville quelqu’un qui répond au nom de Israël fils d’Eliézer. Il doit être âgé de quatorze ans. Transmets-lui ces manuscrits car ils sont en rapport avec la racine de son âme. Si tu pouvais avoir le privilège d’étudier avec lui, ce serait bien. Rabbi Adam mourut. Son fils unique, grand érudit en Torah, avait de multiples vertus. Il partit dans un carrosse tiré par des chevaux et arriva finalement à Akop où il fut logé chez l’un des responsables de la communauté qui lui demanda : “D’où viens-tu et où vas-tu ? D’après ce que je vois, il me semble que tu n’es pas venu demander l’aumône.” Mon défunt père était un Tsadik de grand renom ; avant sa disparition, il m’a ordonné de prendre pour épouse une femme de la communauté d’Akop et je me sens tenu d’accomplir sa volonté”. Toute la ville fut alors en émoi et il reçut beaucoup de propositions, tant il trouvait grâce aux yeux de tous. Il se fiança finalement avec la fille d’un riche notable. Aussitôt après le mariage, il se mit à chercher l’homme dont son père lui avait parlé. Dans toute la ville, il n’existait qu’un seul Israël qui s’occupait du Beth Hamidrach. Après l’avoir observé attentivement, il comprit que ce jeune garçon cachait en vérité son identité et pouvait être celui qu’il cherchait. Il dit à son beau-père : « Je ne peux pas me concentrer dans mon étude comme il faut dans ta maison. Fais-moi construire une cloison dans le Beth Hamidrach, où je pourrai m’isoler pour me consacrer à l’étude.. Il voulait être plus proche d’Israël afin d’avoir la possibilité de dévoiler sa vraie identité. Son beau-père ne tarda pas à accomplir sa volonté. Il ordonna au Baal Chem Tov de se mettre au service de son gendre moyennant traitement. La nuit, alors que tout le monde dormait, le fils du Rav fit semblant de somnoler. Le Becht se réveilla et se mit, comme à l’accoutumée, à étudier la Torah et à prier, sous le regard furtif du fils. Cela se passa à deux reprises. La troisième nuit, le Becht se réveilla, se mit à étudier et se rendormit. Le fils du Rav prit alors l’un des écrits sacrés et le déposa devant lui. Il repartit se coucher et fit semblant de dormir. Quand le Baal Chem Tov se réveilla et vit le manuscrit, il trembla d’émotion. Il l’étudia et le cacha dans ses vêtements. La même scène se répéta le lendemain et le fils comprit clairement que c’était l’homme à qui il fallait transmettre tous ces écrits. Il l’appela et lui dit : « Mon vénéré père zal m’a laissé ces écrits et m’a ordonné de te les transmettre. Les voilà à ta disposition. Je voudrais te demander une seule faveur : étudions-les ensemble, je t’en prie ». Le Baal Chem Tov acquiesça, à condition qu’il continue à le servir comme avant, afin que personne ne se doute de rien et que nul ne soit dans le secret.
Tiré des prodiges du Baal Chem Tov.
C’est une grande ségoula de raconter les histoires du Baal Chem Tov à Motsé Chabbat, pour la parnassa, la bonne santé et la réussite…
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