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A l’ombre de la foi
Pendant sa captivité, les terroristes du Jihad Islamique ont voulu lui enlever jusqu’à son identité. "Ton nom, Alexandre, sonne trop juif. Ici, à Gaza, tu dois t’appeler autrement", lui ont-ils ordonné.
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L’histoire commence il y a plusieurs mois, à une période où cette famille traversait l’une des plus grandes épreuves de sa vie. La mère, brisée mais déterminée, a trouvé refuge et réconfort auprès de l’organisation Kesher Yehoudi, qui œuvre sans relâche pour renforcer l’identité juive et la foi à travers le monde. “Ils ont fait un travail extraordinaire”, témoigne Aryeh Deri, bouleversé. “Ils leur ont apporté du soutien pendant les Chabbats, ravivé leur émouna, renforcé leur bita’hon” (confiance en HaChem).
Grâce à ce soutien, la mère, qui aurait pu sombrer dans le désespoir, s’est au contraire relevée, pleine d’espoir et de force. Tellement forte que le Rav lui-même la décrit comme une véritable source d’inspiration, “une femme dont on peut apprendre ce qu’est la Providence divine, ce que signifie avoir la foi et la confiance en HaChem”.
Un signe du Ciel
Il y a quelques mois, une vidéo a émergé. Sasha, son fils captif, y apparaissait, filmé par ses ravisseurs – les terroristes du Hamas. Ce n’était pas une vidéo ordinaire. Elle était destinée à Aryeh Deri lui-même. Dans ce message, Sasha mentionnait des notions fondamentales comme le rachat des captifs, le Rambam, et Rav Ovadia Yossef, de mémoire bénie.
Mais ce qui est incroyable, c’est que sa mère a choisi de ne pas publier cette vidéo. Par respect pour Deri, par pudeur, par sensibilité. “Elle a demandé à me voir”, raconte Deri, la voix tremblante. “Non pas pour faire pression, mais pour me raconter autre chose. Une histoire qui dépasse l’entendement”.
La prière au tombeau de Ra’hel Iménou
Deux ou trois jours après, la mère se rend chez Deri et lui confie, les larmes aux yeux, ce qui s’est réellement passé.
La période où mon fils était en captivité, je suis allée deux fois au tombeau de Ra’hel Iménou. Une fois, j’y étais avec la Rabbanite Yaffa, votre épouse. J’ai prié de tout mon cœur : “Ra’hel Iménou, donne-moi un signe de vie de mon fils”.
À ce moment là elle n’avait aucune nouvelle. Pas un mot. Pas une image. Juste le silence et l’angoisse.
Mais voilà que, un ou deux jours après cette prière, elle reçoit cette fameuse vidéo.
Elle y voit son fils. Vivant. Parlant.
Alors elle est venue voir Deri, le cœur battant, et lui a dit ces mots qui résonnent encore :
“Je suis venue te dire : ce n’est pas le Hamas… C’est Ra’hel Iménou qui m’a envoyé un signe de vie.”
Un miracle encore plus grand
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Lorsque Sasha a enfin été libéré, il a partagé avec Deri un autre détail stupéfiant.
Pendant sa captivité, les terroristes du Jihad Islamique ont voulu lui enlever jusqu’à son identité. “Ton nom, Alexandre, sonne trop juif. Ici, à Gaza, tu dois t’appeler autrement”, lui ont-ils ordonné.
Après plusieurs hésitations, ils lui ont imposé un prénom.
Lequel ?
Yossef.
Sans le savoir, sans rien connaître de la prière déchirante de sa mère, ils lui ont donné le prénom du fils de rachel et de Yaakov Avinou, celui qui avait été jeté en prison en Égypte avant d’être élevé au sommet.
Au même moment, sa mère priait, demandant désespérément un signe.
“HaChem a mis le nom ‘Yossef’ à la fois dans la bouche de la mère et dans celle des ravisseurs”, s’émerveille Deri. “C’est une Providence divine impossible à expliquer autrement.”
Le verset tombé du Ciel
Mais il y a encore plus fort.
Dans son immense émouna, cette mère n’a pas cessé de se renforcer et de renforcer les autres. Elle a encouragé des jeunes à mettre les Téfilines pour la délivrance de son fils. Elle a participé à la rédaction d’un Séfer Torah en l’honneur des otages.
Et puis, un jour, on lui a demandé de choisir un verset pour son fils, sans savoir qu’il portait désormais le nom “Yossef”.
Elle ouvre le Séfer Torah.
Elle tombe sur ce verset :
“Et Yossef avait trente ans.”
Un frisson a parcouru l’assemblée.
Car la suite du verset est encore plus bouleversante :
“Et HaChem le fit sortir de prison et le plaça à la tête de toute l’Égypte.”
“C’est incroyable !” s’exclame Deri, encore sous le choc. “Sasha est là aujourd’hui, un ‘tinoq shénishba’, un enfant captif, et il témoigne de comment il a vu HaChem dans chaque étape de son histoire.”
Un message pour chacun d’entre nous
Deri termine son récit avec un message puissant :
“HaChem est avec nous à chaque instant, même quand nous ne Le voyons pas. Même dans l’obscurité la plus totale, Il guide nos pas. Nous, la tribu de Lévi de cette génération, devons apprendre de cette foi et continuer à étudier la Torah avec sainteté et pureté.”
Que ce récit nous inspire et nous renforce. HaChem est là, Il nous voit, Il ne nous abandonne jamais.
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