Expérience de vérité

Nous menons des vies très chargées - relations, enfants, maison, paperasse, travail, diverses initiatives, famille, santé, parnassa et bien d’autres… Dans cette course, j'essaie de caser, de temps en

3 Temps de lecture

Sharon Rotter

Posté sur 15.03.21

Nous menons des vies très chargées – relations, enfants, maison, paperasse, travail, diverses initiatives, famille, santé, parnassa et bien d’autres… Dans cette course, j'essaie de caser, de temps en temps, un peu de sport. Il m'est très difficile de sortir marcher le soir quand je suis déjà fatiguée du travail de la journée (bien qu'il soit bien agréable de me faufiler entre les enfants pour m'échapper à huit heures du soir et aller me détendre dans la nature autour de ma maison).

Quoi qu’il en soit, il m’est difficile d’aller à la salle de sport plusieurs fois par semaine, comme on nous le recommande, mais j’ai décidé de sauter le pas et de rire au nez de mon mauvais penchant en m'inscrivant malgré tout à la salle de sport. Pourquoi cela, me demanderez-vous ? Eh bien, à cause de ma nature économique (qui est un mot gentil pour l'avarice), je sais que quand je paye, je dois en profiter, et donc je convertis cet affreux trait en gain personnel – tout le monde y gagne et tout le monde est content…

J'ai écrit toute cette introduction, non pas pour parler des avantages de l'exercice physique (qui sont nombreux et essentiels à notre existence), mais plutôt pour vous raconter quelque chose qui m'est arrivé là-bas.

Comme je vous en ai déjà parlé, nous n'avons pas de télévision à la maison depuis plus de 10 ans. Certes, tout le contenu est maintenant également disponible sur le Web et peut être visualisé sur un ordinateur, mais j’évite néanmoins les bricolages avec la télécommande et le zapping (ce qui est une excellente chose). Mais à la salle, ​​devant chaque tapis de course, il y a un écran et chacun a sa télécommande personnelle qui lui permet de choisir une chaîne ou un programme. Il s’avère donc que je me retrouve en général bloquée sur l'actualité, que je ne regarde pas habituellement.

C’est comme cela que j’ai eu la chance de regarder deux expériences sociales très intéressantes qui ont été mises en scène par la société de presse pour examiner la société israélienne et permettre aux téléspectateurs de tirer leurs conclusions.

Dans l'une des expériences, on voit un adolescent israélien en train d’essayer de casser le cadenas de son vélo en plein jour et aux yeux de tous. Les passants ne savent pas que le vélo lui appartient, on dirait qu'il le vole. Néanmoins, personne ne s'arrête ou ne rapporte le cas aux autorités. Plus tard, un adolescent éthiopien arrive et fait la même chose, mais dans ce cas, la police arrive et l'arrête sous quelques minutes. Bien qu'il indique que le vélo soit le sien, ils ne tardent pas à vérifier la véracité des faits.

Dans la deuxième expérience, on voit une fillette de cinq ans et un garçon de 13 ans dans un magasin de jouets. Ils attendent qu’un couple marié avec leur fils en bas âge passe à côté d’eux, et lorsque le couple se trouve à portée de voix, la fillette se met à pleurer à son frère : « Mais tu m'avais promis que tu m'achèterais cette poupée pour mon anniversaire. J'ai attendu si longtemps et tu m’avais dit que tu me l'achèterais ». Le garçon répond « On n'a pas d'argent pour t'acheter cette poupée. Je suis vraiment désolé, ma puce, vraiment » et ainsi de suite. La femme qui entend le discours des enfants prend son mari à l'écart et le supplie de leur acheter la poupée. Le couple a l'air simple et pas particulièrement aisé, mais le mari prend la poupée sans hésiter et la paie, puis la femme apporte la poupée à la fille et lui dit : Bon anniversaire ! C'est un cadeau de notre part ». Les enfants la remercient beaucoup et la femme se retourne pour essuyer ses larmes.

Deux expériences sociales très différentes dans lesquelles on voit deux côtés du peuple d'Israël. Mais pourquoi ai-je choisi de les placer l’une à côté de l’autre ? Essentiellement parce qu'il me semble que, lorsqu'on cherche à mener une expérience sociale, ses résultats sont déjà connus d'avance. Je ne doute pas que chacun d’entre nous achèterait cette poupée pour une fillette et signalerait probablement aussi le garçon qui a cassé la chaîne de vélo. Dans cette expérience, il n'y a pas de déclaration ou de danger de grande portée, mais principalement une manipulation télévisée dont la fin est connue d'avance.

Quand je suis exposée à un tel contenu, je me dis que je suis vraiment heureuse de ne pas voir ni la télévision ni les informations, car les médias prouvent à nouveau qu’ils ne sont pas une vérité absolue, et qu’ils s’affairent à façonner notre réalité, ce qui est bien plus que ce qu’ils sont supposés être dans leur rôle.

Lorsque nous consommons ces contenus, nous devons nous souvenir que c’est de la manipulation et ne pas y croire. Certes, de telles choses peuvent se produire dans la réalité, mais le principe même de la caméra sur place porte déjà atteinte à la crédibilité et écarte l'expérience de la subjectivité. Il est donc vrai que nous consommons parfois ces contenus, mais il serait bon que nous nous souvenions que c’est du vent, et que ce sont les medias qui déforment la réalité, qu’on se souvienne de ne pas y croire et que l’on recherche toujours à connaître la vérité.

Ecrivez-nous ce que vous pensez!

Merci pour votre réponse!

Le commentaire sera publié après approbation

Ajouter un commentaire