Rabbi Levi Yits’haq Bender

En arrivant à Ouman – en 1915 – Rabbi Levi Yits'haq devint un élève proche de Rabbi Avraham 'Hazan. Même si son mentor décéda seulement deux années plus tard

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 06.04.21

Rabbi Levi Yits’haq Bender (1897-1989)
 
En arrivant à Ouman – en 1915 – Rabbi Levi Yits’haq devint un élève proche de Rabbi Avraham ‘Hazan. Même si son mentor décéda seulement deux années plus tard – et que la première guerre mondiale prit fin à la même époque – Rabbi Levi Yits’haq passa les vingt années suivantes dans ce qui était alors le centre de la ‘hassidouth breslov. Les qualités exceptionnelles de Rabbi Levi Yits’haq ne mirent pas longtemps à être remarquées, et à l’âge de trente ans, il devint le chalia’h tsibour (leader) pour les prières du matin de Roch Hachana à Ouman. Au début de l’hiver de l’année 1939, il fut emprisonné – avec Rabbi Eliyahou ‘Hayim Rosen – en Ukraine où il fut accusé d’être un “élément subversif”. Lorsqu’on lui accorda un droit de grâce conditionnel, il s’enfuit. C’est à cette époque qu’il allait de ville en ville, sans jamais rester au même endroit plus que quelques jours.
 
Durant la seconde guerre mondiale, il se trouvait en Sibérie. Après la guerre, il alla s’installer en Israël, après être passé par la Pologne.
 
Rabbi Levi Yits’haq était le leader accepté de tous de la synagogue breslov de Jérusalem, jusqu’au jour où il décéda. Nombreux sont les breslovers qui en firent leur guide spirituel; parmi eux, on trouve de nombreux ba’alé techouva (personnes nouvellement religieuses) qui devinrent des disciples de Rabbi Na’hman grâce à lui.  
 
Les journées d’étude de Rabbi Levi Yits’haq étaient légendaires. Il apportait une attention particulière à suivre le conseil de Rabbi Na’hman, selon lequel il faut finir l’étude des écrits de Rabbi Na’hman chaque année. Son assiduité à suivre un autre conseil de Rabbi Na’hman – réciter chaque nuit le Tiqoun ‘Hatsoth (prière de minuit à propos de la destruction du Temple), avant de faire hitbodedouth (s’isoler pour parler à D-ieu) – était également stupéfiante. De fait, sur une période de plus de soixante-quinze années, il ne manqua jamais une nuit pour réciter ‘Hatsoth. Pourtant, lorsqu’on lui demandait ce dont il était le plus fier dans sa vie, il répondait: “D’avoir vécu trente années en Russie et de croire encore en D-ieu!”. De la sorte, Rabbi Levi Yits’haq répondait de la façon d’un véritable breslover : avec la plus grande simplicité.  

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