“Tu m’as promis de me faire du bien

Une Segoula que vous n’avez pas encore essayée…

Souvent, des Juifs viennent me voir en pleurant et me disent :
“Rabbi, j’ai lu les livres, fait tout ce qu’il fallait, prié sans relâche, visité les tombes de justes, accompli toutes les ségoulot, donné beaucoup de tsédaka, mais tout reste bloqué, rien ne fonctionne. Que puis-je encore faire ?”

Et ma réponse est toujours la même : “Sache qu’HaChem t’aime.”

Une Réponse qui surprend

En général, je vois bien qu’ils attendent autre chose. Ils espèrent que je leur donne un conseil pratique : lire un chapitre précis trois fois par jour, étudier un certain livre ou accomplir une action particulière. Alors, ils se sentent déçus, pensant que ma réponse n’apporte pas de solution immédiate.

Mais ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que la foi en l’amour d’HaChem a ton égard est la ségoula la plus puissante et le meilleur conseil.

C’est le moteur qui anime, illumine et donne vie à toutes tes prières. Comme je l’ai souvent enseigné et écrit, la prière est exaucée selon le degré de foi qui l’accompagne.

Pourquoi l’amour d’HaChem est-il essentiel ?

Avoir la foi, ce n’est pas simplement croire en l’existence d’HaChem. C’est être convaincu qu’Il t’aime profondément, qu’Il te voit, qu’Il te connaît, qu’Il t’accepte tel que tu es, avec tes forces et tes faiblesses. Cette conviction change tout.

Quelqu’un qui prie sans croire profondément qu’HaChem l’aime – cela s’appelle une prière sans foi. Une prière ainsi dénuée de foi devient froide, mécanique, et elle ne peut pas produire d’effet véritable.

Celui qui prie en pensant qu’il doit “convaincre” HaChem de lui accorder ce qu’il demande – cela aussi est une prière sans foi. Car dans son esprit, HaChem ne serait pas prêt à l’aider, et il faudrait le persuader. Une telle pensée est en contradiction avec l’essence même de la Emouna.

Ainsi, il n’existe pas de meilleur conseil pratique pour recevoir une délivrance que de croire sincèrement qu’HaChem t’aime et veut t’apporter du bien – encore plus de bien et toujours plus.

Comment formuler une demande puissante ?

La valeur d’une prière ne dépend pas des mots que l’on utilise, ni de leur longueur ou de leur beauté poétique, mais de la foi qui les accompagne.

Ce qui influence profondément la prière, c’est :

1. Ce que tu penses de toi-même.
2. Ce que tu crois au sujet de HaChem, à qui tu t’adresses.
3. La confiance que tu as en toi-même et en Celui à qui tu adresses ta demande.

Ces éléments déterminent si ta demande sera forte et convaincante ou bien faible et hésitante. Et, bien entendu, cela affectera les résultats de ta prière.

Une explication plus profonde

Tu ne peux pas prier si tu ne crois pas qu’HaChem t’aime, veut te donner et te combler de bien. De même, tu dois croire que tu es aimé, important et précieux aux yeux d’HaChem, exactement tel que tu es, même avec tes erreurs et tes manquements.

Quelqu’un qui pense qu’HaChem ne l’aime pas ou ne souhaite pas lui accorder tout le bien du monde – cette personne ne pourra jamais prier avec force et conviction. Une telle prière manque de foi et ne produira pas l’effet désiré.

Croire en l’amour d’HaChem, c’est aussi comprendre que Ses actions, même si elles nous semblent parfois incompréhensibles ou difficiles, découlent de cet amour infini. Cette conscience transforme la manière dont nous prions, vivons et faisons face aux défis.

Savoir ou croire ?

Il est essentiel de comprendre ce fondement :
“HaChem m’aime toujours, Il ne m’arrivera que du bien, et encore plus de bien.”

Certains disent : “Oui, je sais qu’HaChem m’aime.” Mais ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que cette “connaissance” reste souvent superficielle, logée dans l’intellect et non dans le cœur.

Plus cette certitude s’enracine profondément dans ton cœur, plus tu verras des transformations dans ta vie. C’est pourquoi je conseille souvent : chantez et répétez ces mots simples : “HaChem m’aime toujours, Il ne m’arrivera que du bien, et encore plus de bien.”

Un conseil pratique avant la prière

Avant de commencer à prier, prends un moment pour te recentrer et ancrer profondément cette pensée : “Maître de l’univers, Tu es mon Père, et Tu m’aimes tel que je suis. Ton Nom est associé au mien, Tu déverses sur moi un flot infini de bénédictions. Tu prends plaisir à donner et à combler chaque Juif, moi y compris, exactement tel que je suis.”

Reconnais également que tout manque matériel découle d’un manque spirituel. HaChem peut combler ce vide en t’accordant une foi complète, en t’aidant à faire une téchouva sincère, et en corrigeant la faute à l’origine de ce manque. C’est cela, l’amour infini d’HaChem.

L’Enseignement de Rabbi Levi Its’hak de Berditchev

Le saint Rabbi Levi Its’hak a enseigné :
“Lorsqu’une personne croit avec une foi complète que le Saint Béni soit-Il est notre Père, qu’Il prend plaisir à combler Son peuple de bénédictions, et que tout est en Son pouvoir – alors cette personne n’a plus aucun manque. Et si elle demande à HaChem de faire preuve de miséricorde envers Son peuple, HaChem exaucera certainement sa demande.”

Tout est clair : la prière agit selon le degré de foi que l’on place dans l’amour de HaChem pour nous. Celui qui croit de tout son cœur qu’HaChem l’aime et veut lui accorder le meilleur verra ses prières exaucées.

Voir HaChem toujours

L’un des plus grands combats que nous menons est de ne pas laisser les défis et les souffrances obscurcir notre vision de l’amour et des bontés infinies d’HaChem.

Yaakov Avinou, commençait sa prière en rappelant cette vérité :
“Tu m’as promis de me faire du bien et de me combler encore plus.”

Cela nous enseigne que la base d’une prière puissante est cette foi inébranlable en l’amour d’HaChem.

Un dernier conseil

Avant de prier, répètez encore et encore cette certitude :
“HaChem m’aime toujours, Il ne m’arrivera que du bien, et encore plus de bien.”

Lorsque tu sentiras l’amour de HaChem illuminer ton cœur, tu prieras avec cette foi, et tu verras des délivrances.